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La revue de la presse internationale (l'express;l'obs ,le monde ,marianne,le point

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Auteur du sujet  

L’avortement quasiment interdit en pologne

Amy Coney Barrett confirmée à la Cour suprême des usa (victoire pour trump)

La Constitution de Pinochet enterrée au chili (de sinistre mémoire ,dictature sanglante au chili)

Saad hariri de retour comme premier ministre au liban

Le quatar et plusieurs pays du moyen-orient boycottent les produits français

Faut-il mettre fin à l’anonymat sur Internet ?

La carte électorale ,enjeu des élections américaines

Banques,la fin d’un monde

Fermetures d’agences :
la colère des campagnes ,Dans les zones rurales, la disparition des antennes bancaires est vécue ,comme un facteur d’accélération de la désertification
Visionnaire Chez ING, une certaine idée de la banque du futur,Pour anticiper la baisse de fréquentation des agences, le groupe néerlandais mise
sur le numérique et a totalement repensé son réseau.

France:
DEUXIÈME VAGUE
Olivier Véran, sa force, son drame ,Agir vite, tout en étant scruté par la justice,
affronter le déni sur la gravité de l’épidémie...
Le ministre de la Santé cherche ,la bonne formule face au coronavirus .
Pouvoir : la vie sans Marc Guillaume
Le tempétueux secrétaire général du gouvernement a été remplacé en juillet
par la discrète Claire Landais à ce poste stratégique
L’irresponsabilité de Mélenchon ,Le patron des Insoumis ne pèche pas par conviction, mais par opportunisme politique.
Et c’est sans doute le plus grave !
Les attentats de 2015 ; Au moment des attentats de janvier 2015,
pourtant, on n’a rien gardé.
G. T. Ces attaques ont placé la ville de Paris dans un état de sidération très fort, un peu comme le 11-Septembre à New York. Collecter n’était pas la priorité, car il y avait tellement de choses à gérer… Les mémoriaux s’abîment, donc avec le temps, on nettoie, on jette et on n’en garde aucune trace.
Une horreur sans bornes Fini, la notion d’« espaces préservés ». Le terrorisme
frappe désormais en tout lieu, sans aucune distinction.
LA VIE EN ROSE
Aux Herbiers, cette France qui échappe à la crise Dans ce territoire de Vendée où le chômage est inexistant, les ravages de la récession ne sont pas encore visibles .
« Industrie Covid » : la France à la traîne ?Si le pays est redevenu autonome en termes de fabrication de masques, nous sommes loin d’être autosuffisants pour tous les produits nécessaires à la lutte contre le virus.

ROYAUME-UNI ,Dans le nord, « BoJo » ne fait plus recette
De Manchester à Liverpool, beaucoup avaient voté pour lui. Très touchés par la pandémie, ils s’estiment trahis par le Premier ministre.

Hongrie
Comment Orban défie l’UE sur l’Etat de droit ,Le dirigeant magyar cherche à édulcorer le mécanisme liant les fonds européens au respect des valeurs démocratiques, qu’il continue de malmener .

Suédois, sûr de soi et exceptionnel De la crise des migrants à celle
du coronavirus, le pays modèle de la social-démocratie ne fait
jamais rien comme les autres.

Les Cubains de Floride,toujours fidèles à Trump Les deux candidats à la présidentielle se livrent une âpre bataille pour le vote latino, dont celui
des Cubano-Américains. Mais ces derniers soupçonnent le démocrate d’affinités castristes.

