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Hommage à Jacques attali

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Jacques Attali, né le 1er novembre 1943 à Alger, est un écrivain, chef d'entreprise, économiste et haut fonctionnaire français.

Conseiller d'État, maître de conférences à l'École polytechnique, professeur d'économie à l'université Paris-Dauphine et à l’École des ponts et chaussées, conseiller spécial de François Mitterrand de 1981 à 1991, puis fondateur et premier président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) en 1991, il a présidé en 1997 la Commission de réforme de l’enseignement supérieur et en 2008 la Commission pour la libération de la croissance française. Il dirige actuellement le groupe Positive Planet et le groupe Attali & Associés. Il a publié plus de 80 essais, biographies et romans. Il est également éditorialiste du quotidien Les Échos depuis septembre 2019 (après avoir écrit pour L'Express pendant 20 ans) et du Journal des arts.

Jacques Attali et son jumeau Bernard Attali naissent le 1er novembre 1943 à Alger, dans une famille juive d'AlgérieN 1. Son père, Simon Attali1, se lance avec succès dans le commerce de parfumerie à Alger, où il s'est marié le 27 janvier 1943 avec Fernande Abécassis2.

En 1956, deux ans après le début de la guerre d'Algérie, son père s'installe avec sa famille à ParisN 2, rue de la Pompe, et y développe la distribution de parfums.

Il obtient le Baccalauréat avec la mention "bien". Il entre en classes préparatoires à Janson-de-Sailly. En juillet 1963, il se classe 43e ex æquo au concours d'entrée de l'École polytechnique (X1963), perdant des points sur l'épreuve de gymnastique3.

Il en sort major en 1965 avec un total de points qui n'a jamais été dépassé depuis3. Son classement lui permet de devenir ingénieur du Corps des mines (1965-1968)4,5. Il suit en parallèle la formation de l'Institut d'études politiques de Paris dont il est diplômé en 1967 (section service public)6. Il prépare l'ENA et a comme répétiteur Jean-Pierre Chevènement, qui l'aide à préparer l'épreuve de culture générale3. Il y est admisN 3 et est classé 3e de la promotion Robespierre (major Philippe Lagayette)7. En 1970, à sa sortie de l'ENA, il devient auditeur au Conseil d’État.

Il soutient en 1972 un doctorat d'État en sciences économiques de l'Université Paris-Dauphine8, sa thèse s'intitulant La Théorie de l'ordre par le bruit dans la théorie économique (sous la direction d'Alain Cotta) paraît en 1979.

Carrière d'enseignant
Il devient maître de conférences en sciences économiques à Polytechnique en 1968, jusqu'en 19859. Il enseignera aussi les sciences économiques à l'université Paris-Dauphine, à l'École des ponts et chaussées et à l'École du génie rural.

Parcours politique
Il adhère au Parti socialiste en 197310. Il commence à travailler étroitement avec François Mitterrand en décembre 1973. Il dirige son équipe de campagne aux élections présidentielles d'avril 1974, utilisant d'abord le pseudonyme de « Simon Ther »11,12.

Il est ensuite son directeur de cabinet dans l'opposition. Il refuse d'être candidat aux élections municipales et il cède le siège qui lui est proposé à son assistant, Laurent Fabius. Il est ensuite aidé par ses assistants Ségolène Royal et François Hollande. En 1981, il quitte le Parti socialiste quand François Mitterrand, élu président de la République, le nomme conseiller spécial. Le président lui confie également le rôle de « sherpa » (représentant personnel d'un chef d'État) pour les sommets du G7 et européens.

Il organise le sommet du G7 de Versailles en juin 1982 et celui de l'Arche en 1989.

À la demande de Claude Allègre, il propose une réforme de l'enseignement supérieur (le LMD) issue du droit européen. Consulté successivement par les présidents Sarkozy et Hollande, il préside une commission bipartisane de réforme de l'économie en 2008, et milite pour le concept d'économie positive13 en 2012. Il choisit comme rapporteur Emmanuel Macron. Ses idées sont à l'origine d'une partie des dispositions de la loi Macron.[réf. nécessaire].

