Discutez de ce qui compte pour vous
Suggérez une discussion pour que les membres de Forum Belgique puissent échanger avec vous.

Je viens voir le pr...
 
Partager:
Notifications
Tout effacer

Je viens voir le prévenu

4 Messages
2 Utilisateurs
0 Reactions
2,119 Vues
Avatar for ForumBe
(@pastropserieux)
Forumiste Progressiste
Inscription:: depuis 13 ans
Messages: 75
Auteur du sujet  

A: Bonjour, je viens voir le prévenu.
I: Vous êtes le médecin ?
A: Mais non, je suis l'avocat.
I: Mais qui donc vous a appellé ?
A: Et bien le client, pardi ! un certain Luc, chambre 66 au 6e étage,
nous avions rendez-vous à 18h00 !
I: Et bien maître, vous êtes en retard car il est déja passé18h06 !
...
L: Maître ! enfin !
A: Que vous est t'il arrivé cher ami ?
L: Ami ? rhaa, maître maitriser vos paroles que diable,
je ne suis quand même que votre client !
A: Certes, alors pour vous ce sera Luc,
et Maître pour moi bien sur.
Expliquez-moi donc rapidement le sujet de votre litige.
L: Mais Maître, ce n'est pas un litige,
c'est un différent, euh une divergence, euh non,
disons plutôt un genre de grosse méprise, euh non !
ce n'est pas encore ça Maître !!
A: Holà, mais calmez vous mon brave !
L: Mais je ne suis pas non plus votre "Brave" bon sang !
une fois pour toutes !
je ne suis ni ami, ni brave, ni luc non plus,
je suis Lucifer !
vous l'aviez oublié ?


   
Citer
Coriolis
(@coriolis)
Forumiste Triomphant·e
Inscription:: depuis 13 ans
Messages: 5214
 

A: Comment l'oublier Mr Ifer .. je vous suis commis d'office,
par je ne sais quelle raison, j'ai votre imprimatur .

"J'ai des questions à toutes vos réponses "
W. Allen


   
RépondreCiter
Avatar for ForumBe
(@pastropserieux)
Forumiste Progressiste
Inscription:: depuis 13 ans
Messages: 75
Auteur du sujet  

L: C'est bien juste Maître, et de plus,
votre impartialité et votre justesse d'esprit,
feront de vous, un de mes meilleurs atouts,
si je passe effectivement devant ce tribunal de conscience.

(obsv1:
"Luc semblait subitement retrouver un semblant de self-control,
mais pour combien de temps...
Depuis quelques jours, tout avait encore basculé; il en avait reprit,
il y avait "retouché", en avait abusé, s'en était enivré, et plus même ...
Il avait encore une fois manqué les objectifs de sa fonction:
sciemment omettre de détruire un paquet d'émotions et de sentiments,
inexorablement condamnés et évincés par la "conscience" et "le bon sens".
Dans les méandres de son infernal univers,
il s'était caché, tel un monstrueux mutant, honteux de sa vie de rat,
honteux de la récupération de ce maléfique colis,
dont il déchirait délicatement l'emballage,
surtout ne pas se faire entendre,
sinon, tomberait la comparution immédiate au tribunal de la conscience.
Et l'inévitable sanction, lourde, froide...capitale.
mais peut être libératrice de ce fardeau existentiel,
pensait t'il dans les plus rouges de ses fantasmes.
Il ne voulait cependant pas décevoir ce maître bienveillant,
défenseur de valeurs qui le dépassaient souvent,
et dont il n'appréhendait que l'abc,
tant leurs concepts et leurs fondements étaient subtils et puissants,
tant leurs implications étaient ramifiées, tentaculaires et sounoises.
De toute façon, "l'entité locale" ne lui laisserait pas le choix de la fuite,
il était partie d'un tout, qu'il le veuille ou pas.",
"il enchaîna donc...
")

