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Sur le net je n'ai pas toujours lu de beaux commentaires sur nos mères (et pères). J'ai même à plusieurs reprises entendu que certains disent: "Je déteste ma mère"
ce qui est surprenant venant d'une personne qui lui doit la vie.
Il est certain que nos parents, ne sont pas parfaits, et plus encore, plusieurs ont des choses graves à se reprocher, mais est-ce une raison de ne pas les aimer, et de ne plus vouloir les voir. Même les mères qui ont dû abandonner leurs enfants,pour la plupart c'est avec un coeur brisé par la douleur, qu'elles ont dû le faire.
Donc, comment détester une mère ?
Younes, je pense que même si la maman n'a pas bien rempli son contrat vis à vis de ses enfants, elle reste tout de même une "Maman".
Par contre, une mère qui maltraite ou tout autre forme de sévices "moraux ou physiques" ne mérite plus ce titre.
L'abandon est quelque fois obligé pour le bien-être des petits.
Notamment dans un divorce si l'on voit les policiers se rendrent au domicile de l'enfant afin de le récupérer.
Est-ce mieux de le traumatiser à vie ou bien de laisser passer un peu de temps afin que tout se calme.
Je n'ai plus vu ma fille de10 ans à 16 ans. J'ai vécu un divorce très très pénible. Mes beaux-parents inventaient plein de choses sur mon dos afin d'éloigner ma fille. Au point qu'un jour j'ai reçu une lettre de ma fille qui me disait :
VOUS ne compter plus pour moi, il n'y a que mes grands-parents qui existent ......
Cela m'a fait un mal énorme et m'a démolie.
Je me suis mise en retrait ,je ne voulais pas la traumatiser plus , tout en suivant ses faits et gestes. J'ai souffert le martyre mais, j'ai respecté tout en la suivant de loin.
Cela a été très très dur mais, c'était son choix et j'ai attendu ....
A 18 ans, elle est revenue vers moi en me disant que c'était son père et ses grands-parents qui lui avait fait écrire cette lettre.
Depuis, nous sommes comme deux soeurs et maintenant je suis Mamy.
Voilà, Younès une partie de mon histoire qui résume bien que toutes les mauvaises choses peuvent se retourner sur celui qui les lancent.
Actuellement elle voit très très peu son père 😉
Comme on dit chez moi, la pendule s'est retournée 🙂
Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas ......
CARPE DIEM
Brigitte, je suis très touché et aussi suis au bord des larmes par ta triste histoire...,mais avec beaucoup de courage et beaucoup de patience tu as su surmonter toutes ces rudes épreuves de la vie et même parfois amères ...
Brigitte, je suis très content que tout finalement s'est bien arrangé pour vous deux
Je te fais un énorme bisou
NOS MÈRES ET NOUS, POURQUOI ON LES AIME, POURQUOI ON LES DETESTE?
Elles veulent notre bien. Et nous aiment souvent mal. Trop proches ou pas assez, elles ne
sont jamais exactement comme nous les rêvons…
Le psychanalyste Jacques Lacan parlait de “ravage” pour désigner ce qui se passe entre
les mères et leurs filles. La relation a beau se construire aujourd’hui beaucoup plus sur la complicité et la compréhension mutuelle, nos mères n’en restent pas moins souvent les boucs émissaires de nos états d’âme. Nous leur devons la vie et nous leur attribuons
volontiers tous nos malheurs, mais très rarement nos bonheurs. Quand cela ne va pas,
c’est de leur faute quand tout va bien, elles n’y sont pour rien. C’est l’histoire d’une passion dont les protagonistes n’ont pas fini de se chercher et de se fuir
NI TROP PRES NI TROP LOIN
C’est un fait: le lien qui nous relie est indestructible. Notre mère est la femme de notre vie. Notre modèle ou notre antimodèle, selon l’intelligence et la sensibilité qu’elle aura eu de sa maternité. Nous avons autant de raisons de l’aimer que de la détester. Nous la
détestons quand elle ne nous accepte pas telle que nous sommes, comme si le fait
d’avoir été reliée à nous par un cordon ombilical lui donnait encore le droit de vouloir nous sculpter selon ses désirs. Quand Elle devient intrusive au point de vouloir tout savoir.