En 2015, il écrit un programme pour l'élection présidentielle qu'il publie dans un livre, France 2022, précisant ne pas vouloir se présenter lui-même14. Le 8 mars 2017, il annonce son soutien au candidat d'En marche, Emmanuel Macron15, qu'il avait autrefois recruté comme rapporteur général de sa commission.

Il suggère également à Emmanuel Macron, en mars 2017, de choisir Édouard Philippe comme Premier ministre, et il organise leur rencontre[réf. nécessaire].

Carrière internationale
En 1979, il est l'initiateur, avec l'aide d'autres intellectuels parmi lesquels Françoise Giroud, Bernard-Henri Lévy, Marek Halter, Alfred Kastler (Prix Nobel de physique), Guy Sorman, Jean-Christophe Victor, de l'ONG internationale Action internationale contre la faim, aujourd'hui connue sous le nom d'Action contre la faim (ACF)16.

Il est co-instigateur du programme européen EUREKA de « développement de nouvelles technologies » qui est lancé en 1985.

En septembre 1988, à la suite de très meurtrières inondations au Bangladesh, il propose à François Mitterrand de lancer un projet de construction de digues dans ce pays. Jacques Attali, parle d'y construire « les cathédrales du XXe siècle » et d'un « projet qui soit l'équivalent de Suez et de Panama ». Ce projet n'aboutira pas17.

En mai 1990, lors du second septennat de François Mitterrand, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) est créée pour aider les anciens pays du bloc de l'Europe de l'Est. Jacques Attali préside la conférence de négociation à Paris et en devient le premier président à Londres. Sous son impulsion, la BERD lance des investissements destinés à la protection des centrales nucléaires, à la protection de l'environnement et, plus généralement, au développement des infrastructures, de la privatisation, et de la transition vers la démocratie.

En 1991, Jacques Attali invite Mikhaïl Gorbatchev au siège de la BERD à Londres, contre l'avis du Premier ministre britannique John Major18. Il oblige ainsi les chefs d'État d'un G7 se déroulant dans la ville au même moment à recevoir le chef d'État soviétique19. Au lendemain d'un entretien téléphonique houleux entre Jacques Attali et John Major, la presse britannique multiplie les critiques à l'encontre du président de la BERD, diffusant notamment des critiques sur la gestion de l'institution et révélant, en avril 1993, que la BERD avait dépensé pour elle-même deux fois plus d'argent qu'elle n'en avait déboursé pour ses activités à l'Est20 (il est notamment visé pour avoir fait remplacer le marbre du siège de la BERD21) — critiques qui seront ensuite relayées par la presse française20,22,23. Jacques Attali explique sa position dans le chapitre « Verbatim et la BERD » du livre C'était François Mitterrand24 ainsi que dans le livre Europe(s) : « les travaux en question avaient été réalisés sous la responsabilité d'un groupe de travail international dont je ne faisais pas partie ». De fait, à son départ, contraint par diverses révélations de quotidiens britanniques et frais injustifiés, de la BERD en juin 1993, Jacques Attali a reçu pour sa gestion le quitus du conseil des gouverneurs[réf. souhaitée]N 4.

En novembre 1998, avec Arnaud Ventura il fonde Positive Planet, une organisation aujourd'hui présente dans 40 pays qui conseille et forme plusieurs centaines d'institutions de microfinance25 et des millions de microentreprises26. Elle emploie plus de 200 salariés et poursuit des activités de conseil, et de plaidoyer pour le développement de micro-entreprises positives, et de l’économie positive. En particulier, elle travaille dans les banlieues françaises. Jacques Attali crée aussi MicroCred, filiale bancaire de Positive Planet, et préside le Conseil d'administration de la Fondation Positive Planet. Il lance le forum de l'économie positive en 2011 au Havre, dont le maire est Édouard Philippe. En 2019, il fonde l'Institut de l'économie positive, filiale de la Fondation Positive Planet.

