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En tant qu'éducateurs spécialisés dans le secteur de l'aide à la jeunesse, comment devons nous nous positionner par rapport à la sanction?
Il fut un temps où la correction était monnaie courante, laissant place à certaines formes de maltraitances.
Ensuite, est apparu le courant opposé où il était "interdit d'interdire" (c'est toujours le cas dans certains pays). Au vu des dérives de ces 2 "modes d'éducation" diametralement opposés, nous sommes confrontés à un retour en arrière pour pallier au phénomène de "l'enfant roi".
Où en sommes-nous en terme de sanction?
Ne sanctionnons-nous pas, parfois, afin d''atteindre un confort institutionnel (mettre un enfant "difficile" dans sa chambre)?
Jusqu'où peut on aller dans la sanction afin qu'elle reste bien traitante pour les jeunes?
Merci de m'éclairer dans ma pratique professionelle. 🙂
bonjour
dans ta fonction professionnelle la sanction est interdite
trop de dérive enfin c'est ce qu'on m'a dit 😉
mettre au coin s'est l'isoler des autres donc non
il ne reste que la discution et si l'enfant veut bien dialoguer en plus
en tant qu'intervenante dans une école primaire, j'ai refusé un élève de 10 ans qui était impertinent durant un trimestre avec moi et ses camarades
le professeur était d'accord
l'important n'est pas de convaincre mais de donner à réfléchir...
Perso , ce qui me vient à l'esprit et prends ça avec distance parce que je suis personne pour donner des conseils , la question n'est pas " comment devons-nous nous positionner par rapport à la sanction" mais " comment te positionnes-tu toi " .. parce que j'ai la croyance qu'un des points forts en " éducation" est la cohérence et être au clair toi sur les raisons , les motifs de tes sanctions .
J'avais aucun mal à admettre la sanction si elle me semblait justifiée et cohérente .. je râlais pour la forme mais c'était ok .. et il m'est arrivé de tenter le hors piste pour tester la cohérence et surtout face à l'adulte hésitant .
"Jusqu'où peut-on aller dans la sanction? " .. c'est une question étonnante je trouve .. j'imagine que si tu sanctionnes , tu y as réfléchi avant , tu sais pourquoi , comment tu sanctionnes , tu as soumis aux jeunes dont tu t'occupes ce qui pour toi est non-négociable et les sanctions possibles en cas de non respect .. non ?
"J'ai des questions à toutes vos réponses "
W. Allen
Oui je pense comme cori, c'est plutot comment toi tu te positionne par rapport a la sanctions, et puis il n'y a pas de sanctions type je pense, car chaque eleve reagira differement a une punition, faut juste rester logique avec toi même et si tu puni pour un fait, quand celui-ci recommenre, faut le punir de la meme façon au minimum, car les enfants testent tout le temps pour voir la logique de l'adulte et surtout jusqu'ou il peuvent aller...
Enfin cela est mon avis personnel, car interdire la sanctions est stupide sinon ou sont les gardes fou... ( la seule sanctions interdite et tant mieux sont celle physique comme du temps de nos parents coup de regles etc...)
Celui qui ne craint pas le sabre qu'il manie, n'a le droit de manier aucun sabre
C'est exactement ça xos 😀 .. des garde-fous
Puis en tant qu' éducateur , il me semble que c'est un devoir d'apprendre à l'enfant que tout n'est pas permis .... c'est triste mais il y a des règles , des règlements , des lois toujours , partout .. et toujours partout .. des sanctions si on les enfreint .. c'est un des piliers de la vie en communauté .. à moins d'en faire un ascète dans une grotte au milieu du bush , faut bien que tôt ou tard , l'enfant apprennent les règles du jeu non ?
Puis l'enfant-roi .. en Belgique c'est plutôt dramatique .. quand on voit le pouvoir du roi .. il approuve par obligation .. point barre ..
"J'ai des questions à toutes vos réponses "
W. Allen
Merci pour vos réponses 🙂
Je compliquerai un peu la question en parlant plus précisémment des enfants placés. Ce qui entend un travail d'équipe et surtout un regard extérieur des parents qui ne partagent pas toujours les mesures prises à l'intérieur des services d'hébergement.