Quand elle nous pompe l’air et nous asphyxie. Quand elle est beaucoup trop près et que
nous la fuyons pour ne pas étouffer. Mais il ne faudrait pas pour autant qu’elle se tienne
très à distance, quasi indifférente à nos yeux, les bras fermés quand nous aurions besoin
de nous y réfugier, nous jugeant et nous désapprouvant du haut de son piédestal. et
refusant de garder nos enfants sous prétexte qu’elle a autre chose à faire! Nous l’aimons
quand elle est là au bon moment. Quand elle trouve les mots qu’on avait besoin d’entendre.
En réalité, c’est souvent à l’adolescence que tout se gâte. Au moment où les filles sortent de leur chrysalide et abandonnent à regret leur jolie peau d’enfant. La femme de leur vie qu’était leur mère deviendrait presque alors la femme à abattre. Surtout, ne pas lui ressembler! Nous sommes toutes passés par là. Et quand c’est notre tour de subir
l’agressivité juvéniles de nos donzelles, on serre les dents. Parfois, on s’entend même
marmonner: » Pardon, Maman! » Un flash-back salvateur, à en croire Geneviève Delaisi
de Parseval, psych*****yste : « Quand la mère et la fille peuvent parler en se mettant
chacune à la place de l’autre, c’est le signe que la relation se passe bien. » La maternité n’est jamais un éternel mouvement de va-et-vient. D’ailleurs, mieux vaut tenter de dissiper les éventuels conflits de l’adolescence car, selon Geneviève Delaisi de Parseval, si la relation n’est pas harmonieuse à ce moment-là, elle risque de ne pas s’apaiser avant la première maternité de la fille. Ce qui représente quand même une bonne dizaine d’années au moins.
NI TROP NI TROP PEU
Trouver la juste distance avec sa mère est une épreuve pour toutes les femmes. On ne
peut trouver et accepter sa féminité si l’on rejette sa mère ou si l’on reste trop collée à elle, disent les psys. Il faut avoir intériorisé sa mère, fait la différence entre la mère idéale que nous aurions voulu avoir et qui n’existe pas et la vraie, celle qui fait de son mieux. Qui essaye, sans toujours y arriver, de ne pas nous faire trop de reproches ou de donner des conseils sur la manière dont nous élevons nos enfants. Heureusement, il y a des hommespour nous permettre de raison garder. Notre père qui, s’il a bien fait son travail, lui a permis de ne pas nous phagocyter et de « trop » nous aimer. Notre compagnon qui saura nous empêcher d’être « trop » proches ou » trop exigeantes avec nos propres filles.
Grâce à eux, nous éviterons peut-être de répéter avec nos filles (comme nous nous le
sommes promis) les erreurs que nos mères ont commises avec nous. Nous serons zen,
parfaites, top. C’est simple : quand leur tour viendra d’être mère, elles nous détesteront
d’avoir été aussi chouettes. Car elles auront du mal à faire aussi bien que nous. Elles
voudront le bien de leurs filles et les aimeront parfois mal. Elles ne seront jamais
exactement comme il le faudrait. Et elles diront que c’est notre faute…
Moi je poserais plutôt la question : et pourquoi ne pas détester sa mère ? Donner la vie ne justifie pas que l'on soit redevable à vie. Je pense, par contre, que détester une personne est négatif pour la personne qui ressent cette haine empoisonnante. Il y a quelques années j'ai totalement coupé les ponts avec mes parents, des personnes toxiques et je me porte beaucoup mieux. Pas de haine mais une totale indifférence envers des gens qui ont gâché mon enfance, mon adolescence et par conséquent une grosse partie de ma vie d'adulte. Que de cauchemars, de réveil en larmes, d'échecs relationnels m'a-t'il fallu pour que je coupe enfin ce cordon ombilical. Des choses que j'ai raté et n'ai jamais pu rattraper. Les mères ont des lacunes, des défauts "normaux" parfois douloureux parfois même attendrissant mais il y a des mères indignes qui ne méritent pas ce titre de "maman". Alors OUI on peut rejeter sa mère avec de bonnes raisons pour le faire et le fait d'accoucher ne fait pas que l'on est mère.
