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La chronique pointue d'erwin par harald

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Auteur du sujet  

Chronique du 2 décembre 2020

Présentation de nouvelles personnalités au gouvernement fédéral

Ludivine Dedonder
Cellule stratégique et secrétariat de la Ministre de la Défense
Rue Lambermont 8
1000 Bruxelles
Numéro de téléphone: 
+32 2 441 52 00
Email: 
ludivine.dedonder@mil.be
Ludivine Dedonder, née le 17 mars 1977 à Tournai (Belgique), est une femme politique belge.
Membre du PS, elle est ministre de la Défense depuis le 1er octobre 20202.
Biographie[modifier | modifier le code]
Ingénieure commerciale de formation, elle commence sa carrière en 2000, en tant que présentatrice radio sur Fréquence Wallonie. Passionnée de football, elle rejoint ensuite le service des sports de la RTBF et présente le journal des sports sur NoTélé, la télévision communautaire de la région de Tournai. De 2002 à 2006, elle est conseillère au cabinet du ministre wallon Michel Daerden. En 2006, elle est élue conseillère communale à Tournai, ville dont elle est échevine jusqu'en 2019. Lors des élections fédérales de 2019, elle occupe, dans le Hainaut, la 2e place sur la liste PS pour la Chambre où elle est élue.3

Connaissez vous le néerlandais ?

--------------------------------------------------------------------------------Mathieu Michel
Site Internet: 
https://michel.belgium.be
Cellule stratégique et secrétariat du Secrétaire d’État à la Digitalisation, chargé de la Simplification administrative, de la Protection de la vie privée et de la Régie des bâtiments, adjoint au Premier Ministre
Rue des Petits Carmes 15 - 5ème étage
1000 Bruxelles
Mathieu Michel (/matjø miʃɛl/) est un homme politique francophone belge, né le 18 mai 1979. Il appartient au Mouvement réformateur (MR).
Il est le fils de Louis Michel et le frère de Charles Michel.
Il est élu conseiller provincial du Brabant wallon en 2000, puis devient député provincial six ans plus tard. En 2012, à la tête d'une « coalition violette » avec le Parti socialiste (PS), il est élu président du collège provincial. Il conserve cette charge après les élections de 2018.
Il entre au gouvernement fédéral en octobre 2020, en qualité de secrétaire d'État à la Digitalisation, chargé de la Simplification administrative, de la Protection de la vie privée et de la Régie des bâtiments. Il est ainsi adjoint au Premier ministre libéral flamand Alexander De Croo.
Connaissez vous le néerlandais ?
--------------------------------------------------------------------------------Sarah Schlitz
Cellule stratégique et secrétariat de la Secrétaire d’État à l’Egalité des genres, à l’Egalité des chances et à la Diversité, adjointe au Ministre de la Mobilité
FINTO - Boulevard du jardin Botanique 50 - 5ème étage
1000 Bruxelles
info@schlitz.fed.be
Sarah Schlitz, née le 7 décembre 1986 à Liège, est une femme politique belge, membre du parti écologiste Ecolo. Entre octobre 2012 et octobre 2018, elle est conseillère communale pour le parti Ecolo à la ville de Liège. Entre octobre 2018 et septembre 2019, elle est conseillère communale au sein du mouvement citoyen Vert Ardent.
De 2015 à 2018, elle travaille comme chargée de mission chez Inter-Environnement Wallonie.
Elle est députée fédérale à la Chambre des représentants, en charge des sujets des droits des femmes, de la mobilité et du climat, du 18 octobre 2018 au 1er octobre 2020.
Le 1e octobre 2020, elle est nommée secrétaire d'État belge à l'Égalité des genres, à l'Égalité des chances et à la Diversité1.

Connaissez vous le néerlandais ?

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Christine Mauel Info
info@cmauel.be
Christine Mauel

Christine Mauel, née le 1er juin 1981 à Eupen est une femme politique belge de langue allemande : d'abord brièvement pour Ecolo, ensuite conjointement pour le Mouvement Réformateur et le Partei für Freiheit und Fortschritt. Depuis 2019, elle est députée au Parlement de Wallonie.
Christine Mauel

Fonction
Députée wallonne
Arrondissement administratif de Verviers
depuis le 11 juin 2019
Biographie
Naissance
1er juin 1981 (39 ans)
Eupen
Nationalité
Belge
Activité
Femme politique
Autres informations
Domaine
Politique
Parti politique
Mouvement réformateur
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Biographie[modifier | modifier le code]
Christine Mauel a étudié l'architecture à la Rheinisch-Westfälische Technische Hochschule à Aix-la-Chapelle et à l'Institut d'architecture Lambert Lombard à Liège.
Au cours de sa vie professionnelle, elle est débute en tant qu'architecte indépendante de 2004 à 2007. Elle a ensuite travaillé au sein de la Société de Logement de Service Public NosBau, agréée par la Société wallonne du logement de 2008 à 2019. Elle a d'abord été engagée au sein du service des nouveaux bâtiments et des rénovations. Elle a ensuite été promue Directrice technique en 2011 et Directrice-gérante en 20171.
En janvier 2019, Christine Mauel a été nommée tête de liste Ecolo pour l'Arrondissement de Verviers pour les élections régionales de 20192. Cependant, elle prit la décision de se retirer en tant que tête de liste un mois plus tard suite à un désaccord avec la philosophie prônée par le parti écologiste3.
Elle rejoint quelques semaines plus tard le MR et le PFF où elle a été nommée à la seconde place effective de la liste régionale du MR, menée par le Ministre wallon Pierre-Yves Jeholet, expliquant que sa décision de rejoindre Ecolo était précipitée4. En rejoignant le PFF, elle a également été candidate aux élections au Parlement de la Communauté germanophone, menée par la Ministre germanophone Isabelle Weykmans 5 .
Le 26 mai 2019, Christine Mauel a été élue députée wallonne avec un score de 4.674 voix de préférence6. Cependant, elle n'a pas été élue au Parlement de la Communauté germanophone7. En prêtant d'abord serment en langue allemande à Namur, Christine Mauel siège en tant que membre avec voix consultative au Parlement de la Communauté germanophone mais ne peut pas siéger au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles8. Elle est remplacée au sein de cette dernière assemblée successivement par Charles Gardier et par Stéphanie Cortisse, à la suite de la nomination de Pierre-Yves Jeholet en tant que Ministre-Président du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles9.
Connaissez vous le néerlandais ?

On exige que le citoyen candidat dans la fonction publique soit bilingue , par contre certains édiles politiques , ne parlent pas le néerlandais ,un scandale de plus !!

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La Belgique va recevoir ce mardi un premier prêt européen de 2 milliards d'euros
La Belgique recevra ce mardi une première tranche de 2 milliards d'euros de prêts du programme "SURE" de la Commission européenne, qui soutient les États confrontés au chômage partiel pour protéger leur marché de l'emploi touché par la crise sanitaire, a indiqué lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, dans un entretien avec la VRT.Le pays a droit à 7,8 milliards d'euros de prêts à taux avantageux, grâce à ce programme dont l'ampleur peut monter jusqu'à 100 milliards.

Éviter les licenciements
"Nous voulons protéger les entreprises saines en leur disant de ne pas licencier leurs travailleurs, en préservant les expertises et les compétences dans l'entreprise, malgré les difficultés de cette période", a commenté Mme Von der Leyen dans cet entretien en ligne avec VRT NWS.

Répartition de l’aide européenne
Des 7,8 milliards d'euros de soutien "SURE" à la Belgique, 6,21 milliards portent sur des mesures fédérales, le reste sur des mesures des entités fédérées. Le programme peut aider à couvrir les coûts directement liés à la création ou à l'extension de dispositifs nationaux de chômage partiel mais aussi d'autres mesures similaires mises en place pour les travailleurs indépendants.