Donald Trump ,Pourquoi il croit encore à sa réélection ,Le président sortant reste persuadé qu’il battra Joe Biden le 3 novembre
prochain. Voici pourquoi. victoire démocrate est certaine, ou de
l’Alabama, acquis au Parti républicain. L’arithmétique électorale est à peu près
la suivante : Donald Trump doit absolument conserver le Texas (38 grands électeurs), la Floride (29) et la Pennsylvanie (20). Il doit également empêcher son adversaire d’emporter d’autres Etats dits « pivots », comme l’Ohio (18 grands électeurs), la Géorgie (16), la Caroline du Nord (15) ou année davantage de swing states qu’en 2016, observe le politologue Rogers Smith, de l’université de Pennsylvanie. Ce qui signifie qu’il existe, pour Trump, davantage
de combinaisons gagnantes aujourd’hui qu’il y a quatre ans. » De plus, la participation électorale, qui s’annonce historiquement élevée, rend
les pronostics incertains et le camp des démocrates, nerveux. « Les sondeurs se
sont trompés sur le Brexit en 2015 et sur la présidentielle américaine en 2016, rappelle le républicain John Batchelor, une figure du journalisme conservateur qui présente l’émission de radio The John Batchelor
Show. Et je crois que les sondeurs n’ont pas changé leur méthodologie pour
prendre en compte les électeurs de plus en plus nombreux à se méfier des enquêtes Ce n’est pas le scénario le plus probable. Mais Joe Biden, quoique en tête dans les sondages sans discontinuer depuis plusieurs mois, peut encore perdre la présidentielle. A l’inverse, Donald Trump croit en son étoile, comme en témoigne le rythme effréné des meetings qu’il enchaîne dans la dernière ligne droite : trois par jour environ, contre… un tous les trois jours pour Joe Biden.
Afin de conserver son poste, le président sortant doit l’emporter dans
un nombre suffisant d’Etats parmi les 15 swing states qui peuvent faire basculer
l’élection d’un côté ou de l’autre – à distinguer des 35 autres Etats où l’enjeu
est mince car les résultats sont courus d’avance, à l’instar de la Californie où la
A cela s’ajoute le phénomène des « shy Trump voters », les électeurs de
Trump « timorés », également sous le radar. Ceux-ci ont beau tenir le président
pour un personnage menteur, agressif et scandaleux, ils le préfèrent en définitive
au ticket Joe Biden-Kamala Harris. A ce stade, près de 60 millions d’Américains
ont déjà voté, soit par correspondance, soit en personne dans les bureaux
de vote, ouverts depuis plusieurs jours. Selon les estimations, le scrutin anticipé
favorise Biden. Mais la mobilisation des trumpistes le jour de l’élection pourrait
compenser cet avantage. Autres inconnues : comment voteront les
Latinos, apparemment davantage séduits par Trump qu’en 2016 ? Et les Afro-
Américains ? D’après l’institut de sondage Rasmussen, qui penche à droite, l’image qu’ils se font de Donald Trump est meilleure qu’avant.
Comme en 2000, le nom du vainqueur pourrait ne pas être connu avant plusieurs
jours, en raison de résultats trop serrés et des contestations dans le décompte du vote par correspondance. « En Pennsylvanie, un Etat réputé pour ses dysfonctionnements et sa corruption, Trump sème déjà le doute quant à la sincérité du scrutin, pointe Ray La Raja, professeur de sciences
politiques à l’université Amherst du Massachusetts. Si les choses doivent être
tranchées par la Cour suprême, alors la coloration républicaine de cette dernière
le favorisera. »
Lors du second débat, le 22 octobre, Biden a affirmé qu’il entendait organiser la
« transition » dans le domaine des énergies fossiles. Une déclaration imprudente assez mal reçue dans les swing states producteurs de pétrole ou de charbon comme le Texas, la Pennsylvanie ou le Michigan. Et qui pourrait nuire au démocrate. Conclusion du politologue new-yorkais Andrew J. Polsky :
« Pour Trump, le chemin de la victoire est étroit, mais il existe. »
Comme en 2000, le nom du vainqueur pourrait ne pas être connu
avant plusieurs jours

PAKISTAN
Une femme contre l’armée ,Fille de Premier ministre, Maryam Nawaz Sharif
veut chasser du pouvoir Imran Khan, qu’elle accuse d’être aux mains des militaires .

Syrie : La dernière voix d’Idlib Malgré les bombardements du régime, les journalistes de Radio Fresh continuent d’informer la population .

Cyberrisque, la nouvelle bataille des assureurs le nombre d’attaques informatiques s’est envolé. Une situation prise très au sérieux
par les compagnies d’assurances.

Addiction
L’Europe toujours plus accro aux terres rares 99 % des terres rares utilisées
sur le Vieux Continent, indispensables à la transition écologique, sont importées
de Chine. Une dépendance dangereuse !