Carrière financière privée
En 1994, Jacques Attali crée Attali et Associés27, cabinet de conseil international spécialisé dans le conseil stratégique, l'ingénierie financière et les fusions-acquisitions. Il le dirige toujours.

Jacques Attali est administrateur du broker français Kepler Cheuvreux28, a présidé le conseil de surveillance de Slate.fr et préside l'International Advisory Board de C3.ai, que préside Tom Siebel en Californie.

Musique et arts
Passionné de musique, il pratique le piano depuis l'enfance (on l'a entendu jouer à France2 pour les Restos du Cœur) et a écrit une chanson pour Barbara intitulée Coline29. Il publie en 1977 Bruits, essai sur l'économie musicale et sur l'importance de la musique dans l'évolution des sociétés, traduit dans de très nombreuses langues.

En 1978, il joue son propre rôle dans Pauline et l'ordinateur, le film de Francis Fehr30.

Depuis 2003, il dirige l'Orchestre universitaire de Grenoble, ouvert aux étudiants et musiciens amateurs, sous la direction de Patrick Souillot31,32,33 dans des pièces diverses : une symphonie de Benda, des concertos pour violon de Bach, une messe de Mozart, l'Adagio de Barber, le double concerto pour violon et piano de Mendelssohn, et Lieder de Strauss. Il a dirigé en 2012 l'orchestre Musiques en Seine dans l'ouverture du Barbier de Séville, et l'orchestre Lamoureux lors d'une soirée de gala à Paris pour le Technion, partageant le pupitre avec son ami, le généticien Daniel Cohen. Il a aussi dirigé la Sinfonietta de Lausanne en août 201234 et le concerto en sol de Ravel avec l'Orchestre symphonique de Jérusalem à Jérusalem en octobre 201235, puis à Paris, puis avec l'orchestre symphonique à Shanghai fin 2013, puis d'autres orchestres à Bondy, Marseille, Londres, Astana, Montréal, Bruxelles, Tirana, etc36.

Avec Patrick Souillot, il crée en 2012 une structure nationale sur le modèle de La Fabrique Opéra Grenoble, dans de nombreuses villes de France37, qui permet de coordonner la production d'opéras coopératifs en y associant les élèves des lycées techniques. Il a mis en scène la Bohème en 2017 et la Traviata en 2019.

Réflexions sur la croissance et l'économie positive
Commission pour la libération de la croissance française, dite « Commission Attali »
Article détaillé : Commission pour la libération de la croissance française.
Le 24 juillet 2007, Jacques Attali est chargé par Nicolas Sarkozy de présider une commission bipartisane chargée d'étudier « les freins à la croissance »38 après le renoncement de Philippe Séguin. Cette commission est composée de quarante-deux membres, choisis librement par lui, essentiellement issus du courant libéral et social-démocrate. Il choisit comme rapporteurs Josseline de Clausade et Emmanuel Macron. Son rapport est remis au président de la République le 23 janvier 2008. Il contient des recommandations pour transformer en profondeur l’économie et la société françaises afin de « libérer la croissance » et relever différents défis macro-économiques.

Commission pour l'« économie positive »
En 2012, François Hollande a commandé à Jacques Attali un rapport sur la situation de l'« économie positive », c'est-à-dire au service des nouvelles générations. L'objectif de ce rapport, dont Angélique Delorme est rapporteure, est de mettre fin au « court-termisme », de passer d'une « économie individualiste » fondée sur le court terme à une économie fondée sur « l'intérêt général et l'intérêt des générations futures », d'organiser la transition d'un « modèle ancien fondé sur l'économie de la richesse » à un modèle dans lequel « les agents économiques auront d'autres obligations que la maximisation du profit »39. Ce rapport, rédigé par une vaste commission, propose 44 réformes. Il s'inscrit dans le cadre du mouvement de l'économie positive, créée par la Fondation Planet Finance, devenue Fondation Positive Planet et qui se réunit depuis 2012 chaque année au Havre, et bientôt dans d'autres pays.

