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L'agriculture de l'Union européenne
L'Union européenne est la première puissance agricole mondiale. En 2016, la production agricole européenne représente environ 405 milliards d'euros. ... Les céréales représentent 10,7% de la production agricole totale, la France en étant de loin le plus important producteur, suivie de l'Allemagne et de la Pologne.
L'Union européenne est la première puissance agricole mondiale. En 2016, la production agricole européenne représente environ 405 milliards d'euros. L’État européen y contribuant le plus est la France (17% du total de l’UE), suivie de l’Italie, de l’Allemagne, de l’Espagne, du Royaume-Uni, des Pays-Bas et de la Pologne. Ensemble, ces sept États membres représentent environ les trois quarts de la production agricole totale de l’UE.
Les céréales représentent 10,7% de la production agricole totale, la France en étant de loin le plus important producteur, suivie de l’Allemagne et de la Pologne. Elle est également le premier producteur de bovins, tandis que l'Allemagne et l'Espagne comptabilisent le plus grand nombre de porcs. Plus d’un mouton sur 4 est élevé au Royaume-Uni.
Les boissons, vins et alcools représentent la principale valeur des exportations agricoles (25 milliards d'euros en 2014), suivis par le lait et les produits laitiers (11 milliards d'euros) et les préparations à base de céréales (10 milliards d'euros).
Le nombre d'exploitations européennes était de 10,8 millions en 2013, la surface agricole atteignant alors 174,3 millions d'hectares, soit environ 40% du territoire européen.
La pêche européenne (capture et aquaculture) représente environ 6 millions de tonnes en 2015. La pêche, l'aquaculture et la transformation des produits de la mer contribuent à moins de 1% du PIB de l'Union, et emploient environ 400 000 personnes. L'Union est le premier importateur mondial de poissons, fruits de mer et produits de l’aquaculture : plus de 60% des besoins de l'UE en produits de la pêche proviennent de pays tiers.
L'emploi dans le secteur agricole en Europe
En Europe, l'agriculture biologique occupe 7% des terres cultivées
Les émissions de gaz à effet de serre d'origine agricole
Politique agricole commune : comment ça marche ?
La Politique agricole commune (PAC) a été créée en 1962, dans le but de moderniser et de développer l'agriculture européenne. Depuis, ses objectifs ont évolué pour mieux prendre en compte le respect de l'environnement, la qualité de l'alimentation et l'aménagement des territoires à travers le développement rural. Principale dépense de l'UE, la politique agricole est l'un des domaines dans lequel l'intégration a été la plus poussée.
Elle repose principalement sur un système de soutien aux revenus des agriculteurs, auquel s'ajoutent des outils de gestion économique et des mesures en faveur du développement rural.
Les aides directes aux agriculteurs représentent aujourd'hui le principal instrument de la PAC (environ 70% du budget). Elles visent à donner aux agriculteurs un revenu minimal garanti, indépendamment de leur production.
Une organisation commune des marchés agricoles (OCM) régit la gestion des marchés, les normes de commercialisation des produits et les exportations et les importations de l'UE (subventions à l'exportation, intervention publique et stockage, aides à la production, quotas...).
Inaugurée en 2003, la politique de développement rural souhaite maintenir le dynamisme socio-économique des territoires ruraux.
Cet objectif est inscrit notamment dans le second pilier de la PAC, à travers le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER). Il correspond à environ 25% du budget total de la PAC et finance les programmes correspondant aux 6 priorités fixées par l'Union européenne pour la période 2014-2020. Il s'agit entre autres du soutien à l'innovation dans les secteurs agricoles, au développement économique des zones rurales ou encore à l'organisation de la chaîne alimentaire.
En parallèle, l'Union européenne et les Etats membres complètent leurs actions en faveur du développement rural à travers 4 autres fonds :
Le fonds de développement régional (FEDER);
Le fonds social européen (FSE);
Le fonds de cohésion;
Le fonds de la pêche (FEAMP);
Ces fonds financent quant à eux un large panel de mesures allant de l'aménagement du territoire au maintien de la biodiversité, en passant par l'entretien des paysages.
Le budget de la PAC
La PAC représente environ 40% du budget de l'Union européenne. Sur la période 2014 – 2020, il est de 362,8 milliards d'euros, répartis en 278 milliards d'euros d'aides directes et de soutien au marché, et 85 milliards d'euros pour le développement rural.
La France bénéficie d'une enveloppe d'environ 7 milliards d'euros d'aides directes par an, et 2,4 milliard d’euros par an pour le développement rural.
Quelques livres références pour mieux comprendre ,l'importance de l'agriculture:
"30 jours pour comprendre l'Europe" : La politique agricole commune (PAC) [n°14]
Politique agricole commune : comment ça marche ?
Histoire de la politique agricole commune
L'alimentation, un défi pour l'Europe
AOP, IGP, STG : à quoi servent les indications géographiques européennes ?
Budget de l'UE : à qui profite la PAC ?
