Discutez de ce qui compte pour vous
Suggérez une discussion pour que les membres de Forum Belgique puissent échanger avec vous.
À Chapeloup-sur-Tartiflette, Gingembre la Farfelue décida que c’était trop calme pour un mardi. Alors elle secoua sa baguette-cuillère à spaghettis et hurla :
“Abracadabra, biscotte en tutu et chaussette volante !”
Et là… BOUM : le ciel se mit à pleuvoir des tartes à la fraise, des chaussettes multicolores se mirent à danser le mambo dans les rues, et les pigeons portaient tous des lunettes de soleil roses. 🥧🧦🕶️
Le chat de Gingembre, qui avait toujours parlé en verlan, cria :
“Euq a tnuom !” (traduction : “Quel bazar !”)
Mais le pire arriva quand les bottes du village décidèrent de marcher toutes seules. Elles traînaient les villageois dans une parade impromptue : chacun devait danser avec sa propre chaussure volante. Même le maire, coincé dans une botte jaune à pois verts, fit le moonwalk sous une pluie de tartes chantantes. 🌝🥧💃
Gingembre éclata de rire et déclara :
“Pourquoi faire simple quand on peut faire… ridicule ?”
Le lendemain, le village était couvert de confettis de crème, de chaussettes et de miettes de biscotte. Mais personne n’avait jamais autant ri. Et depuis ce jour, le mot abracadabra à Chapeloup-sur-Tartiflette est devenu synonyme de chaos joyeux garanti.
Chaque matin, avant que le soleil n’ait fini de bâiller, il apparaît dans la rue comme un fantôme jovial, portant sa pile de journaux avec l’orgueil d’un roi déchu. Son sac déborde toujours un peu, comme si les nouvelles du monde ne pouvaient jamais tenir dans un simple journal. Les voisins, encore à moitié endormis, le voient passer et secouent la tête : « Ce type est fou… » Et il sourit, satisfait, car il sait que la folie a parfois le goût d’un bon café chaud.
Il lance les journaux avec un mélange de précision et de désinvolture. Parfois, un exemplaire atterrit sur le perron du voisin grincheux, parfois dans la fontaine publique, parfois sur la tête d’un chien trop curieux. Et lui rit, un rire léger et contagieux, qui semble dire : « Prenez ça avec légèreté, la vie est plus drôle quand on ne la prend pas au sérieux. »
Les pigeons ont appris à le craindre et à l’admirer à la fois. Les chats s’inclinent presque devant lui, et les enfants courent à sa rencontre, espérant que le journal d’aujourd’hui contiendra des dessins ou des devinettes. Chaque geste du livreur est une chorégraphie bizarre mais poétique : un pas de côté, un saut ridicule, un lancer qui finit toujours un peu là où il ne devait pas, et tout le monde sourit malgré lui.
Il parle aux journaux comme à de vieux amis. Parfois, il murmure des secrets dans la tranche d’un quotidien, comme si la presse papier pouvait garder les confidences mieux que n’importe quel ami. Et lorsque le dernier journal est livré, il disparaît dans l’ombre de la ville, laissant derrière lui une traînée de rires, d’éclats absurdes et de petites surprises.
Il est le livreur de nouvelles, le maître de la dérision, le poète de la folie douce. Il transforme chaque rue en théâtre, chaque maison en scène, et rappelle à tous que même les actes les plus ordinaires peuvent contenir un peu de magie, un peu de rire, et une bonne dose de tendresse.
Ah… lundi matin. Ce doux moment où ton réveil sonne comme une alarme nucléaire et où ton cerveau répond : “Non. Pas aujourd’hui.” Tu ouvres les yeux, et là… la lumière est trop vive, le monde trop réel, et ton oreiller… disparu ! Volatil. Traître.
Tu te lèves, les muscles protestent comme si tu avais couru un marathon en dormant. Le café ? Trop faible. Le petit-déj ? Trop sucré. Le métro ? Trop humain. Les collègues ?… eh bien, toujours trop là. Et toi, toi, tu n’existes plus que dans un état de semi-coma lucide, à te demander pourquoi la Terre continue de tourner alors que toi, tu n’es clairement pas prêt.
Et puis tu te souviens : vendredi, ce sera encore loin. Très loin. Loin comme la planète Mars, loin comme ton envie de sourire à la photocopieuse, loin comme tes espoirs de finir ce lundi avec dignité. Alors tu râles. Fort. Parce que râler, c’est presque un sport, et là, franchement, tu es champion olympique.
Lundi matin : 1 – Toi : 0. Mais hé… au moins, tu es réveillé. Et c’est déjà ça.
Petit matin de rêve loufoquerie,
Les lampadaires jouent aux dominos,
Un chat en chapeau tricote des nuages,
Et les croissants volent en farandoles.
La rivière murmure des secrets de confiture,
Les horloges font la ronde en zigzag,
Et moi, pieds nus sur les nuages,
Je ris avec le vent qui a perdu ses chaussures.
Un rayon de soleil chante à l’oreille des fleurs,
Tandis qu’un parapluie danse le tango,
Et dans ce monde où tout est possible,
Le rêve devient le petit matin lui-même.