La question que je me pose est, non pas jusqu'où aller dans la sanction, mais qu’est-ce qu’une sanction ?
Jusqu’ici, elle a fait partie de la panoplie d’outils à disposition de l’adulte pour « remettre de l’ordre » (l’ordre de qui ?), éviter les « mauvais comportements » (pour qui ?), etc. La sanction dans ces cas semble toujours profiter aux autres et jamais à la personne concernée : envoyer un enfant dans sa chambre n’a jamais été une solution, mais conforte l’enfant dans le fait qu’il pense que décidemment, il n’est pas fait pour vivre avec les autres (on l’en écarte même physiquement).
La sanction est primordiale. Comme le souligne Cori, nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours. Vivre ensemble, c’est avoir des droits mais aussi des devoirs. Les règles sont partout et illusionner l’enfant en lui disant que les règles c’est n’importe quoi, c’est lui mentir.
Ce qui me dérange donc dans la sanction c’est qu’à priori, elle ne profite jamais à celui qui la subit. Dans ce cas, faut pas rêver elle sera boudée, contournée voire décrier.
Pour les enfants placés (première sanction décidée par le monde des adultes) la sanction est systématiquement très mal vécue. C’est une obligation, se rebeller contre ce monde des adultes qui a décidé pour moi de l’endroit où je vivrai, des gens que je cotoyrai, de ce que je mangerai, de l’heure à laquelle je dormirai, etc.
Votre métier d’éducateur est très délicat, à mon sens. On vous confie la difficile mission d’être le représentant du monde des adultes, répressif, mais en « gentil ». On ne vous demande pas, je suppose de prendre la place des parents, mais vous héritez quand même d’une grande partie de leur rôle vu que les enfants sont plus souvent avec vous qu’avec leur famille, quand famille il y a. Sanctionner est un vrai casse-tête.
Personnellement, je préfère le verbe « responsabiliser ». Si je me sens responsable du bien –être et du bien-vivre de la communauté qui m’entoure, je conçois que certaines pratiques peuvent nuire à cet état. En discuter ensemble, voire prévoir des « réparations », des « sanctions » positives c’est-à-dire qui profitent à tous, sanctionné compris, seront mieux acceptées. Faire les « règlements » ensemble. Faire participer les premiers concernés.
Si bannir, emprisonner, faire recopier 1000 fois par les copains« je n’insulterai plus madame » solutionnait quoi que ce soit, ça se saurait.
Sans prétention aucune
Oui je pense comme cori, c'est plutot comment toi tu te positionne par rapport a la sanctions, et puis il n'y a pas de sanctions type je pense, car chaque eleve reagira differement a une punition, faut juste rester logique avec toi même et si tu puni pour un fait, quand celui-ci recommenre, faut le punir de la meme façon au minimum, car les enfants testent tout le temps pour voir la logique de l'adulte et surtout jusqu'ou il peuvent aller...
Enfin cela est mon avis personnel, car interdire la sanctions est stupide sinon ou sont les gardes fou... ( la seule sanctions interdite et tant mieux sont celle physique comme du temps de nos parents coup de regles etc...)
Ce sujet m'interpelle parce que je viens de rompre une relation où je gérai toute seule les enfants de mon compagnon, lui travaillant et pas très présent pour ses enfants, et une mère absente totalement qui préfére s'amuser et vivre sa vie.
2 enfants de 4 et 2.5 ans et impossible à gérer parce que de mon côté, j'ai fait comme pour mes filles avec mon autorité perso et le père toujours hésitant, qui ne svait pas prendre de décisions ou sévir quand il fallait.
Seuls avec moi,et mes filles ils connaissaient l marche à suivre, une fois le papa à la maison, ils sentaient la faille et testaient sans cesse,
Au final, j'ai perdu le fil et il m'a été impossible de reprendre le train en marche, j'ai fini par me sentir agressée par ces petits bouts et vis à vis de mes filles, ce n'était pas triste non plus.....
J'ai utiliser les sanctions, parce qu'en étant ps la mère, je n'avais pas d'autre choix ( la fessée interdite)
Je les ai responsabilisés aussi ; les 2 solutions : santions et responsabilisations ont fonctionné, mais face à l'impossibilité du père à gérer, tout à foirer.