L: de plus Maître,
quand j'en avait besoin,
les femmes m'ont toujours remis sur le "droit chemin",
ainsi que ... mais ... vôtre tailleur vous va à merveille Maître,
vraiment, "super bien"
j'ai envie de crier...euh ... wa... !
désolé Maître, encore mon coté gènant.
Mais votre coiffure aussi est...parfaite,
pfff, zut et rezut, hors sujet c'est vrai.
Je reprends, "On" m'avait confié une mission,
un "paquet gènant" pour "l'entité locale", des sentiments à néantir?
Et, j'avoue, qu'au lieu de torturer et détruire la copie de l'image virtuelle de ces sentiments,
de la dérive de comportement d'un ange, je n'ai pas rempli ma mission;
j'ai ouvert le paquet, lu l'adresse de télécommunication avec la blanche entité externe,
et j'ai carressé les traces de ses sentiments, humé les effluves de ses parfums d'amour.
Oui, j'ai osé prononcer ce mot maléfique, l'A...r, mais tant pis,
au point où j'en suis, à cette spatio-temporelle barrière entre enfer et paradis,
l'attrait de cette interface de télécommunication que je franchis trop souvent,
est d'une intensité qui ne peux laisser indifférent,
dont on ne peux nier la nature, divine et magique,
malgré le danger, malgré la peur et la culpabilité de l'envie,
et l'instantanée dépendance, dès l'infime première consommation.
Oui, je suis consommateur occasionnel, à tendance ... overdose suicidaire diront nous !
Ce doit être l'irrégularité et la rareté de l'approvisionnement "local",
qui favorise la mise en place de ce dangereux mécanisme de surconsommation.
Mais comment faire, comment ne pas répondre à ses conditionnements impulsifs,
ces réponses aux demandes des anges attirés par le mutuel et dangereux attrait du désir,
attirés par l'obtention de la réponse à la question de savoir si le pouvoir de leur bien,
est plus fort que le côté obscur des démons de mon genre.
J'éprouve un plaisir masochiste à leur laisser me croquer les neurones.
Car je n'en reste pas moins un démon, modestement soufré certes,
mais parfaitement sulfurique,
un dangereux concentré de fumant vitriol,
en perpétuelle recherche de sa base conjuguée,
dont seul les chimistes en connaissent la force,
et c'est bien là aussi un malheur...
l'inégale conjugaison, l'implacable formule.
Mais, mais, mais,
Maître que pourriez vous encore me conseiller après pareils avoeux.
Il est clair que je suis coupable, non défendable,
ma peine sera maximale, capitale,
et l'entité locale, celle qui me supporte ... mise à mal, condamnée à l'exil affectif,
à la cencure de coeur et d'esprit,
aux railleries moyenâgeuses des "gens biens".
Maître, par ce que je viens donc de vous confier,
votre déontologie ne vous permet plus,
en accord avec la disparition de présomption de non culpabilté,
d'intercéder pour moi.
Il ne me reste plus qu'a néantir en moi,
toutes traces de comportements soit disant humains ou humanistes.
Et de m'en retourner seul à mes sordides bricolages sentimentaux,
enfermé à vie, dans la prison de cette cruelle conscience,
cadeau empoisonné de cette culture moralisatrice, oppressante et totalitaire,
qui écrase mon originalité, ma non conformité et finalement,
dévore l'essence même de mon être.
Parfois, j'en arrive à penser que c'était le néant le véritable cadeau,
et non pas la vie; mais quand on n'est pas, on ne peux appréhender et
apprécier cette chance, puisque l'on est pas.
(soupir, éternel soupir ...)


   
RépondreCiter
Coriolis
(@coriolis)
Forumiste Triomphant·e
Inscription:: depuis 13 ans
Messages: 5214
 

A. Vous êtes prompt à l’autocensure
Fidèle à la culture que vous vilipendez
Celle qui trace les sillons rugueux de la crainte .
Qui fait de la moyenne un absolu vers lequel il faut tendre.
Le génie est dans la démesure Mr Ifer.
Etre un dieu c’est penser
Etre un homme c’est ressentir.
La violence d’une palpitation
L’ardeur d’une larme qui oppresse
sont des états qu’aucune loi , même divine, ne pourra régir, jamais.
Néantissez en vous toutes traces de comportements humains
et vous serez coupable Mr Ifer
coupable de vouloir être un dieu
alors même qu’il ne vous est demandé
que d’être un Homme .
Et bien qu’ils fassent partie du même champ lexical,
être coupable et ressentir de la culpabilité
ne sont pas synonymes.
La culpabilité est une escarpolette
une oscillation d’amplitude variable entre un point A et un point B
alors qu’être coupable est un point fixe.
Si vous êtes coupable,
je ne vous suis d’aucune utilité
puisque jugé déjà
Par le plus impitoyable et le moins objectif des jury : vous même.
Si vous éprouvez plutôt de la culpabilité,
Je suis à votre service.

"J'ai des questions à toutes vos réponses "
W. Allen


   
RépondreCiter
Partager: