conte/histoire... collective !

à vibrer d'une façon dodécaphonique ... et la question "ou compresser ces foutues vidéos ?" sème la panique parmi les neurones pourtant encore fort alertes de Merlin .. c'est qu'il les bichonne ses neurones , pensez il est capable de lire le grec ancien , l'araméen, le sanscrit.. ( NDR: la liste n'est pas exhaustive mais j'ai lu la note de Scoufy 😉 ) et là ... devant ce disque dur classe C ... classe C en plus .. il cale ... Il est déçu Merlin doublement déçu car il vient de réaliser que Benchronos, celui qui se vante d'être de partout , qui s'en va répétant à qui veut l'entendre " le monde est ma maison " .. est propriétaire d'un château ... Merlin hésite , tangue ..." il y a donc ce que l'on dit et ce que l'on fait " se dit-il , et il sentit ses épaules devenir subitement lourdes, si lourdes ( il faut dire qu'il semble que ce symptôme soit commun à chaque homme, chaque dieu, chaque mage , la déception fait courber le dos , les scientifiques de toute la galaxie planchent sur ce phénomène qui jusqu'à ce jour reste inexpliqué ...comme quoi tout ne s'explique pas .. )
Les vibrations des fioles emplissent tout l'espace quand tout à coup ...

... quand tout-à-coup lutin arriva toussant, crachant, fumant, répétant "c'est pas nous !.. c'est pas nous !" les yeux hagards, rouges, horribles... Merlin était sur le point de l'envoyer sur une autre planète de colère. C'est alors qu'un BOUM retentissant fit trembler toute cette partie du monde, ce monde discret où seuls les privilégiés du nouveau monde peuvent pénétrer, celui invisible aux humains, le monde de Merlin venait de se fêler... lui qui avait déjà le dos courbé compris que c'était l'oeuvre de la nitroglycérine contenue dans les fioles et bue par les résidents du château... Les glouglous inconscients du danger, faisaient la danse des canards sur les corps allongés mais ils étaient incapables, faute de mémoire, de se souvenir des pas, alors, ils recommençaient, recommençaient comme les shadocks qui pompèrent, pompèrent... provoquant de fortes vibrations jusqu'à faire sauter la maison...

à vibrer de façon dodécaphonique.. la question " comment compresser les vidéos ? " agitent les neurones de Merlin , neurones qui frisent le bug tant l'exercice est difficile ... pourtant elles comprennent le mot compresser et le mot vidéo ..mais la liaison "compresser vidéo " met en émoi cette armée pourtant entraînée à l'exercice . Imaginez Merlin parle le sanscrit, l'araméen , le grec ancien.. ( NDR la liste n'est pas exhaustive mais j'ai lu la remarque de Scoufy 😉 ) et il n'est pas foutu de lire une notice explicative d'un vulgaire appareil électronique.... il est déçu Merlin ... normal ... les notices explicatives des appareils électroniques sont un sabir mi sumérien mi danois .... alors avec son sanscrit .. il peut rien faire ... et comme Merlin est un mage positif , il se dit j'aurais au moins appris ça .. le sanscrit est inutile ..
La vibration des fioles emplit l'espace et déjà

La vibration des fioles emplit l'espace et déjà... le rouleau compresseur arrivait. Hibouman avait fait vite ! Le bruit assourdissant de l'engin aux roues gigantesques, à l'odeur infecte... avançait sans faire le détail. Toutes les nouvelles technologies qui jonchaient le sol y passèrent. Une forte odeur d'ozone s'élevait; des craquements sinistres et des cris lugubres résonnaient. Le sol zigzaguait. Par endroits, il se soulevait et retombait brusquement, comme une mer déchaînée. L'herbe se jetait aux pieds de Merlin qui, les bras ouverts vers le ciel semblait ne rien voir... et repartait, comme agitée par un gigantesque élastique... Le rouleau continuait son oeuvre de destruction impitoyablement... Les glouglous glougloutaient plus fort, essayant toujours de faire la danse des canards, hypnotisés par le manège incessant des vagues de terre et de boue. Le vent, arrachait les câbles, les lumières, faisait voler les cd, les processeurs, les résistances, les diodes, les condensateurs, les micros-processeur. Il n'y avait plus la moindre soudure !! Tout volait en un tourbillon qui s'élargissait de plus en plus....