Il rend en 2014 un rapport portant sur l'avenir de la Francophonie, avec Angélique Delorme et Adrienne Brottons.

Critiques et controverses
Euthanasie
Dans les années 1980, la diffusion d'extraits d'un entretien d'Attali avec Michel Salomon40 crée un malaise dans l’opinion ; on peut y lire : « […] du point de vue de la société, il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement », et envisage que « l’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures ». Affirmant que « la liberté fondamentale, c’est le suicide », il prévoit : « Dans une société capitaliste, des machines à tuer, des prothèses qui permettront d’éliminer la vie lorsqu’elle sera trop insupportable, ou économiquement trop coûteuse, verront le jour et seront de pratique courante. Je pense donc que l’euthanasie, qu’elle soit une valeur de liberté ou une marchandise, sera un des règles de la société future. »

Ces propos, pour lesquels il a intenté plusieurs procès en diffamation à ceux qui lui reprochaient de faire l'apologie de l'euthanasie, gagnés d'ailleurs, lui sont toujours reprochés41.

Dans son ouvrage À tort et à raison42 Jacques Attali répond à cette accusation43 : « […] on m'impute des idées que je n'ai jamais eues. Par exemple, je serais ou j'aurais été, l’apologue de […] l'euthanasie des retraités. Je défie quiconque de trouver dans un seul de mes textes ces idées, à condition de ne pas extraire une phrase de son contexte, pour lui faire dire le contraire de ce qu'elle dit. Et de ne pas confondre ce que je perçois comme une menace avec ce que je pourrais souhaiter. »

Démêlés judiciaires
En mars 2001, il est mis en examen dans le cadre de l'affaire des ventes d'armes à l'Angola. Il est ensuite relaxé.

En 2004, il est interrogé dans les locaux de la brigade financière comme simple témoin. Un magistrat russe le soupçonne de participation à un financement occulte de la municipalité de Saint-Pétersbourg44.

Dans une chronique parue dans l'Express du 15 mars 2004, au lendemain des élections législatives espagnoles, il disserte sur la victoire de la droite espagnole alors même que ce sont les socialistes qui viennent de l'emporter. Jacques Attali avait en fait parié sur la victoire de la droite avant le bouclage du journal45.

Les Nouveaux Chiens de garde
En 2012, il est l'une des personnes prises comme exemple46,47,48, en qualité de prescripteur d’opinion49, par le film documentaire français sorti en janvier 2012 : Les Nouveaux Chiens de garde, qui explore les collusions entre les médias français et le pouvoir politique français.

Médiatisation
Sa médiatisation est critiquée par l'association Acrimed (Action critique Médias), qui publie un article intitulé « Ces économistes qui monopolisent (toujours) les débats » en octobre 201250 critiquant la présence d'Attali à la télévision publique française, de treize apparitions en une année.

En octobre 2019, il associe l'adhésion aux idées souverainistes à la haine des musulmans, équivalente selon lui à l'antisémitisme. Pour Marianne, ce « délire de Jacques Attali » vise les discours de polémistes et penseurs jugés proches de l'extrême droite, en particulier quand ils sont juifs comme Éric Zemmour, Gilles-William Goldnadel ou Alain Finkielkraut51. Il est surnommé « le père Attali » par ses détracteurs, notamment par Éric Zemmour, qui juge sa pensée caricaturalement bienveillante et altruiste et qualifie Jacques Attali d'« homme hors-sol » passant « sa vie dans les aéroports »52.