Comment détester sa mère ? on lui doit la vie .. on lui doit pas, on n'a rien demandé d'une part et d'autre part il n' y a pas de réponse universelle.. comme Tamtam , je pense le fait de donner la vie ne suffit pas à être maman .
C'est pareil de demander comment détester son père ? sa soeur ? son frère ?
Ce concept moral qui veut qu'on honore son père et sa mère date de Mathusalem .. aujourd'hui on est bien conscient que l'estime se mérite et que l'enfant n'est pas un éternel débiteur .
"J'ai des questions à toutes vos réponses "
W. Allen
Une relation fusionnelle
« Quand l’enfant est tout petit, sa maman est un être idéal, capable de subvenir à tous ses besoins, rappelle la psychologue Danielle Rapoport, auteure de La Bien-Traitance envers l’enfant (lire plus bas). Lorsqu’il se rend compte qu’elle est imparfaite, le choc est brutal. Plus la relation est mauvaise, plus l’impact est violent, et génère parfois un ressentiment profond qui confine à la haine. »
Nous avons tous connu ces moments de violente colère contre elle, parce qu’elle n’a pas satisfait un désir, parce qu’elle nous a déçus ou blessés. Nous nous sommes tous dit, en serrant les poings très fort : « Je la déteste. » C’est même un passage obligé : « Ces moments d’hostilité font partie du développement de l’enfant, explique Alain Braconnier. Tout va bien s’ils sont ponctuels. En revanche, s’ils s’installent dans la durée, c’est plus problématique. C’est souvent le cas avec les enfants de mères narcissiques, dépressives, trop exigeantes ou abandonniques. »
Dans cette relation fusionnelle par nature, la violence des sentiments est également proportionnelle à l’intensité de la fusion. Les enfants uniques ou élevés par une femme seule ont plus de difficultés que les autres à admettre qu’ils n’aiment pas leur mère. C’est le cas de Romain, 30 ans, journaliste, qui vivait seul avec sa mère dans une interdépendance totale : « J’étais sa raison de vivre. C’était une place privilégiée, certes, mais c’était trop lourd à porter. J’ai eu un mal fou à rencontrer quelqu’un. En l’occurrence, un garçon, c’était la seule solution. Avec une fille, la concurrence aurait été trop rude ! » Aujourd’hui, les liens sont encore très forts : « Je ne supporte pas d’être loin d’elle, j’habite juste à côté… En même temps, je sais très bien que cette relation me prive d’une vraie liberté. »
Ils sont très peu à couper réellement les ponts avec leur génitrice. Ils refusent de lui en vouloir, tentent de la comprendre, lui trouvent des excuses : une enfance difficile, un environnement pesant, un mari absent. Tous font « comme si ». Comme si tout allait bien, surtout, ne pas en parler, « pour éviter le conflit qui me mènerait à un point de non-retour », remarque Romain. Ils maintiennent le lien, quoi qu’il en coûte. « Je la vois par devoir, regrette Anna, 26 ans, paysagiste. Je sais qu’elle m’aime, et je ne veux pas lui faire de mal. »
La « dette originelle »
Les sociologues et les psychologues parlent d’une « dette originelle », et de son corollaire, la culpabilité, qui dure toute la vie et nous enchaîne à celle qui nous l’a donnée. Et puis l’espoir, enfoui, mais tenace, que les choses finiront par changer : « La part raisonnable de mon être sait qu’elle ne bougera jamais, avoue Virginie, et, en même temps, il y a toujours cette envie au fond de moi que tout s’arrange un jour. »
Marie, 60 ans, a perdu un enfant à la naissance : « J’ai pensé que cette fois, j’allais enfin avoir droit à la parole. Mais non, pour ma mère, la disparition de ce bébé n’était pas si grave que ça, puisque je ne l’avais même pas vu ! A partir de là, j’ai fait des insomnies terribles. Pendant des années. Jusqu’au jour où mon psy m’a fait comprendre que je n’aimais pas ma mère et que j’en avais le droit. Depuis, je dors. »
Nous en avons le droit, mais nous n’osons pas en user… « On a tous en nous la nostalgie du bon parent, avance Alain Braconnier, on ne pense jamais avoir été aimé exactement comme on le voulait. Quand l’histoire est douloureuse, c’est encore plus compliqué. On ne parvient pas à quitter sa mère quand elle nous a trop aimé, comme quand elle ne nous a pas assez aimé. »
Seule la mère « suffisamment bonne », selon l’expression du psychanalyste et pédiatre anglais Donald Winnicott (La Mère suffisamment bonne - Payot, “Petite Bibliothèque”, 2006), nous permet d’acquérir sereinement l’autonomie de l’adulte : celle qui, en satisfaisant nos désirs, nous apprend que la vie vaut la peine d’être vécue ; la même qui, en en frustrant certains, nous dit aussi qu’il faudra conquérir seul cette autonomie.
Il y a les rapports "classiques" avec des périodes de révolte, de fusion puis de séparation qui sont le lot de tout humain qui évolue de l'enfance vers l'âge adulte et l'autonomie. En ce qui me concerne j'ai été éduquée dans une secte millénariste où à la moindre opinion personnelle j'étais taxée de fille de satan (rien que çà !!!) et où mon père nous utilisait ma sœur et moi pour satisfaire ses envies sexuelles. Quand ma génitrice (mère étant un trop gentil nom pour ce qu'elle était vraiment) en a été informée à plusieurs reprises car il s'en est aussi pris à d'autres fillettes de la famille elle a toujours tenu du côté de son mari estimant que nous étions toutes des menteuses. Cette situation ne m'a pas facilité la vie et je n'ai pas toujours fait les bons choix relationnels vu les mauvaises références eues dans mon enfance. Alors je dis que l'on peut et même qu'il est sain parfois de détester sa mère. La seule chose est qu'il ne faut pas que cela s'éternise et que ce sentiment négatif nous détruise si on ne sait pas lâcher prise à un moment.
. La seule chose est qu'il ne faut pas que cela s'éternise et que ce sentiment négatif nous détruise si on ne sait pas lâcher prise à un moment.
Tamtam, tu n'as pas eu une enfance facile mais plutôt tu as vécu le calvaire au sein d'une famille dont le père est un obsédé sexuel......tu es courageuse et tu as su t'en sortir de ce cauchemar......Tamtam, je te salue vivement pour ta bonté intérieure d'avoir positivé les choses et principalement d'avoir lâché prise, Bravo!!je t'apprécie énormément;Bisou (k)
J'aime beaucoup maman, j'en ai rien à lui reprocher .....après le décès de mon père en 1980 elle s'est bien occupée de nous avec une petite retraite, elle s'est sacrifiée pour nous.......elle s'est battu pour mener à bon port son bateau....Aujourd'hui, elle a 83 ans elle est en bonne santé, elle vie très heureuse dans son appartement à Casablanca, Ma soeur aînée habite à 6 minutes à pied de chez elle, elle lui rend visite chaque jour, on lui téléphone tous les jours, au fait moi, mes cinq frères et deux soeurs sommes veinards d'avoir une telle mère........bisou à toutes les mamans
Tu en as de la chance d'avoir une maman comme çà. Je vous souhaite à toi, tes frères et sœurs et ta maman encore de nombreuses années ensemble afin de vous constituer un coffre à trésors rempli de jolis souvenirs
« On construit ce lien toute sa vie »
Comment se forme l’attachement mère-enfant ? Et pourquoi ce lien si puissant peut-il être altéré ou de mauvaise qualité ? L'avis de Boris Cyrulnik, neuropsychiatre :
Puisque nous sommes aussi des animaux, nous sommes programmés pour la survie de l’espèce, et le lien mère-enfant en est la condition sine qua non. « Dès sa naissance, l’enfant “imprime” sa figure d’attachement, que ce soit sa mère, son père, ou un autre », rappelle Boris Cyrulnik. Autrement dit, il apprend à reconnaître son odeur, son goût, sa voix. Et plus tard, son visage. C’est à partir de cette « empreinte » que le lien va se faire.
Or, pour des raisons génétiques, des dysfonctionnements organiques de la mère ou de l’enfant, cette empreinte peut ne pas se former. « L’attachement est un tissu qu’un enfant et sa mère tricotent toute leur vie, souligne Boris Cyrulnik. S’ils sont séparés à la naissance, ou si les débuts se passent mal, le tricot se fait avec un trou, que la suite des événements va plus ou moins pouvoir réparer. »
Car parallèlement se tisse l’attachement affectif, puis culturel. L’humain n’évolue pas dans un univers exclusivement biologique : l’environnement sensoriel et familial affecte directement son cerveau. Des découvertes récentes l’ont prouvé. Dans son dernier ouvrage (De chair et d’âme, Odile Jacob, 2006), Boris Cyrulnik rapporte des études menées dans des orphelinats roumains, où les enfants sont élevés dans un isolement quasi total, et un examen au scanner montre une atrophie du lobe préfrontal et du cerveau limbique, responsable des émotions. Quand certains de ces enfants sont placés en famille d’accueil, leurs zones reprennent une taille normale dans l’année qui suit. « On construit ce lien, même biologique, toute sa vie, poursuit le neuropsychiatre, il peut donc se rompre. L’amour, même pour sa mère, n’est pas inaltérable. »
Ce lien si fort est donc fragile, mouvant, et la querelle entre les tenants du « tout-biologique » (l’attachement mère-enfant est programmé biologiquement) et ceux du « tout-culturel » (l’amour pour sa mère relève de la norme sociale) n’a plus lieu d’être. « Il faut dépasser ces clivages obsolètes, assure Boris Cyrulnik. L’inné, l’acquis, c’est un vocabulaire idéologique. La biologie n’est rien sans la culture, et vice versa.
C’est comme se demander si, pour respirer, qui des poumons ou de l’oxygène est le plus important. Un cerveau sain sans émotions ne donnera rien de bon, des émotions sans cerveau non plus. L’être humain est un système complexe avec une convergence de causes et une émergence de conséquences multiples : biologiques, psychologiques et sociales. » Tout comme la qualité de ses relations…
Ben moi, je serais d'accord avec Tamtam et Coriolis ! PERSONNE n'a demandé à naître, et la vie n'est pas un cadeau !
Ma mère est décédée des suites d'un accident de voiture....causé par mon père ! Je n'avais pas encore 2 ans, alors quand on me parle d'amour maternel, c'est une expression vide de sens pour moi. Mon père s'est remarié, a fondé une nouvelle famille, a eu 2 enfants (à qui je n'ai jamais rien eu à dire ni rien en commun), ma belledoche me détestait et mon père n'a rien assumé du tout ! Pour lui, je représentait une somme d'argent : Les doubles allocations familiales d'orphelin de mère, point barre ! C'est la raison pour laquelle ma "belle-maman" ne m'a jamais adopté d'ailleurs.....
Ils m'ont pourri la vie durant 25 ans, je suis parti de cet enfer avec deux fois rien, et je me suis reconstruit, seul !
Heureusement qu'il me restait mes grands-parents maternels, ou je vit encore, avec ma tante (la soeur de ma mère).
Je sais que ma propre mère n'est pour rien dans tout cela, mais elle ne représente rien pour moi non plus ! L'absence à des torts.... comme chantait Ballavoine. Mon père est mort en 2007, à 64 ans et dans la pauvreté ( quand on a une femme qui à des rêves de grandeur mais faignante, faut assumer !). Non, vraiment la vie n'est pas un cadeau, et pour trop de gens.
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