Tout volait en un tourbillon qui s'élargissait de plus en plus la mémoire volatile.............., oui c'est vrai ces derniers temps, l'espace en Go ou en m2 fait le bonheur des promoteurs immobiliers et aussi des grosses firmes d'ordi ou d'ourdi , hibouman trouve que le taux d'intérêt est très élevé pour acquérir une grosse cylindrée ou un appartement............en attendant que les usuriers retrouvent la raison,hibouman et Ben-Z........

la raison,hibouman et Ben-Z........ s'offrirent un bon apéro, d'un claquement de doigt. Ils le méritaient bien après tout. Évidement, la charcuterie était absente mais on n'en trouve pas facilement au m² et c'est pas les Go qui nourrissent les bonhommes et remplissent les creux. Pas question non plus de manger du glouglou aspergé de boue et comme les taux d'épargnes bancaires étaient ridiculement bas, ils décidèrent de s'abstenir de se rendre au resto. Ils attendraient l'occasion pour y aller. Merlin pendant ce temps, se débattait avec son tourbillon qui ne prétendait pas s'arrêter...

. Il absorbait , ingérait, déglutissait ce qui avait , depuis 200 ans déjà fait la fortune de la famille Grobras . Virgile toujours sous l'effet des potions s'écria : " wouw quel trip ! " ( phrase qui sera son slogan parce qu'il se recyclera dans les voyages , slogan qui affirmera au monde son total manque d'imagination . Mais nous aborderons cela dans le chapitre 34 " Virgile en voyage " , le chapitre 35 " Virgile en bateau " et 35b" Virgile à la mer " ). Les glouglous , subjugués par ce fracas assourdissant mais finalement rythmé , un beat d'enfer en fait, se mettent à chorégraphier les pas de ce qu'encore aujourd'hui nous appelons " le gangnam style " ( ce qui est la fidèle traduction , en coréen, de glouglou style ) .
Lutin observait de loin

... Lutin observait de loin ... Soudain il vit arriver un taxi duquel, la valise à la main, sortit un bonhomme tout à fait démodé.
Lutin reconnu le hasbeen qui venait de se faire taxi-porter. Il s'agissait de Peng le simplet ! Il était arrivé en avion de sa lointaine retraite, car il était in-foutu de faire fonctionner correctement ces nouveaux balais synthétiques et les modèles ancien n'étaient plus commercialisés.
Face au chaos de la situation, Peng ne comprenait rien de ce qui se passait.
Heureusement ses collègues étaient déjà arrivés. Afin de se faire mettre au parfum, il pria la douce fée Coraline de lui expliquer ce qui se passait. Las, comme d'habitude, il ne compris pas la moitié de ce qu'elle lui conta.
Il avisa alors le mage Ludoshamza qui, assis sur un pouf, faisait des mots croisés sur une tablette dont la magie lui échappait un peu. Peine perdue, la mage absorbé par son ludisme virtuel ne lui répondit pas. Plus disponible, l’enchanteresse Speedyono allait sûrement lui faire un compte rendu détaillé clair et complet, sa grande sagesse et sa science étant connue des hôtes de ces bois. Mais la fatigue due au décalage horaire eut vite raison de la souplesse des facultés mentales de Peng.
En dernier recours, il s'adressa avec moult circonlocutions à Scoufo le terrible qui , tout en surveillant l' anarchie ambiante, lui répondit qu'il était hors sujet et lui demanda d'être à l'avenir un peu plus concis.
Dépité, Peng le simplet enfourcha une mobylette qui traînait là et alla retrouver son pote Mercantour de Passpass à qui, par télépathie il avait donné rendez-vous sur une terrasse.
Confortablement installés devant un cordial (« du brutal! ») Peng et Mercantour regardaient passer les filles lorsque leurs yeux, façon Jack Nicholson, furent attirés par un petit bonhomme avec un chapeau pointu qui, un sac du Delhaize tintinnabulant à la main, passait en rasant le sol...

et derrière ce petit être au chapeau pointu qui essayait bien sans mal de passer inapercu , les regards de Peng et Mercantour fut attiré par ce chapeau des plus rigolo et surtout par le bruit que faisait le sac delhaize visiblement lourd et précieux que portait difficilement et précieusement ces petite bras.
Très curieux et de plus en plus intrigué, Peng et Mercantour décida de suivre ce mystérieux personnage à l'allure étrange, Peng laissa sa mobylette pour ne pas attiter l'attention avec sa pétarade , se voulant discret , ils suivirent de loin mais assez de près cet étrange petit bonhomme pour ne pas le perdre de vue ....