La PAC des origines à nos jours
Mentionnée dès 1957 dans le traité de Rome, la Politique agricole commune a été mise en place en 1962. Elle reflète, à l'époque, la nécessité d'augmenter la production alimentaire dans une Europe dévastée par des années de guerre.
Au terme de longues négociations, la PAC voit le jour en 1962 avec l'instauration de trois instruments fondamentaux (taxes à l'importation, prix garantis et restitutions aux exportations) permettant d'écouler la production agricole quelle que soit sa quantité : vendue sur le marché interne, rachetée par la Communauté ou exportée dans les pays tiers.
Rapidement, la PAC remplit ainsi ses objectifs : elle stabilise les prix, augmente les revenus des agriculteurs, assure l'approvisionnement à un coût raisonnable pour les consommateurs, et augmente considérablement la productivité et la production agricoles de la Communauté.
Mais elle montre également ses effets pervers à partir des années 1970 : explosion des coûts de gestion de la surproduction, négociation du rabais britannique, reproche de concurrence déloyale de la part des pays tiers, effets néfastes sur l'environnement… afin de juguler la surproduction, les Européens mettent alors progressivement en place plusieurs mesures (quotas laitiers, primes à la diversification ou au gel des terres, développement rural, mais surtout "découplage" des aides aux producteurs en remplaçant les prix garantis par des aides directes non liées à la production).
A nouveau réformée en 2013, la PAC donne plus de flexibilité aux Etats dans l'orientation des aides aux agriculteurs. Un système d'aides à l'hectare est prévu pour 2019 et des enveloppes nationales et régionales sont prévues pour réduire les écarts importants entre les aides que perçoivent les agriculteurs. La PAC fait aussi l'objet d'un "verdissement", 30% des aides directes étant ainsi liées au respect de pratiques agro-environnementales. Enfin, en cas de crise, la Commission européenne peut temporairement autoriser les producteurs à gérer les volumes mis sur le marché.
Et la situation de l'agriculteur actuelle face aux groupes mondiaux de l'agro-alimentaire ?
Alors que la France, premier producteur agricole européen, dresse sa feuille de route 2018-2022 pour tenter de répondre à la crise qui mine une partie de son agriculture, Toute l'Europe fait le point sur la situation des agriculteurs en Europe.
Du côté des agriculteurs français, les tensions qui s'exercent sur le secteur se font également durement ressentir. Selon les chiffres de la Mutualité sociale agricole – le régime qui gère la protection sociale des agriculteurs – en 2016 ils seraient un tiers à avoir touché une rémunération mensuelle de moins de 350 euros (cette moyenne comprend également le revenu des agriculteurs exerçant une double activité, l'agriculture n'étant pas toujours la principale). Par ailleurs, 296 agriculteurs français auraient mis fin à leurs jours entre 2010 et 2011, d'après une étude de l'Agence de santé publique.
Deux jours avant l’ouverture du Salon de l’agriculture, le président de la République reçoit, jeudi 22 février, 1000 agriculteurs à l’Elysée. Plusieurs sujets sur la table doivent être abordés parmi lesquels les accords commerciaux entre l’UE et le Mercosur. Le nouveau projet français consistant à redessiner les lignes délimitant les régions éligibles à des fonds d'aide de l'UE en tant que zones défavorisées inquiète également les agriculteurs.
Quant aux producteurs des autres Etats membres, si tous ont été touchés par les crises successives, certains ont su miser sur des stratégies agricoles efficaces pour redynamiser et mieux préserver leur agriculture.
"Flexibilité", "fermes usines" ou "production à forte valeur ajoutée" : le cas du secteur du lait
Crise de 2009 et 2015, fin des quotas, ou encore embargo russe, les crises dans le secteur du lait se sont multipliées en Europe ces dernières années. Néanmoins, si certains pays, dont la France, en subissent encore les conséquences, d'autres au contraire ont su en tirer profit.
C'est le cas de l'Irlande. L'île verte est devenue, des suites de la crise et en quelques années, l'un des plus gros exportateurs laitiers d'Europe. Pour Laetitia Vernières chargée d'études aides directes, filières animales, agriculture de montagne au sein de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA), la "prouesse" de l'élevage laitier irlandais est principalement due à la révolution totale opérée dans le modèle de production agricole du pays. "Les Irlandais ont réalisé eux aussi que leur production était à un tournant. Tous les acteurs de la filière se sont rendus compte que s'ils ne se mettaient pas tous autour de la table et arrivaient à faire émerger et partager une stratégie commune, ce serait la mort de leur élevage laitier". La forte volonté politique du gouvernement irlandais a ainsi donné l'impulsion nécessaire à la filière laitière pour parvenir à un véritable consensus et construire une relation gagnant-gagnant entre ses différents acteurs : éleveurs, industriels ou politiques.
En résumé , ayant un beau-frère fermier près de bastogne , il est obligé de faire un deuxième métier pour subsister , menuisier s'il vous plaît , il finit sa journée tous les soirs vers 22h30 , la vie familiale et conjugale c'est devenu un mythe chez lui !
Bonne journée erwin
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