Relance de l’économie européenne
SURE fait partie d'un paquet de plus de 500 milliards d'euros sur lequel se sont accordés les États membres au printemps pour répondre aux premières conséquences de la pandémie de coronavirus. Les Vingt-sept se sont en outre entendus cet été sur un programme de relance de l'économie européenne de 750 milliards d'euros.

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Les propos de Frank Vandenbroucke sur la fermeture des commerces font jaser
MISE À JOURDans une intervention à la télévision flamande, Frank Vandenbroucke (sp.a) a affirmé que la fermeture des commerces non-essentiels avait été décidée pour créer un “électrochoc”. Des propos qui ont fait bondir la N-VA, notamment. “Nous partions du principe que le Premier ministre et le ministre de la Santé se basaient sur la raison et la science. On ne dirait pas”, a dénoncé Bart De Wever, le président de la N-VA, sur Twitter.Interrogé vendredi dans l’émission Terzake (VRT) sur la réouverture des commerces, le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (sp.a) a estimé que cela ne représentait pas un grand risque épidémiologique “si cela se fait d’une manière très contrôlée”.

Quand le journaliste lui a alors demandé pourquoi le gouvernement avait pris la décision de les fermer, le socialiste flamand a répondu que c’était avant tout pour créer un “électrochoc”. “Il faut vraiment obtenir un électrochoc et cela implique de dire que tous les magasins non-essentiels doivent fermer immédiatement”.

La recherche d’un choc psychologique davantage qu’un réel objectif de santé publique, donc? “Je pense que c’était en fait une bonne décision. À un moment donné, il faut dire ‘stop, on arrête’”, a conclu Vandenbroucke.

Les propos de Frank VDB ont provoqué de vives réactions, notamment de la part de la N-VA mais aussi au sein du cdH.

“Nous partions du principe que le Premier ministre et le ministre de la Santé se basaient sur la raison et la science. On ne dirait pas. Si vous voulez ruiner les petites et moyennes entreprises et faire disparaître le soutien aux mesures, alors c’est la bonne façon de procéder”, a pesté Bart De Wever (N-VA), le bourgmestre d’Anvers.

Catherine Fonck (cdH) parle d’une interview “surréaliste”. “Quel cynisme face à tous ceux qui sont aujourd’hui laminés par la perte de leur activité”, a déploré la députée fédérale. François De Smet, le président de DéFi, a lui aussi critiqué les propos.Le ministre explique tranquillement que les commerces auraient pu rester ouvert, mais qu'il fallait créer un "choc".
Arrêtons d'infantiliser les citoyens. La population acceptera des mesures dures si elles sont justifiées et expliquées. Pas si elles sont prises au vogelpik.
En réponse à De Wever, le président de l’Open VLD Egbert Lachaert a tenu à signaler que Jan Jambon, le ministre-président flamand, avait lui aussi approuvé cet “électrochoc” par la fermeture des magasins en comité de concertation. Ce que Jambon lui-même a reconnu dans une interview au journal De Tijd.Nécessaire”, selon Somers
Dimanche, l’infectiologue flamande Erika Vlieghe avait confirmé au micro de la VRT que la fermeture des magasins était une décision politique, le shopping ne présentant sans doute pas de risque particulier si l’on évite de s’agglutiner et que l’on suit quelques règles.

Le vice-ministre-président flamand Bart Somers a quant à lui défendu la décision de fermer pour un mois les commerces non-essentiels, “nécessaire” selon lui. “Notre système de santé était sous haute pression. (...) Nous devions intervenir de manière drastique et tout faire pour éviter les contacts”, a-t-il estimé lundi.

De nombreux internautes ont également réagi avec une certaine stupéfaction aux propos du ministre de la Santé. Pour rappel, les magasins non-essentiels rouvriront leurs portes sous conditions strictes mardi/demain.L’UCM: “Une déclaration maladroite ou scandaleuse”
L’Union des classes moyennes urge les autorités à revoir leur communication, “qui manque de clarté et de cohérence”, après l’aveu du ministre Vandenbroucke sur le risque mineur que représentaient les commerces dans la propagation du virus, pourtant fermés pendant un mois. L’UCM demande donc la reprise des métiers de contact (coiffure, esthétique...) et des agences de paris le 15 décembre. “Ils ne peuvent pas rester à l’arrêt pour provoquer ‘un choc psychologique’ mais seulement si le risque sanitaire est sérieux, ce qui n’est certainement pas démontré aujourd’hui”, estime la fédération.

Le ministre Vandenbroucke avait indiqué récemment que le fait de faire des emplettes dans les magasins ne présente a priori “pas de grand risque” d’augmenter la propagation du coronavirus, si cela se fait de manière contrôlée. La fermeture des commerces non-essentiels a tout de même été décrétée fin octobre, car il fallait provoquer un “choc” dans la population, démontrer qu’il fallait agir avec force. Des propos qui ne cessent de créer des remous, du côté politique mais aussi chez les commerçants, qui sont aujourd’hui en colère, indique l’UCM.

“Cette déclaration - maladroite ou scandaleuse - a mis le feu aux poudres auprès des commerçants. Empêcher des citoyens de travailler, les priver de leurs revenus, est une décision grave qui ne peut se justifier qu’en cas de nécessité. Il n’y a pas d’activité ‘non-essentielle’ pour ceux qui l’exercent et leurs clients. Ce n’est pas la bonne manière de faire adhérer la population aux mesures de prudence sanitaire”, estime la fédération.

“Un Comité de concertation tardif et filandreux”
Elle déplore encore que le dernier comité de concertation était “une nouvelle fois tardif et filandreux” et ne présentait pas de décisions claires dans tous les cas. “Jouer au détective pour savoir si l’on peut rouvrir, et dans quelles conditions, donne le sentiment d’être tenu pour quantité négligeable et provoque le rejet”, relève-t-elle.

Les professionnels des métiers de contact et des agences de paris ne peuvent pas à nouveau faire les frais d’une décision qui n’est pas basée sur des faits scientifiques.

L’UCM demande aussi des perspectives claires pour l’horeca, les cinémas et les théâtres, ainsi que pour tous les autres lieux où des précautions sanitaires sont possibles. “Une gestion sérieuse de l’épidémie doit permettre de connaître les lieux et comportements à risques et d’agir de façon ciblée. Les entrepreneurs ne peuvent pas aborder 2021 sans savoir quand et comment ils pourront rouvrir et sur quelles aides ils pourront compter”, conclut-elle.

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La Belgique va recevoir ce mardi un premier prêt européen de 2 milliards d'euros
La Belgique recevra ce mardi une première tranche de 2 milliards d'euros de prêts du programme "SURE" de la Commission européenne, qui soutient les États confrontés au chômage partiel pour protéger leur marché de l'emploi touché par la crise sanitaire, a indiqué lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, dans un entretien avec la VRT.Le pays a droit à 7,8 milliards d'euros de prêts à taux avantageux, grâce à ce programme dont l'ampleur peut monter jusqu'à 100 milliards.

Éviter les licenciements
"Nous voulons protéger les entreprises saines en leur disant de ne pas licencier leurs travailleurs, en préservant les expertises et les compétences dans l'entreprise, malgré les difficultés de cette période", a commenté Mme Von der Leyen dans cet entretien en ligne avec VRT NWS.

Répartition de l’aide européenne
Des 7,8 milliards d'euros de soutien "SURE" à la Belgique, 6,21 milliards portent sur des mesures fédérales, le reste sur des mesures des entités fédérées. Le programme peut aider à couvrir les coûts directement liés à la création ou à l'extension de dispositifs nationaux de chômage partiel mais aussi d'autres mesures similaires mises en place pour les travailleurs indépendants.

Relance de l’économie européenne
SURE fait partie d'un paquet de plus de 500 milliards d'euros sur lequel se sont accordés les États membres au printemps pour répondre aux premières conséquences de la pandémie de coronavirus. Les Vingt-sept se sont en outre entendus cet été sur un programme de relance de l'économie européenne de 750 milliards d'euros.
 Les ministres des Finances s’accordent sur la réforme du Mécanisme européen de stabilité
Les ministres des Finances de l'Union européenne se sont accordés lundi soir, lors d'un Eurogroupe en format élargi, sur la réforme du Mécanisme européen de stabilité, ont annoncé les services du président de l'Eurogroupe, Paschal Donohoe.
Les ministres de la zone euro sont d'accord d'avancer sur un paquet de mesures réformant le MES, a confirmé le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, dont le pays assure la présidence du Conseil de l'Union européenne.
Le Mécanisme européen de stabilité (MES) avait été lancé au début des années 2010 par les 19 Etats partageant la monnaie unique, afin de venir en aide aux Etats menacés par la crise de la dette.
Sa réforme "doit aider à renforcer l'euro et le secteur bancaire européen dans son ensemble", a commenté M. Scholz.

Car à cette réforme était liée l'instauration d'un filet de sécurité (une réserve de fonds supplémentaire) au cas où serait insuffisant le "mécanisme de résolution unique", qui doit permettre de soutenir une banque défaillante en affectant le moins possible le contribuable et l'économie réelle. Il devrait être introduit dès 2022, deux ans avant l'agenda prévu.
Un pré-accord sur le MES avait déjà été dégagé en décembre 2019, mais il avait buté sur des réticences de l'Italie, avant que le dossier ne soit rattrapé par la crise sanitaire.
Le gouvernement wallon dégage 202 millions supplémentaires pour soutenir les entreprises
Le gouvernement wallon a adopté jeudi un nouveau plan de soutien financier aux entreprises wallonnes “non essentielles” contraintes de fermer leurs activités en raison de la seconde vague pandémique.
“Le but n’est pas de remplacer leurs revenus habituels, mais de les aider le mieux possible à garder la tête hors de l’eau et à traverser cette crise épouvantable”, a commenté le ministre-président wallon Elio Di Rupo (PS) lors d’une conférence de presse jeudi.
Ces aides financières forfaitaires, qui s’élèveront à 202 millions d’euros au total, seront modulées en fonction de la taille des entreprises.
Ainsi, les indépendants travaillant seuls toucheront un montant de 2.250 euros. L’aide sera portée à 3.750 euros pour les entreprises employant d’une à quatre personnes, à 5.250 euros pour celles comptant entre 5 et 9 travailleurs. Au-delà de dix employés, l’aide forfaitaire sera de 6.750 euros. Quelque 60.000 bénéficiaires potentiels ont été identifiés.
Cette indemnité pourra être cumulée avec la mesure basée sur la perte du chiffre d’affaires (appelée mesure “vague 4").
21 millions d’euros pour les communes
Le gouvernement wallon mobilisera en outre quelque 36 millions d’euros pour aider les asbl à caractère économique exerçant une activité impactée par la crise sanitaire.
L’arc-en-ciel wallon a dans la foulée décidé de dégager 21 millions d’euros au bénéfice des communes wallonnes afin qu’elles puissent réduire ou annuler certaines taxes qu’elles appliquent en temps normal à certains acteurs économiques sur leur territoire.
Il en sera ainsi des taxes “débit de boissons” et “terrasses” que les communes appliquent aux cafetiers et restaurateurs, aux “droits de place” réclamés aux maraîchers et aux forains, ainsi que la taxe sur les chambres d’hôtels.
Coût global de 2,5 milliards
Par ailleurs, pour éviter que les personnes précarisées par la crise ne se retrouvent sans eau, gaz ou électricité en cette période hivernale, l’exécutif wallon a décidé d’interdire jusque fin mars toute décision de coupure de fournitures aux particuliers. D’autres mesures sociales sont prévues pour garantir à tous la distribution d’énergie. L’ensemble de ces mesures coûtera dix millions d’euros.
Ce nouveau plan d’aides présenté jeudi représente un montant total de 328 millions d’euros, qui seront trouvés au sein même du budget wallon, et non financé par l’emprunt, a précisé de son côté le ministre wallon du Budget, Jean-Luc Crucke (MR).
Depuis le début de la pandémie, la Région a accordé des aides pour près de 900 millions d’euros déjà aux acteurs économiques du sud du pays.
Le coût global de la crise sanitaire pour la Wallonie, à savoir les dépenses supplémentaires mais aussi les pertes de recettes, est estimé à ce stade à pas loin de 2,5 milliards d’euros. 
Un site en cours en dépollution dans la région de Charleroi, d’autres vont suivre en 2021
Durant cette année particulière marquée par une crise sanitaire sans précédent, la Société Publique d’Aide à la Qualité de l’Environnement (SPAQuE) a adopté de nouvelles règles sur ses chantiers afin de pouvoir poursuivre ses travaux tout en garantissant la sécurité de son personnel et de ses partenaires. Si certains chantiers ont dû être stoppés au début de la crise sanitaire au printemps dernier, ils ont rapidement repris et n’ont plus connu d’arrêt “grâce à l’adoption de règles strictes, notamment en matière d’hygiène ou d’utilisation du matériel, et à la réorganisation des espaces communs sur chantier, tant pour les membres de SPAQuE que pour les sous-traitants.”

Malik Hadrich 30-11-20, 17:17
1
Pas moins de neuf sites, répartis sur l’ensemble du territoire wallon, sont aujourd’hui en cours de réhabilitation. C’est ce qu’annonce la SPAQuE dans un communiqué. Parmi ces sites, un seul concerne la région de Charleroi. Il s’agit de celui de l’Usine à gaz, à Châtelet qui est en cours d’assainissement.

Toutefois, plusieurs nouvelles opérations débuteront dès le premier trimestre 2021 et deux d’entre elles se dérouleront au Pays Noir: l’assainissement du site Lumat à Charleroi et la dépollution des sols du site Aciérie et Minière de la Sambre Sud (AMS Sud) à Charleroi également.

Autres projets
Enfin, parallèlement à ces nombreux chantiers, la SPAQuE rappelle qu’elle poursuit ses projets dans les domaines des énergies renouvelables, des investigations des sols, etc. Elle continue aussi de proposer son expertise auprès des Villes et communes, intercommunales, ports autonomes au travers, notamment, de la mise en place d’une centrale d’achat. À ce jour, celle-ci compte déjà 36 adhérents.

La fermeture des commerces non essentiels était-elle nécessaire ? Retour sur une polémique qui sape la confiance…n politique, qui ne reposait pas sur des données sanitaires tangibles. Une partie de la classe politique s’indigne, la N-VA en tête. Mais la plupart des partis sont pourtant représentés dans le Comité de concertation.

Dans l’actu : l’approche stricte du Comité de concertation a été vivement critiquée par Bart De Wever, président de la N-VA, et principal parti d’opposition du gouvernement fédéral. Il s’est déchainé sur les réseaux sociaux.

Lire aussi : Les commerces non-essentiels rouvrent, Noël en tout petit comité : voici toutes les mesures d’application le 1er décembre

‘Pour qui se prend Bart De Wever?’ : cette phrase a été lâchée il y a déjà deux semaines par le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (sp.a) à l’adresse de l’homme politique le plus puissant de Flandre. Il s’agissait d’un débat dans un autre contexte – celui sur le dossier de la sortie du nucléaire. Mais il révélait politiquement une chose: la confiance retrouvée de la gauche au nord du pays. Les socialistes flamands se sentent à leur place dans la coalition Vivaldi et n’ont pas peur de s’attaquer au plus grand parti du pays.
Mais cette critique n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Bart De Wever a saisi une occasion en or de répliquer. Et il n’a pas fait dans la dentelle. En cause, une interview du même ministre de la Santé accordée ce week-end à la VRT.
Vandenbroucke y explique que la décision de fermer les commerces non essentiels – qui a couru dès début novembre – était une ‘décision-choc’ pour envoyer un signal à la population, et non une décision motivée par des données sanitaires. Les commerces n’étant pas particulièrement un foyer de contaminations, ont reconnu plusieurs experts, Erika Vlieghe en tête.
Ce passage de l’interview du ministre socialiste a été épinglé par la N-VA sur les réseaux sociaux. Bart De Wever saisit la balle au bond: ‘Nous supposions que les décisions du Premier ministre et du ministre de la Santé étaient basées sur la science et la raison. Si vous voulez achever les commerçants et saper le soutien de la population aux mesures, vous ne devez pas vous y prendre autrement.’
© Fournis par Business AM
C’est la première vraie critique de Bart De Wever sur la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement De Croo. En fait, il avait été convenu avec le bourgmestre d’Anvers ‘de ne pas jouer à des jeux politiques’ autour du coronavirus. Le contrat est donc rompu.
En coulisse, ça fait déjà un certain temps que le leader de la N-VA est ennuyé par l’approche ‘dogmatique’ et ‘exagérée’ du ministre de la Santé. Pour lui, l’équipe fédérale ne prend pas assez en compte l’impact économique des mesures, qui touchent encore davantage la Flandre que le reste du pays.
Cependant, attaquer les mesures sanitaires, c’est aussi s’en prendre au ministre-président flamand, Jan Jambon (N-VA). Après tout, ces mesures sont décidées au sein du Comité de concertation, dans lequel la plupart des partis sont représentés, tant en Région qu’au fédéral.
Les pressions au sein même de la N-VA sont importantes. Sur Twitter, un groupe de députés nationalistes a exprimé sa colère face à l’attitude de Vandenbroucke, tout en touchant indirectement le Premier ministre flamand, forcément.
Vandenbroucke est dans le collimateur
L’expérimenté ministre de la Santé, revenu au-devant de la scène politique par la grande porte, fait grincer des dents. Rue de la Loi, il est surnommé par certains comme ‘le Premier ministre de l’ombre’. Il est vrai que la décision de fêter Noël en comité très restreint porte son empreinte. ‘Moralisateur’, ‘hautain’… les qualificatifs employés par ceux qui le critiquent sont révélateurs d’une certaine fatigue face à son attitude.
La N-VA n’est pas isolée. Au sein du MR, certains voulaient assouplir les mesures encore davantage, au CD&V aussi. Même Elio Di Rupo a exercé une certaine pression. Mais ‘les Noëlistes’ ont fini par plier, en obtenant la réouverture des commerces non essentiels en contrepartie.
Pourtant, en Allemagne, on célèbrera la fête de Noël à dix personnes. La France a également assoupli ses règles, il n’y a jamais vraiment eu de bulle sociale dans l’Hexagone. En fait, c’est simple, la Belgique appliquera les règles les plus strictes d’Europe occidentale durant les fêtes.
Mais Vandenbroucke sait qu’il n’est pas seul. Il a reçu le soutien de nombreux experts ‘pour les décisions courageuses’ de vendredi dernier.
Cacophonie
Ce qu’il ressort sans doute de plus néfaste suite à cette polémique, c’est une certaine cacophonie. Ce matin sur Radio 1, Bart Somers (Open VLD) est venu au secours de la décision de fermer les magasins non essentiels: ‘Je pense que c’était vraiment nécessaire. Notre système était sous une pression extrême. Nous devions intervenir de manière drastique. Cela a donc été décidé à juste titre. Il fallait tout faire pour éviter les contacts.’ Du côté des libéraux francophones, Georges-Louis Bouchez et Denis Ducarme ont ouvertement remis en cause le ministre de la Santé dans la Dernière Heure. Le président du MR demande même ‘une objectivation des décisions par des données scientifiques’. L’ancien ministre des indépendants demande lui à Vandenbroucke de ‘rendre des comptes’.
La population peut se montrer déconcertée. Les commerçants doivent eux tomber des nues. Qui croire, que croire? Cette communication double ne favorisera pas le soutien de la population aux mesures, c’est une certitude.
Enfin, on se demande de plus en plus à quoi sert finalement ce Comité de concertation, si les responsables politiques ne s’y concertent pas davantage. Chaque sortie politique contradictoire donne une opportunité de ne pas suivre les mesures.
‘L’équipe des 11 millions de Belges’ reste avant tout un slogan.

Harald


   
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