Un peu de philosophie et autre

Lors d'une visite à Redu," la cité du livre", en me baladant dans les étroits rayons débordant de littérature en tout genre,
(un régale pour les yeux, pas trop pour le nez mais bon pour le porte feuille)
Donc, je disais que je suis "tombée" sur un livre qui m'a tout de suite intéressé,
Les Amis de L'Ardenne,( édition 2007)
c'est un plaisir de parcourir, et s’arrêter au hasard d'une page, oserais-je dire comme la bible.......allez, j'ose 🙂 ( pour la modique somme de cinq euros :scil: )

Edito

Littérature et peinture sauvages.

Je ne sais quel est notre destin, nous dit André Dhôtel.En tout cas, il est pour le moment de vivre dans la sauvagerie et par la sauvagerie.
Chacun des écrivains et des peintres ici rassemblés, entre le figures tutélaires de Dumay et Dhôtel, est à sa manière un écrivain- ou un peintre- sauvage. Chacun se tient à distance respectueuse des conventions mercantiles, et cultive avec obstination son jardin secret, en cherchant sa voix, et sa voie, de la façon la plus pénétrante possible. ce qui les rend fraternels et distingue aussi, c'est leur intégrité, leur loyauté, et leur attachement à la langue ou à l'expression picturale.
Ce que je souhaite, c'est que les lecteurs de ce printemps éprouvent l'impondérable et puissante évidence de la littérature, et de la peinture.
On connait le mot d'Oscar Wilde:" tout art est inutile..." et Jean Tournay nous rappelle
combien l'inutile est fondamentale.
Quand à l'Ardenne, elle se révèle ici, comme l'Auvergne de Vialatte, intemporelle, et universelle.
Jean-Claude Pirotte

-peindre serait sans doute un moyen de se taire: mais peindre fait parler, tandis qu'écrire fait taire. Plus d'espace commun- ni lieu, ni position- une fois sous couverture. La cohérence d'une tombe.

Les textes publiés dans ce livre sont inédits.
Ce numéro de printemps a bénéficié du concours de l'association Lire en Cabardês et du concours des éditions de la Table Ronde.

Ce livre réussi à faire une chose que je ne sais plus faire pour le moment ... penser à rien pendant que je lis, la concentration, je l'ouvre, et découvre une peinture très étrange, qui éveil votre imagination,.....ou pas, et regarder simplement .
Les mots , les phrases, les textes sont d'une cohérence parfois bizarrement tellement incohérente ......ou parfois inversé .

voilà, j'avais envie d'en parler un peu avec vous :d