Divers
Fin 2016, il est la personnalité française sans mandat électif la plus suivie à travers trois réseaux sociaux différents53.

Il est membre du comité stratégique de la France China Foundation (FCF), institution franco-chinoise dont l’objectif est d’encourager le dialogue entre la France et la Chine54.

Œuvres
L’œuvre littéraire de Jacques Attali couvre de nombreux champs de la littérature : mathématiques, théorie économique, essais, romans, biographies, mémoires, contes pour enfants, théâtre. Il est sans doute difficile d’y trouver un fil conducteur unique.

Essais
Ses essais tournent tous, ou presque, autour d’une tentative de décrire le futur à partir d’une analyse du passé de longue durée. Pour cela, il a entrepris de raconter l’histoire de diverses dimensions de l’activité humaine : la musique, le temps, la propriété, la France, le nomadisme, la santé, la mer, la modernité, la gouvernance du monde, l’amour, la mort (Bruits, Histoires du temps, La nouvelle économie française, Chemin de sagesse, Au propre et au figuré, l’ordre cannibale, Consolations, l’homme nomade, Amours, Histoire de la modernité, Demain qui gouvernera le monde, Histoires de la mer, Histoires de l'alimentation)

Il en a aussi proposé des synthèses (Lignes d’horizon, Brève histoire de l’avenir, Vivement après demain) et proposé des méthodes d’analyse (Analyse économique de la vie politique, Modèles politiques, Les trois mondes, La figure de Fraser, Peut-on prévoir l’avenir ?).

Il a aussi, dans des livres de circonstances, tenté d’éclairer un moment particulier du passé (1492, 1943), du présent et de l’avenir proche (La crise et après ?, Tous ruinés dans dix ans ?, Économie de l’apocalypse) et de proposer des réformes à mener, soit dans des livres personnels (Candidats, répondez !, Urgences françaises) soit dans des rapports collectifs (Rapport sur l’évolution de l’enseignement supérieur, sur la libération de la croissance, sur l’économie positive, sur la francophonie).

Il a aussi réfléchi à l’avenir des concepts de socialisme, et d’altruisme (La voie humaine, Fraternités) et prôné des méthodes de prises en main personnelles (Survivre aux crises, Devenir soi)

Il a aussi réfléchi à de nombreuses dimensions de la place de la pensée juive et du peuple juif dans l’histoire (1492, Histoire économique du peuple juif, Dictionnaire amoureux du judaïsme) ; il a aussi traité de ce sujet au théâtre dans Du cristal à la fumée.

Il a aussi réfléchi au dialogue inter-religieux (La confrérie des Eveillés et Naissance de l’Occident)

Plagiat
Il a été accusé de plagiat55 au sujet de son livre Histoires du temps en 1981 (notamment par Franz-Olivier Giesbert56) — où trois passages, équivalents pour chacun à un paragraphe, sont empruntés à Jean-Pierre Vernant, Ernst Jünger, et Jean-Pierre Le Goff57. Attali s'est défendu en invoquant des guillemets qui ont sauté à la relecture3. Les ouvrages en question sont de plus cités dans la bibliographie.

En 1993, Jacques Attali gagne un procès en diffamation alors qu'on l'accuse d'avoir reproduit dans son livre Verbatim, sans l'autorisation de François Mitterrand, des phrases de ce dernier, des archives secrètes et quelques phrases du chef d'État français, qui auraient été destinées à un autre livre projeté avec Elie Wiesel58. Le journal Herald Tribune publia même, sur quatre colonnes à la une, un article affirmant à tort que le président Mitterrand avait demandé le retrait du livre des librairies. François Mitterrand confirma au cours d'une longue interview, publiée dans la biographie de Jacques Attali par Guy Sitbon59 lui avoir explicitement demandé d'écrire ce livre et reconnut l'avoir relu lui-même la plume à la main60.

Il a gagné tous les procès en diffamation qu’il a intentés sur ces sujets.


   
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