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La pauvreté monte en flèche en Europe ,précarité du travail , perte d'emploi ,chômage de masse

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(@erwin)
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Auteur du sujet  

Bonjour à toutes et tous , bien matinal ,une nouvelle fois , mais pensionné donc flexible pour le repos !

Bien revenons à nos moutons , ce qui fait la une ce matin , et un article dans tous les journaux ce lundi matin 26 octobre , c'est cette pauvreté qui monte en flèche , elle était déjà latente avant , mais elle explose comme le corona virus , et pourquoi , et bien justement par et à cause de plusieurs facteurs , les délocalisations de masse des industries , la rareté des emplois vacants ,excepté l'engagement bien sûr d'infirmières et la recherche de médecins , les autres catégories d'offres d'emplois touchent plus à la sécurité (police ,vigiles de magasins) ,les fermetures répétées de l'hôtellerie ,de la restauration , des commerces , les couvres-feu de plus en plus drastiques , et cumulées les autres secteurs tels les salles de cinéma ,impliquent comme un jeu de cartes tous les pans de ces métiers et fournisseurs y avenants , 21,7 % de la population de l'Union européenne est au seuil ou est déjà plongée dans la pauvreté (pertes d'emplois , peu d'offres de nouveaux emplois pour les jeunes , sortis des écoles avec ou sans diplômes .

Le RSA, soit 550,93 pour une personne seule ,1,84 million de foyers en france par exemple seraient impliquées dans celui-ci.

En Belgique ,21% de la population belge encourt un risque de pauvreté ou d’exclusion sociale. Les chiffres sont en très légère hausse depuis 2009.

Un peu plus de un Belge sur cinq est considéré comme à risque de tomber dans la pauvreté ou l’exclusion sociale, selon la dernière enquête européenne annuelle sur la question. Selon les statistiques, une personne isolée est pauvre si son revenu disponible est en deçà de 1085 euros par mois. Cela correspond au calcul suivant : 60% de 21.705 euros par an équivaut pour une personne isolée à un seuil de 13.023 euros par an, soit 1.085 euros par mois. Pour un ménage, ce seuil est de 2279 euros.

6% de très pauvres
En 2009, le taux de pauvreté était de 14,6%, contre 15,5% en 2014. Chaque année, il augmente de quelques points. Ce baromètre ne tient pas seulement compte des revenus des ménages, mais aussi des conditions de vie, dans un sens plus large. Ceci recouvre la pauvreté monétaire, dont 15% de Belges souffraient en 2014, mais aussi la privation matérielle grave (qui concerne quand même 6% des Belges) ou la vie dans un ménage à faible intensité de travail.
Populations à risques
Ce sont toujours les familles monoparentales qui demeurent les plus confrontées à la pauvreté, suivies des chômeurs et des femmes seules. Au final, c’est près de 21% de la population qui entre d’une façon ou d’une autre dans l’une de ces catégories, contre 20,8% en 2008. Les taux de pauvreté sont aussi corrélés aux niveaux d’éducation. Sans surprise, les personnes sans formations sont aussi plus à risque.

Dans la quasi-totalité des pays européens, on observe une hausse depuis 1980, de la part du revenu national captée par les 10% des citoyens les plus aisés. Les 1% les plus riches ont eux vu leur revenus croître sur la même période deux fois plus rapidement que la moyenne, et ont profité autant de la croissance, ont capté une part de la croissance économique équivalente à celle que les 50% des revenus du bas ont capté.

La crise dans la zone euro a entraîné, jusqu'à nos jours, une aggravation des inégalités sociales en Europe. De nombreuses institutions statistiques s'accordent à dire que les inégalités ont considérablement progressé en Europe.

Les années 1980 ont été marquées par la vision de Margaret Thatcher (« La société n’existe pas. Il y a seulement des hommes et des femmes »), c’est la pensée d’Angela Merkel qui imprime la décennie en cours. « L’Europe représente aujourd’hui à peine plus de 7 % de la population mondiale, produit environ 25 % du produit intérieur brut (PIB) mondial et doit financer 50 % des dépenses sociales mondiales », expliquait la chancelière allemande au Financial Time fin 2012. Sous le poids comptable de ces statistiques, la responsable politique la plus puissante du continent condamne implicitement le modèle social européen, fondé sur divers mécanismes de redistribution, comme un luxe qu’il ne serait pas interdit de remettre en cause – surtout en temps de crise. Avec un style plus technocratique et une posture moins provocatrice que la Dame de fer britannique, la chancelière allemande adapte le programme politique néolibéral à un contexte qui ne cesse de se « mondialiser ».

Le fait que l’Europe consacre davantage de dépenses publiques que le reste de la planète n’est ni une nouveauté ni un mal en soi remarquent ceux qui s’opposent aux politiques d’austérité.

1. Un constat unanime:
la montée des inégalités depuis trois décennies
Depuis la crise de 2008, de l’OCDE[1] à la Commission européenne[2], de l’INSEE[3] et des autres institutions statistiques nationales à la Confédération européenne des syndicats[4], tout le monde s’accorde désormais sur le constat[5]: au cours des dernières décennies les inégalités sociales ont considérablement augmenté. Et pas seulement en Grèce ou en Espagne, car le constat est identique en Suède ou en Allemagne. En 25 ans la société suédoise a connu un accroissement considérable des inégalités[6], selon l’OCDE, elle a enregistré entre 1985 et 2008 la plus forte progression de la pauvreté monétaire parmi les pays industrialisés[7]. En Allemagne une personne sur six est désormais menacée de pauvreté[8]. Caritas Europe dénonce la montée de la pauvreté et des inégalités partout en Europe, et plus particulièrement dans les sept pays les plus touchés Grèce, Espagne, Portugal, Irlande, Italie, Chypre et Roumanie[9]. En six ans, de 2009 à 2014, 800 000 Espagnols ont quitté leur pays. L’année dernière, ils étaient encore 125 000 à partir. En Grèce un tiers de la population a été privé d’assurance maladie et d’accès aux soins. En France c’est le service central du renseignement territorial du ministère de l’Intérieur, autrement dit la police et la gendarmerie, qui s’inquiète de la situation dans les hôpitaux et la saturation des urgences hospitalières[10]. Dans leur dernier rapport Benchmarking Working Europe 2014, la Confédération européenne des syndicats (CES) et son centre d’expertise, l’Institut syndical européen (ETUI), dénoncent l’« augmentation des inégalités sociales, l’affaiblissement des mécanismes de solidarité nationale et le démantèlement des modèles sociaux nationaux ».

Bonne journée à toutes et tous ,courage ,bonne semaine et prenez soin de vous !
Erwin


   
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