Les milieux professionnels ( crêche, école, même le SAJ m'ont encourager dans ma façon de faire, mais au bout du compte, je suis larguée, épuisée.
Le SAJ, avait dû intervenir avant leur arrivée chez moi, par rapport à la mère, et j'avais demandé leur aide à l maison, pour me guider....
Au bout de 2 mois, ils ont vu que j'avais repris les enfants correctement et qu'ils étaient plus serains et ils ont jugé que leur mission était terminée.
Aujoud'hui, ils ont repris le dessus et j'ai mis fin à ma relation ou du moins, le papa a vu dans quel état j'étais et a préféré partir pour me permettre de "revivre".
Je me suis demandée si ce n'étit pas moi qui avait gaffé..... Sa famille m'a encouragé un moment en me disant que les enfants n'avaient jamais été aussi bien que depuis que je les avais pris en charge.....
Apparemment, les enfants pensaient le contraire, vu leur façon de réagir à la fin.....
Tou juste si mes filles et moi pouvions encore rentre chez "moi"....
Dur dur d'éduquer des enfants qui ne sont pas les siens.
Je vous dit chapeau, les prof, éducateurs, et autres corps de métier liés aux enfants à une époque où les enfants rois évoluent à leur guise :euh:
Merci pour vos réponses 🙂
Je compliquerai un peu la question en parlant plus précisémment des enfants placés. Ce qui entend un travail d'équipe et surtout un regard extérieur des parents qui ne partagent pas toujours les mesures prises à l'intérieur des services d'hébergement.
Pour les enfants placés, ce n'est pas facile, un éducateur prend une mesure pour punir un enfant ou ado, par ex privé de sortie ou de télé, un autre prend son service le soir ou le lendemain, et lève la sanction ... certains ont plus le devenir des jeunes en tête et donc oui, il faut punir pour apprendre les règles si elles ne sont pas suivies, d'autres viennent juste faire leurs heures ...
Sans parler du fait que quand ils retournent dans leur famille en w-e ou pendant les vacances, tout est parfois à recommencer à leur retour !
Pour nos enfants, j'ai toujours joué la carte de leur faire la morale, leur expliquer pourquoi je punissais et que c'était bien plus facile de ne pas se retourner sur ses enfants que de s'inquiéter pour eux et pour leur vie future, qu'en société il faut suivre des règles et que celui qui n'y est pas habitué sera malheureux toute sa vie.
Pour faire de nos enfants des futurs adultes heureux, oui, il faut sanctionner et oui, on ne peut pas tout laisser faire et pour apprendre certains auront besoin juste d'une remontrance, d'un sermon mais d'autres ....
Sanctionner (pas n'importe comment!) c'est aussi une manière d'apprendre qu'adulte la responsabilité leur incombera de respecter les règles (ou non) ... avec donc un risque de sanction à la clé.
Perdu loin de l'Alaska.
Ma fille vient d une école freinet... super chouette école... J ai du la change en urgence cause déménagement et trajet trop long... la seule école qui a répondu est soit disant à l écoute des enfants... menaces.. hurlement... humiliation... mains ds le dos pr le calme... contre le mur.... punition a la consommation comme écrire la même phrase... elle m a même parler de faire marcher un enfant sur les genou car il courait... ah oui plus d association des parents.... et elle est bloquée ds se système jusque fin d année... sanctions ok... mais merde la ca vire à l abus de pouvoir.
Enfin???? c'est quoi cette école ??? hurlements , humiliations .. faire marcher un enfant sur les genoux .. enfin ??? Ce n'est pas tolérable ! Tout châtiment corporel est formellement interdit !! Punaise .. c'est à dénoncer !
"J'ai des questions à toutes vos réponses "
W. Allen
Faut il encore avoir des preuves. J ai vu pire qd je travaillais ds une école... sans preuves on ne sait rien faire... si porte plainte au risque de préjudice sur la fille... elle n a pas vraiment de soucis lais elle vois ce sui ce passe.... elle est première de classe et hypercalme... si ca l atteint directement la je m en mêle je lui ai juré.
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