Discutez de ce qui compte pour vous
Suggérez une discussion pour que les membres de Forum Belgique puissent échanger avec vous.

Erdogan appelle au ...
 
Partager:
Notifications
Tout effacer

Erdogan appelle au dialogue: “Nous envisageons de bâtir notre avenir ensemble avec l'Europe”

1 Messages
1 Utilisateurs
0 Reactions
549 Vues
Avatar for ForumBe
(@erwin)
Forumiste Engagé·e
Inscription:: depuis 5 ans
Messages: 776
Auteur du sujet  

Après les agressions verbales adressées à l'europe et macron et la présence de l'armée turque dans le conflit arménien ,hum ,mieux vaut éviter de faire entrer le cheval de troie dans la bergerie europe !
Erdogan appelle au dialogue: “Nous envisageons de bâtir notre avenir ensemble avec l'Europe”
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé samedi l'Union européenne au dialogue, sur fond d'escalade des tensions en Méditerranée orientale où il a prolongé la mission d'un navire d'exploration gazière jusqu'au 29 novembre. La Turquie a prorogé samedi jusqu'au 29 novembre la mission de l'Oruc Reis, dans une zone maritime qu'elle se dispute avec la Grèce, la découverte de vastes gisements gaziers y aiguisant les appétits. La présence de ce navire suscite depuis plusieurs mois des tensions avec l'UE qui a reconduit ce mois-ci pour un an des sanctions contre Ankara et envisage de les durcir. Ces mesures incluent des restrictions dans les émissions de visas et des gels d'avoirs visant des personnes liées à l'exploration gazière contestée en Méditerranée.Conduite illégale”
Le ministère grec des Affaires étrangères a qualifié la prolongation du séjour de l'Oruc Reis de "conduite illégale, qui met en péril toute possibilité de dialogue constructif". “Ces actes, qui s'opposent à toute possibilité d'une amélioration des relations entre l'UE et la Turquie, interviennent au moment où des responsables turcs qualifient l'adhésion de leur pays à l'Union de priorité stratégique”, ajoute le ministère dans un communiqué. Que l’UE tienne ses promesses”
Dans une allocution au congrès de son parti, l'AKP, via un lien vidéo, M. Erdogan a déclaré: "Nous attendons de l'UE qu'elle tienne ses promesses, qu'elle ne nous discrimine pas ou du moins qu'elle ne devienne pas un outil pour créer des inimitiés contre notre pays".

“Nous ne nous voyons pas ailleurs qu’en Europe”
"Nous ne nous voyons pas ailleurs qu'en Europe. Nous envisageons de bâtir notre avenir ensemble avec l'Europe", a-t-il assuré. “Nous voulons une coopération plus forte avec nos amis et alliés”, a déclaré le dirigeant islamo-conservateur. "Nous pensons de pas avoir de problème avec un pays ou une institution qui ne puisse être réglé par la voie politique, diplomatique ou par le dialogue", a-t-il encore dit.

Les dirigeants de l'Union européenne ont repoussé à leur sommet début décembre la discussion sur de nouvelles sanctions contre la Turquie. Erdogan s'en prend aux “vauriens” de Charlie Hebdo: “Des bâtards”, tweete un ministre turc
MISE À JOURLe président turc Recep Tayyip Erdogan a vivement critiqué mercredi une caricature de lui publiée par l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo. Une “attaque ignoble” commise par des "vauriens”, a-t-il déclaré.Je n'ai pas regardé cette caricature (...) Il est inutile de dire quoi que ce soit au sujet de ces vauriens", a déclaré M. Erdogan lors d'un discours à Ankara. "Ma colère n'est pas due à l'attaque ignoble contre ma personne, mais aux insultes contre le prophète" Mahomet, a-t-il ajouté. “Nous savons que la cible, ce n’est pas ma personne, mais nos valeurs”, a poursuivi le président turc.Mesures “judiciaires et diplomatiques”
Cette représentation peu flatteuse du dirigeant turc a suscité l’ire du gouvernement turc, qui a dénoncé un “racisme culturel” et promis de prendre des mesures “judiciaires et diplomatiques” en réaction. Le parquet d’Ankara a aussi annoncé l’ouverture d’une enquête contre des responsables de Charlie Hebdo pour “insulte au chef de l’État”La Dilcrah saisit la justice
Le Délégué interministériel à la lutte contre le racisme (Dilcrah) en France a annoncé mercredi à l’AFP avoir saisi la justice du tweet d’un responsable turc qualifiant l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, dont la dernière une se moque du président Recep Tayyip Erdogan, de “bâtards”.