En retraite : Grande distribution : la fin de l’eldorado chinois Après Carrefour, Auchan a annoncé son retrait de Chine, le plus grand marché du monde. La fin d’une époque !

Si l’époque où les distributeurs alimentaires plantaient triomphalement leur drapeau en Chine semble bel et bien révolue, les débouchés ne sont pas fermés pour toutes les entreprises du secteur. Censé devenir le plus gros marché au monde devant les Etats-Unis cette année (à hauteur
de 5 000 milliards de dollars), le pays suscite toujours l’appétit des Occidentaux.
Decathlon est bien placé pour le savoir. Le groupe d’habillement sportif français y
réalise un quart de ses ventes et a fait de la Chine un axe prioritaire de son développement. Sam’s Club, filiale de l’américain son positionnement premium. Et l’américain Costco ou l’allemand Aldi, arrivés sur le marché l’an dernier, espèrent bien réussir à y faire leur trou. gros effort pour penser en amont la localisation des magasins et comprendre comment fonctionne le consommateur
chinois. Aldi est arrivé avec une offre très numérique développée en partenariat
avec Tencent. Cela paie », indique Flavie Nguyen, du cabinet A. T. Kearney. Pour
Auchan, Carrefour, Tesco et Metro, l’aventure dans l’empire du Milieu s’est
arrêtée. Mais les Européens n’en ont sans doute pas terminé avec les groupes
locaux. « Alibaba et Tencent atteignent un plafond en Chine. Ce n’est qu’une
question de temps avant qu’ils lorgnent l’Europe », pointe Clément Genelot. Avec
pour ambition de venir à leur tour y planter leur drapeau.
exploitant un vaste réseau de quelque 480 magasins. Une machine bien huilée.
Dans ses meilleures années, cette coentreprise générait un quart du chiffre d’affaires d’Auchan Retail, et une part bien plus importante encore de ses bénéfices. Mais voilà qu’après ses noces de porcelaine avec Sun Art, le français fait ses bagages. Invité à faire le bilan de l’aventure,
le président d’Auchan Retail, Edgard Bonte, traduit le sentiment mitigé qui doit prédominer du côté du siège de Croix (Nord) : « Marché inspirant, [la Chine] n’en reste pas moins très spécifique dans son fonctionnement comme dans ses écosystèmes digitaux. Dans ce contexte, Alibaba nous est apparu comme le plus à même de faire grandir Sun Art », a-t-il détaillé par voie de communiqué.
« Un choix sans regret », assuret- on du côté du groupe. Et pour cause,
Auchan ne repart pas bredouille. Les 3,4 milliards de dollars récupérés auprès
d’Alibaba pour sa participation permettront à la firme au rouge-gorge d’accélérer son désendettement. Tout en musclant son développement dans les 12 pays (dont la France) où il opère toujours. Cette rupture marque néanmoins la fin
d’une époque. D’autant que le distributeur nordiste n’est pas un cas isolé. Carrefour, le britannique Tesco ou l’allemand Metro,
trois poids lourds de la distribution européenne, tous arrivés à la fin des années 1990 en Chine, ont quitté le pays ces deux dernières années. L’eldorado des années 2000 et son vaste marché de 1 milliard d’habitants ont des allures de paradis perdu.
« C’est une tendance lourde et globale. Les distributeurs se replient sur leur marché domestique pour préparer la vague du numérique. Ils ont besoin d’argent pour L’essor du e-commerce local explique notamment le départ de la firme nordiste.
Réseaux sociaux : le salaire de la haine ,L’assassinat de Samuel Paty repose la question de la responsabilité des plateformes. Malgré des efforts, leurs algorithmes continuent de polariser la société.

Fukushima en eaux troubles Quelque 1,23 million de mètres cubes d’eau
radioactive se sont accumulés sur le site de la centrale. Les autorités nippones
s’orientent vers leur rejet dans le Pacifique.

Covid-19
Les tests rapides, entre espoirs et inquiétudes ,Le déploiement à grande échelle de cette nouvelle arme antivirus va à l’encontre de l’avis de la Haute Autorité de santé. Moins de degrés et plus d’argent ,Peut-on concilier hausse
du pouvoir d’achat et limitation du réchauffement climatique ? Une question majeure.

Régis Debray :
« Nous sommes devenus une banlieue des Etats-Unis, plus ou moins pittoresque »
Avènement de l’écologie, rapport au progrès, étiolement de la laïcité…

Usa; lors de la campagne électorale , l'un accusa l’autre de la responsabilité de ces exactions. Trump accusa Biden de téléguider les « antifa » ; Biden accusa Trump de piloter les milices paramilitaires. Trump demanda à l’une de ces factions, les Proud Boys : « Stand back and stand by » (« reculez et tenez-vous prêts »). L’appel fut perçu comme un aveu. Il fut très commenté, puis on passa
l’éponge : après tout, les milices sont un phénomène connu aux Etats-Unis, quasiment un folklore favorisé par l’autorisation dans maints Etats du port d’armes visible. En réalité, ce moment résuma de façon troublante
ce qu’il advient d’une démocratie qui laisse dépérir la dignité de la parole. A l’éructation, à l’agression verbale, au vocabulaire rudimentaire,
à l’évanouissement de la civilité démocratique exposés pendant ces débats télévisés correspond – physiquement, concrètement – le déchaînement sur le terrain de soldats de rencontre, de mercenaires avides de dessouder
leurs concitoyens. Ces « débats » sont apparus comme l’avers d’une médaille dont le revers est visible dans les rues de Seattle, de Portland ou de Chicago. A la démission morale que traduit le délitement du verbe répondent les
échauffourées anarchiques et nocturnes des partisans aveuglés. Ils n’ont plus de mots, mais ils ont des troupes. Habitué à la brièveté infantile du tweet ou à la formule
en forme d’uppercut, gavé de slogans et de punchlines, le citoyen des démocraties modernes s’est lassé des discours circonstanciés. Il est bombardé de messages qui le confortent dans ses préjugés. Le doute qui justifie le débat est évincé par les modalités contemporaines de la communication politique. L’entre-soi des groupes fermés sur les réseaux sociaux attise les fanatismes
qu’apaiserait une discussion ouverte. L’inattention portée à la langue finit par donner à penser que celle-ci n’est au fond que le vecteur
neutre d’idées qu’on pourrait aussi bien exprimer
en n’importe quel idiome. C’est ignorer que la langue n’est pas un code, mais une mémoire, une culture, et qu’elle est porteuse, en son fond, d’une
éthique. N’est-ce pas ce qu’on constate lorsqu’un Robert Badinter s’exprime ? La justesse de la langue est la condition d’énonciation d’une morale elle-même juste.
C’est en retrouvant la précision, l’articulation, la complexité
des rouages de la langue que nous armerons les esprits
contre les fanatismes et les simplifications tyranniques.
La langue exacte n’est pas seulement une condition
de la liberté d’expression, elle est expression de notre liberté.
« Si nous ne pouvons rendre dans nos journaux, nos lois et nos
actes politiques une certaine clarté et une certaine précision
du sens des mots, nos vies se rapprocheront de plus en plus
du chaos », écrivait George Steiner. Cet été, près de 4 millions
de vérifications de demandes de validation d’un achat d’arme
à feu ont été adressées au FBI. C’est un record historique.
Quand la parole désarme, les armes parlent. W
La mission à laquelle Samuel Paty avait voué sa vie
était de faire que l’Agora ne devînt pas un champ
de bataille. Il s’assurait que la parole libre admette
son corollaire, le contradictoire. Le langage
est un outil de paix civile. Son appauvrissement
est au contraire promesse de violence. La campagne
présidentielle américaine est là pour nous le rappeler.
Peu de Français auront suivi les deux débats qui ont opposé
Trump à Biden, le 30 septembre et le 22 octobre. Ils auraient
été édifiés, pourtant. Dans les deux cas frappa la stupéfiante
médiocrité de l’exercice. Tous les sujets furent abordés
à coups d’assertions brutales, les attaques ad hominem
les plus graves furent assénées à coups de marteau,
les fake news que propagent les réseaux sociaux furent
recyclées sans vergogne. Mais il y eut plus encore.
Lors du débat du 30 septembre, il fut question des bandes
armées qui offrent en pleine campagne le spectacle
d’une intense guérilla urbaine. Chaque candidat imputant toutes ces affaires


   
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