Virgile était foutu, totalement perdu dans sa folie des grandeurs et Lutin eut un fou-rire en imaginant les balais synthétiques de Peng le simplet, en panne. Le petit bonhomme au chapeau pointu ne rasait pas le sol pour se cacher. Non. Nicolas (de son prénom) avait oublié de grandir très tôt. C’était naturel chez lui d’imiter les bonobos. Il avait les mêmes tics : il sautait sur tout ce qui bouge en dandinant de la tête même que les glouglous l’imitèrent. Dans son sac Delhaize (celui du Collruyt l’avait lâché), il transportait la science. La science infuse… humaine… et finalement, elle n’était pas si lourde que ça. Parfois, avec agacement, il criait sur elle en lui rappelant de se taire et de cesser de se chamailler mais la plupart du temps, elle s’en fichait. Elle faisait ce qu’elle voulait. Elle décidait ! Peng le simplet et Mercantour le suivait mais c'était l'été et les filles majorettes étaient de sortie elles-aussi... c'était pas facile...

c'était pas facile de suivre et du regard et du pas cette science infuse qui tenait dans un sachet Delhaize . Les filles -majorettes , de leur bâton nous indiquaient le nord, le sud , l'est et l'ouest , nous montraient où regarder , en rythme , en cadence mais uniformément, tous ensemble pour le plus grand repos de la police de la pensée.. alors suivre un chapeau, surtout pointu, sous lequel la science infuse circulait camouflée dans un sac Delhaize.. était , pour le moins risqué ... Peng et Mercantour , adoptèrent le pas, le rythme et le mouvement de la tête mais leurs yeux , mobiles ,ne perdaient rien du chemin que prenait le chapeau pointu . Arrivés au bi-carrefour mi circulaire mi rectiligne '(celui qui a été étudié pour que personne ne l'emprunte )

... arrivés au carrefour que personne n’emprunte sous peine de se planter, les majorettes ralentirent la cadence, déjà pas très rapide. Les deux sbires commençaient à fatiguer. Ils n’avaient toujours rien avalé et en plus, ce chapeau pointu qui dandinait de tous les côtés leur donnait un sacré mal de mer… Un son puissant sur leur gauche leur parvint. Peng le simplet tourna brusquement la tête vers la droite parce qu’il confondait toujours la gauche et la droite et Mercantour, toujours tout en force, tourna la tête vers la gauche avec violence. Il y eut un choc terrible et un gisement d’étincelles incroyables !!! Il allait haut, très haut !!!! Les gens autour d’eux applaudissaient, criaient de joie, hurlaient, dansaient, convaincus et persuadés que cela faisait partie du spectacle des majorettes... Qui ??... aurait pu penser que les câbles électriques au-dessus de leurs têtes provoqueraient des ondes néfastes pour eux et que ce choc brutal occasionnerait un énorme court-circuit dans leurs têtes… Ils se regardaient, la bave aux lèvres, hagards...

ils se regardaient la bave aux lèvres, hagards, " nkjhf, jdgte, hudruersjh " dirent-ils en choeur avant de s'effondrer sur le bitume luisant et sale. Ce feu d'artifice inopiné n'avait pas échappé à Merlin , il vérifia la date dans son calendrier universel... "nous sommes le 3 novier 2013 ... aucune fête nationale.. rien qui puisse justifier d'incendier un ciel innocent... suspect donc ... " Il chaussa ses lunettes binoculaires à rayons G23" , se coiffa de son casque intégral à vision cosmique et enfourcha sa moto Ben Z en râlant sur ces techniciens de tapis volant qui étaient encore et toujours en grève et qui , par conséquent l'obligeaient à circuler sur cet engin . Arrivé sur les lieux, il vit

il vit que Hibouman avait fait des siennes. Pas un endroit n’avait été épargné lors de sa digestion. Il avait visiblement tiré à boulets rouges dans la foule. Le sol était couvert de fientes. « hum… Il a fait du beau boulot… » pensa Merlin en frottant doucement sa barbe. C’est alors qu’il aperçut les deux comparses, marchant à 4 pattes, tout en chantant la Brabançonne en langage informatique : w£ !(« _/’1=+=è¨^ !.... (traduction : c’est la lutte finale…) Il s’approcha et vit sur le sol un chapeau très pointu qui sautillait d’un côté à l’autre de la chaussée. Il leva son doigt et le chapeau stoppa net. Il écarta le bras et le chapeau vint à lui…

et le chapeau vint à lui ....le chapeau , c'est fait ! dit Merlin mais où est donc le propriétaire ? où est ce satané lutin ? et par Horus qu' a-t-il fait des mes fioles ? Il avait besoin de réfléchir , cette histoire commençait à n'avoir plus aucun sens. Il s'assit sur le siège de sa Z Ben et tenta de récapituler , d'énumérer les faits qui s'étaient déroulés depuis sa rencontre avec Lutin . W£!("-/'1=+=é¨!.... entendait-on à tue tête . Merlin, excédé, sortit de sa réserve légendaire et lança d'un ton sec et sévère: " Est-ce que vous pourriez- faire silence les mouettes!!!! Par Athéna ! j'ai besoin de concentration ! "
Lutin, quant à lui, avait profité de cette diversion pour filer avec son sac Delhaize... "Bon, encore 2 heures je le largue ce sac .. mon contrat publicitaire s'arrête .. j'en aurais fini " pensa-t-il. Il avait trouvé, enfin, comment attiré les filles dans les bois et il fallait qu'il