“Indécent” dans le contexte actuel
“Il y a quelque chose d’indécent dans le contexte actuel marqué et par le procès des attentats de Charlie Hebdo et par la tragédie de l’assassinat de Samuel Paty à mettre de l’huile sur le feu en menaçant la rédaction de Charlie”, a expliqué Frédéric Potier à l’AFP.

Charlie Hebdo fait bondir la Turquie
Le journal satirique a publié mardi soir sur les réseaux sociaux la une de son édition de mercredi, sur laquelle s’étale une caricature de M. Erdogan en slip, bière à la main, qui soulève la robe d’une femme voilée en s’écriant: “Ouuuh ! Le prophète !” Sur fond de vives tensions entre Paris et Ankara, ce dessin a fait bondir en Turquie, qui a évoqué un “racisme culturel” et menacé la France de représailles “judiciaire et diplomatique”.

“Message nauséabond”
Le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT a par ailleurs directement interpellé Twitter. Le message “nauséabond de ce haut dignitaire turc est-il conforme à vos conditions d’utilisation ? La @DILCRAH saisira la justice de son côté. Nous ne cèderons rien à ces tentatives d’intimidation. #toujoursCharlie”, a-t-il tweeté.

“Responsabilité des réseaux sociaux”
“Cela pose la question de la responsabilité des réseaux sociaux”, a-t-il précisé à l’AFP, “puisque là, ces insultes sont diffusées sur Twitter, qui dans ses propres règles d’utilisation prohibe le harcèlement et les comportements manifestement illicites. J’appelle aimablement et fermement Twitter à faire respecter ses propres règles”.

© AFP
Tensions extrêmes entre Paris et Ankara
Ces nouvelles tensions interviennent dans un contexte de crise diplomatique entre la Turquie et la France, deux pays membres de l’Otan aux relations mouvementées. Lundi, M. Erdogan a ainsi appelé ses concitoyens à boycotter les produits français, quelques jours après le rappel par Paris de son ambassadeur à Ankara après que le chef d’État turc eut mis en cause la “santé mentale” de son homologue français.

Affaire des caricatures de Mahomet
La Turquie reproche au président français Emmanuel Macron d’avoir exprimé son soutien à la liberté de caricaturer le prophète Mahomet, lors d’un hommage à un enseignant français tué par décapitation pour avoir montré des caricatures de lui en classe. Charlie Hebdo avait initialement publié des caricatures du prophète Mahomet en 2006 - comme d’autres journaux européens - pour défendre la liberté de la presse après que leur publication par un quotidien danois avait provoqué la colère de nombreux musulmans.

L’hebdomadaire a été victime en 2015 d’un attentat jihadiste qui a fait 12 morts, dont des journalistes et caricaturistes du journal.Les caricatures offensantes du prophète visent à intimider les musulmans”
Un responsable de la présidence turque a affirmé dimanche que les "caricatures offensantes" du prophète Mahomet étaient utilisées pour intimider les musulmans en Europe sous le prétexte de la liberté d'expression, alors que la tension monte entre Ankara et Paris.Fahrettin Altun, directeur de communications à la présidence, a accusé l'Europe de diaboliser les musulmans, comme les juifs l'avaient été dans les années 1920. "La politique insidieuse des caricatures offensantes, des accusations de séparatisme contre les musulmans et des perquisitions de mosquées ne sont pas liées à la liberté d'expression", a affirmé M. Altun en anglais sur Twitter.L'Élysée dénonce les propos “inacceptables” d'Erdogan contre Macron
MISE À JOURLa présidence française a dénoncé samedi des propos jugés "inacceptables" du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a mis en question "la santé mentale" de son homologue français Emmanuel Macron en raisons de son attitude envers les musulmans.Les propos du président Erdogan sont inacceptables. L'outrance et la grossièreté ne sont pas une méthode. Nous exigeons d'Erdogan qu'il change le cours de sa politique car elle est dangereuse à tous points de vue. Nous n'entrons pas dans des polémiques inutiles et n'acceptons pas les insultes", a commenté l'Élysée auprès de l'AFP, et en annonçant le rappel pour consultation de l'ambassadeur de France à Ankara.

Lire aussi
Erdogan questionne la santé mentale de Macron
Erdogan questionne la santé mentale de Macron
La présidence française a par ailleurs noté samedi “l’absence de messages de condoléances et de soutien du président turc après l’assassinat de Samuel Paty”, l’enseignant décapité il y a une semaine dans un attentat islamiste à proximité de son collège de la banlieue parisienne.

L’Élysée relève aussi les “déclarations très offensives (de Recep Tayyip Erdogan) de ces derniers jours, notamment sur l’appel au boycott des produits français”.


   
Citer
Partager: