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Une idée particulière du libéralisme ou le libre échange et do it yourself

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Bonjour à toutes et à tous , samedi donc 21 novembre 2020 , on entend tout et rien au niveau politique ,beaucoup d'effets d'annonces mais rien de concrets et ce n'est pas à un routinier de la politique ni de l'économie qu'il faut raconter tout et n'importe quoi ,pourtant jour après jour ,en concertation certes singulière avec le Président du Mr via le cercle des lumières dont je suis le Co/Président pour la wallonnie ,et alors que ce rapport singulier à amener un certain verteneuil ex président de la fgtb , a être remercié de son poste ,les instances socialistes n'ayant pas vraiment apprécié cette concertation contre -nature ,je trouve au contraire que l'ouverture à une idéologie est importante pour la comprendre.
Ici d'abord la personne en elle-même (président mr) est convaincue ,brillante ,intelligente malgré beaucoup d'ennemis dans sa famille politique , et quelque part une personne ,jeune encore aux rouages du système politique complexe belge. Il me lit et justifie chaque jour à mes chroniques ,le travail de son parti , ce que je trouve remarquable et c'est vraiment un rapport de prof à élève entre-nous , il vient d'une famille très simple de frameries ,et c'est à la force de travail et avec un maître en la matière ,maître avocat au barreau de bruxelles (un cousin familial ,ma famille ) qu'il a obtenu sa maîtrise de droit ,ça c'est pour le personnage , pour ce qui est de la philosophie politique ,voyons d'abord de quoi on parle ,le mr dans les années 70 s'appellait le prl , mon père était ami avec 2 ministres frères jumeaux célèbres à l'époque mais sans être membre , Le Mouvement réformateur ou MR est un parti politique belge, d'inspiration libérale et présent en Belgique francophone.

Considéré comme de centre droit à droite, il est issu de la coalition de plusieurs partis. Le 24 mars 2002, le Parti réformateur libéral (PRL), le Partei für Freiheit und Fortschritt (PFF), le Fédéralistes démocrates francophones (FDF) et le Mouvement des citoyens pour le changement (MCC), partis libéraux et de centre droit, se fédèrent en une nouvelle formation politique pluraliste, fondée sur les valeurs du libéralisme social.

Entre les élections législatives du 10 juin 2007 et celles du 13 juin 2010, il est le premier parti politique francophone avec 31,17 % des voix en Région wallonne et 32 % des voix à Bruxelles. Il est présent dans les différents gouvernements belges depuis 1999. En octobre 2014, Charles Michel, alors président du parti, accède à la tête du gouvernement fédéral belge en étant nommé Premier ministre de Belgique. En juillet 2017, après 14 ans d'opposition, le parti retrouve le pouvoir en Wallonie.

Le MR fait partie du Parti de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates pour l’Europe.Au début des années 1990, les partis libéraux de Belgique ont connu des mutations successives avec en 1992 la naissance du VLD (Vlaamse Liberalen en Democraten), faisant suite au PVV, puis la création de la fédération PRL-FDF en 1993. Cette dernière est élargie au MCC (Mouvement des citoyens pour le changement), une dissidence du PSC, en 1998. Sous cette bannière dite du PRL-FDF-MCC, la famille libérale francophone renoue avec le pouvoir en 1999 après plus d'une décennie d'opposition. En 2003, il devient même la première force politique en Communauté française. Entre-temps, en 2002, sous l'impulsion de Daniel Ducarme, les différentes composantes du parti sont rassemblées sous un nouveau nom, le Mouvement réformateur (MR). L'objectif est de créer un grand mouvement populaire pouvant à la fois être une alternative à la domination socialiste sur le paysage politique francophone et une force de réforme institutionnelle et socio économique.

Affaibli en interne, le MR connaît un léger tassement aux élections régionales de 2004 et se fait rejeter dans l'opposition dans les assemblées de la Région de Bruxelles-Capitale, de la Communauté française et au Parlement wallon. Le MR continue toutefois de participer au Gouvernement fédéral.

Le 21 février 2009, le président du MR, Didier Reynders, annonce l'intégration du parti LiDé dans le Mouvement réformateur. Cependant, l'arrivée de cette formation créée par l'ex fonctionnaire flamand, Rudy Aernoudt, ne plaît pas à toutes les composantes du MR. Le FDF d'Olivier Maingain et le MCC de Gérard Deprez, menacent de quitter le mouvement libéral7,8,9. Sous la pression de ces derniers, Didier Reynders abandonnera finalement la coopération du MR avec LiDé dès le 23 février 200910. Cette affaire a enlevé du crédit au président du parti, Didier Reynders, déjà affaibli dans le cadre de l'affaire Fortis en sa qualité de vice-premier ministre et ministre des finances11.

En novembre 2010, Didier Reynders annonce la tenue d'élections internes afin de nommer son successeur. Charles Michel lui succède le 14 février 2011, ayant obtenu 54,75 % des voix face à Daniel Bacquelaine.

En septembre 2011, le FDF12 décide de quitter la coalition MR car il « estime que ses ex-alliés capitulent devant les exigences flamandes et mettent le pays au bord de l'implosion13 ». Le MCC fait toujours partie du cartel.

Les libéraux du PRL, sous la présidence de Charles Michel, estiment au contraire qu'on a évité le risque de chaos économique lié à une menace de dégradation des emprunts belges par les firmes de notation13. Ils affirment aussi « avoir sauvé le pays » du moins jusqu'à l'horizon 2025. En effet, une proposition flamande formulée par le CD&V, le VLD, le SP.A et Groen demande la résiliation de la loi de financement à cette date14 entraînant la fin partielle ou totale de la solidarité entre le nord et le sud du pays.

Lors d'une interview accordée à la première chaîne radio de la RTBF en septembre 2012, Didier Reynders commentant les sondages favorables pour les deux partis a estimé que la scission du MR avec le FDF était une réussite, le FDF grappillant des voix principalement aux autres partis15.

Fin 2019, lors de l’élection interne à la présidence du parti, Georges-Louis Bouchez remporte le scrutin avec 62 % des votes et devient président du MR. Le quotidien La Libre Belgique voit dans le résultat de cette élection, la réaffirmation que le parti se situe au centre droit. En effet, sur le plan social, GLB est considéré comme plus libéral que Denis Ducarme son principal rival pendant cette élection et sur les questions d'immigration, de sécurité et de justice, il penche bien plus à droite que la députée Christine Defraigne, arrivée en troisième position au premier tour16. Cette élection tranche également la question de la potentielle formation d'un gouvernement avec la N-VA, Georges-Louis Bouchez souhaitant cette coalition17.

Idéologie
Lors de sa création en 2002, le mouvement a abandonné le qualificatif « libéral » dans sa dénomination, il ne s'en réclame pas moins du social-libéralisme18 entre autres valeurs.

Aujourd'hui, le mouvement réformateur revient sur le qualificatif « libéral »19.

Union Européenne
Le MR fait partie, tout comme son parti frère l'Open VLD, de l'ALDE. Il a envoyé, suite aux élections de 2019, deux députés : Olivier Chastel et Frederique Ries

Et puis le néo-libéralisme pour faire la jonction ,Le terme de néolibéralisme désigne aujourd'hui un ensemble multidimensionnel d'analyses ou de doctrines inspirées du libéralisme économique — ou supposées comme telles — qui partagent un socle :

d'orientations critiques : la dénonciation du poids de l'État-providence dans les pays développés après 1945 et de l'accroissement des interventions publiques dans l'économie1;
d'orientations positives : la promotion de l'économie de marché au nom de la liberté de l'individu et du développement économique ;
d'orientations politiques : la dérégulation des marchés (qui se réguleraient mieux eux-mêmes par le jeu de la concurrence et des « lois du marché » que par l'interventionnisme politique) et la disparition progressive du secteur public au profit du privé.
La signification du mot « néolibéralisme » a beaucoup varié au cours du temps. En effet, « néo » signifiant nouveau, il est alors compréhensif pour un contemporain de qualifier de « nouveau » l'émergence d'une nouvelle pensée libérale. De plus, puisque la pensée libérale peut évoluer via différentes écoles, on peut alors retrouver au même moment différents types de néolibéralismes, ex.: néolibéralisme français et ordolibéralisme allemand. Par conséquent, le terme ne fait pas consensus et son utilisation requiert une grande prudence, tant il a oscillé entre différentes significations.Évolution chronologique des différentes significations
Lorsqu’il apparaît, en 1844, le terme désigne — de manière assez générale — une forme de libéralisme qui laisse une intervention limitée à l'État2.

Dans la même ligne, à la fin des années 1930, des économistes français — comme notamment Auguste Detœuf ou Louis Marlio — utilisent ce terme pour désigner une forme de libéralisme qui n’est pas forcément synonyme de laissez-faire (pour lequel on parle de libéralisme manchestérien). Ils soulignent seulement le fait, qu'à condition de le rénover ou de le reconstruire, ce régime peut — aussi bien sur un plan économique et social — être supérieur au dirigisme et au planisme alors en vogue (pensée contemporaine de l'ordolibéralisme allemand par certains côtés comparable). Dans cette lignée (entre les années 1950 et jusqu'à la fin des années 1970), le mot peut qualifier des économistes tendant vers le social-libéralisme. Donald Moggridge présente ainsi John Maynard Keynes comme l'un des plus importants néolibéraux à défaut de meilleur terme pour le qualifier3.

À partir des années 1970, avec la montée en puissance des pensées de Milton Friedman et de Friedrich Hayek le mot néo-libéralisme prend un autre sens. Selon Michel Foucault, le néolibéralisme est présenté comme une technique de gouvernement, une politique économique et sociale étendant l'emprise des mécanismes du marché à l'ensemble de la vie, ce qui est contesté par les disciples de Friedrich Hayek qui voient le libéralisme comme une priorité donnée à l'action libre des individus contre toute « emprise », et jugent absurde toute « technique de gouvernement » voulant intervenir dans le marché, fût-ce pour en étendre l'influence. Friedman et Hayek sont désignés en France comme en étant les principaux inspirateurs[réf. souhaitée], bien qu'ils ne se soient jamais revendiqués du néolibéralisme, mais seulement du libéralisme. Au contraire de la signification précédente, leur libéralisme est anti-keynésien, et limite voire supprime l'intervention étatique. Le contexte économique marqué par la fin du système de Bretton Woods relance les discussions entre écoles économiques et leur intensité a contribué à populariser ce terme.

Les critiques ou adversaires des idées néolibérales lui reprochent selon des formes et à des degrés divers d'entretenir ou d’accroître les inégalités4, la fracture sociale5 ou le pillage des ressources naturelles6,7.

Néo-libéralisme français (1938-années 1960)
Le courant néo-libéral est actif en France durant une période assez brève, comprise entre le colloque Walter Lippmann8 de 1938 et la fin des années 1960. La consistance de sa volonté est de réagir à la domination des idées planistes et dirigistes de la fin des années 1930 et de montrer que le réel affrontement des problèmes de l’heure passe par une réforme et une reconstruction du Libéralisme. Par ailleurs, comme le montrent la liste des participants aux colloques et la teneur des débats, la volonté de faire face aux totalitarismes dans un contexte international de rivalité Est-Ouest a permis de réunir et de faire dialoguer au sein de ce courant des tendances assez diverses.

Néo-libéralisme et colloque Walter Lippmann
Article détaillé : colloque Walter Lippmann.
Vont se rencontrer au colloque Lippmann des libéraux français, des membres influents de l’école autrichienne : Friedrich von Hayek et Ludwig von Mises, des hommes qui feront l’ordo-libéralisme allemand après-guerre : Wilhelm Röpke, Alexander Rüstow (Walter Eucken, le grand théoricien de ce mouvement, n’avait pas reçu l’autorisation de quitter l’Allemagne9), ainsi que des participants de divers autres pays.

Néolibéralisme ou libéralisme, quel nom choisir ?
En fait, la question du changement de nom recouvre la réponse à une question : le déclin du libéralisme provient-il de circonstances extérieures ou est-il la conséquence d'une non-adaptation du libéralisme type xixe siècle à la réalité de l’après-Première Guerre mondiale ?

Pour Mises10, l'explication vient des seuls faits extérieurs à la doctrine libérale : il n’y a pas lieu de la retoucher.
Pour les ordo-libéraux et la majorité des économistes français présents, au contraire, la doctrine libérale doit être réactualisée.
Auteurs du néo-libéralisme français
François Bilger11 compte parmi les principaux auteurs Jacques Rueff, un disciple de Clément Colson, Maurice Allais, Louis Baudin et Daniel Villey. En marge de ce courant, Jacques Cros - à la différence de François Bilger - pense que le libéralisme doit désormais incorporer l’apport de la théorie keynésienne12.

Résistance et réformes de structures
Pour Kuisel13, durant la Résistance des débats ont eu lieu entre les planistes minoritaires du Parti socialiste (André Philip, Georges Boris, Jules Moch, Pierre Mendès France) et les néolibéraux (Étienne Hirsch, René Courtin, Maxime Blocq-Mascart et René Pleven) : les premiers veulent introduire des structures socialistes et se méfient des États-Unis et de la Grande-Bretagne ; les seconds entendent que le marché et l'initiative privée restent au cœur de l'économie et, sur le plan international, sont en faveur d'une amitié euro-atlantique. Toutefois, dans l'après-guerre, dans la réalisation des réformes, pour Kuisel14, ce n'est pas ce débat qui a été central mais plutôt l'influence du Parti communiste et du général de Gaulle.

Société du Mont-Pèlerin
Article détaillé : Société du Mont-Pèlerin.
En 1947, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la tendance est favorable au keynésianisme. Les libéraux se réunissent au Mont-Pèlerin15. On y trouve notamment Hayek ou Mises, qui auront une importante influence ultérieurement.

Néolibéralisme français et ordolibéralisme allemand
Dans une communication à un colloque tenu en 2000 dont les actes ont été publiés en 2003, François Bilger établit un comparatif entre néolibéralisme français et ordolibéralisme allemand en pointant les points de convergence et de divergence. Certains points de divergence semblent encore susceptibles de rendre compte des différences d'approche entre les deux pays.

Convergences
Croyance en la liberté de la production et de l’échange, en la libre concurrence, au libre fonctionnement du mécanisme des prix et à la stabilité monétaire.
Le « libéralisme de laissez-faire » est susceptible d’aboutir à sa propre destruction. L’instauration d’une économie de marché efficace et stable exige donc une législation très précise de la propriété, des contrats, de la faillite, des brevets, de la concurrence, de l’émission monétaire et du crédit, du système fiscal, du travail, de la solidarité sociale ainsi qu'une définition soigneuse des modalités d’intervention économique et sociale de l’État compatibles avec le bon fonctionnement du système9.
Divergences
Divergence théorique
« Depuis le xixe siècle, la science économique française s'est caractérisée essentiellement par une approche abstraite et déductive à partir de modèles mathématiques de la réalité économique fondamentale. » Ont illustré cette approche Arsène Dupuit, Augustin Cournot, Léon Walras, Clément Colson. Parmi les néolibéraux, Jacques Rueff et Maurice Allais poursuivent « cette tradition d'élaboration d'une physique sociale »16.
Les Allemands au contraire pratiquent une démarche inductive et concrète des réalités et des tendances historiques dans la tradition de Wilhelm Roscher, Bruno Hildebrand, de Karl Knies de Gustav von Schmoller ou de Max Weber. Pour Bilger17, ces auteurs marquent Walter Eucken qui « a eu pour ambition de dépasser synthétiquement la fameuse querelle des méthodes entre les historistes allemands et les théoriciens allemands ».
Options philosophiques et éthiques différentes
En France chez Louis Baudin et Daniel Villey, l'accent est mis sur l'indivisibilité de la liberté, la méfiance à l'égard des empiétements de l'État sur la liberté individuelle et la souveraineté des individus17.
Pour les ordolibéraux, les notions d'ordre et d'harmonie sociale concurrencent l'idée de liberté individuelle. « Avec Kant, ils prônent la liberté dans le respect de la loi morale, autrement dit la seule liberté de bien faire et non la liberté absolue »18.
Conception différente de l’action publique
Les néolibéraux français sont très sensibles aux perturbations liées à des interventions intempestives des pouvoirs publics dans le domaine monétaire et fiscal. Par contre, ils ne s’opposent pas au maintien d'un secteur public important s'il respecte une gestion au coût marginal. Ils ne sont pas non plus systématiquement opposés à la formation de cartels et d'oligopoles.
Les ordolibéraux sont plus stricts sur la nécessité de respecter les règles d'une concurrence loyale fondée sur l'interdiction des cartels. Ils considèrent également qu'il convient « de compléter l'instauration de cette économie concurrentielle en mettant en œuvre une politique sociale et même sociétale très active, non seulement pour corriger ses conséquences humaines éventuellement défavorables, mais aussi pour créer des conditions sociales favorables à son bon fonctionnement et au développement d'une société libre et juste »18.
Fin du néolibéralisme français (années 1960)
Plusieurs raisons19 expliquent la disparition du néolibéralisme français20 à la fin des années 1960 concomitant avec le déclin de l'ordolibéralisme :

L’évolution des faits et des situations alors que disparaît la génération des fondateurs.
Une volonté des libéraux français de rompre avec les néolibéraux français du xxe siècle et de reconstruire un libéralisme français sur des bases autrichiennes et américaines ainsi que sur des auteurs français du xixe siècle comme Bastiat19.
Une séparation forte entre grandes écoles et universités19. Le néolibéralisme en France reposait à la fois sur des hommes issus de Polytechnique, (Ernest Mercier, Louis Marlio et Auguste Detœuf pour la première génération, Jacques Rueff et Maurice Allais pour la seconde) et sur des universitaires Louis Baudin, René Courtin, Daniel Villey notamment.
On pourrait ajouter que d’une certaine façon le néolibéralisme avait atteint l’essentiel de ces objectifs. Par ailleurs on peut se demander si les auteurs français avaient un réel sentiment d'appartenance à une école économique.
Néo-libéralisme depuis les années 1970
Article détaillé : Antilibéralisme.

Margaret Thatcher et Ronald Reagan en 1986.
Depuis la fin des années 1970 dans le monde anglo-saxon - et depuis les années 1990 en Europe -, le terme « néolibéralisme » (aussi dénommé « ultralibéralisme » ou même « hyperlibéralisme »21) fait référence à des politiques libérales sur le plan économique, en réaction contre les idées Keynésiennes et d'une façon plus générale contre l'intervention de l'État.

Cette doctrine inspire Margaret Thatcher au Royaume-Uni, Ronald Reagan aux États-Unis dans les années 1980. Certains opposants au libéralisme mondialisé - notamment les altermondialistes22 - soulignent aussi le rôle de laboratoire qu'a pu jouer le Chili de Pinochet, ainsi que le rôle de nombreuses institutions internationales de premier plan telles que le FMI, l'OMC, la Banque mondiale.

Pour ses partisans, il s'agit de promouvoir un libéralisme renouvelé dans sa pensée et pour l'action, reposant sur deux piliers majeurs : le monétarisme et l'économie de l'offre.

Pour ceux qui le dénoncent - le terme est souvent employé à gauche, mais fait aussi partie du vocabulaire de la droite dite « conservatrice » - le « néolibéralisme » accroît les inégalités sociales, réduit la souveraineté des États23 et nuit à la croissance des pays en développement.

Politiques « néolibérales »
Ces politiques prônent la protection des libertés individuelles face à l’État, et développent une critique radicale des idées dominantes, fortement imprégnées par les thèses keynésiennes[réf. nécessaire] et le fort niveau d'intervention de l'État dans la plupart des économies. Elles visent au contraire à réduire l'emprise du secteur public sur l'économie, au profit du secteur privé24, sous l'influence de l'idée qu'il en résulterait une administration plus efficace et une économie plus forte.

Promotion du monétarisme
Les thèses monétaristes - reprises de l'École de Chicago- sont mises en avant : selon les néo-libéraux la conjoncture doit être accompagnée et l'inflation combattue par une politique plus active des taux de l’intérêt[réf. nécessaire].

Promotion de l'économie de l'offre
L'économie de l'offre correspond à un courant de pensée apparu aux États-Unis, sous Ronald Reagan, alors qu'il est successivement gouverneur de Californie puis chef de l'État fédéral. Pour ses partisans, la stimulation de l'offre - au contraire de la stimulation keynésienne de la demande effective - est présentée comme le facteur clé de succès pour l'encouragement - et si nécessaire la relance- de l'économie générale : des auteurs comme Arthur Laffer préconisent la dérégulation et la levée de toutes les « contraintes » - en particulier fiscales - qui pèsent sur les agents économiques porteurs de l'initiative privée : privatisations, allègements fiscaux, flexibilité du marché du travail, suppression de l'État-providence, diminution des cotisations sociales, réduction des dépenses publiques, retour à l'équilibre du budget de l'État, encouragement à l'épargne...

Consensus de Washington
Le consensus de Washington25 selon John Williamson26 résume en 10 points les propositions qu'on qualifie de « néolibérales » :

Politique budgétaire : les déficits n'ont d'effets positifs qu'à court terme sur l'activité et le chômage, alors qu'ils seront à la charge des générations futures. À long terme, ils produisent inflation, baisse de productivité et d'activité. Il faut donc les proscrire, et n'y recourir qu'exceptionnellement lorsqu'une stabilisation l'exige ;
Les dépenses publiques doivent se limiter à des actions d'ampleur sur des éléments clefs pour la croissance et le soutien aux plus pauvres : éducation, santé publique, infrastructures… Les autres subventions (spécialement celles dans une logique de guichet) sont nuisibles ;
Politique fiscale : les impôts doivent avoir une assiette large et des taux marginaux faibles de manière à ne pas pénaliser l'innovation et l'efficacité ;
Politique monétaire : les taux d'intérêt doivent être fixés par le marché ; ils doivent être positifs mais modérés ;
Pas de taux de change fixe entre les monnaies ; a contrario, les changes flottants, selon cette théorie, sont censés apporter moins de réserves de changes, des ajustements plus progressifs entre les monnaies, moins de volatilité et une meilleure allocation du capital mondial.
Promotion de la libéralisation du commerce national et international : cela encourage la compétition et la croissance à long terme. Il faut supprimer les quotas d'import ou export, abaisser et uniformiser les droits de douanes…
Libre circulation des capitaux pour favoriser l'investissement ;
Privatisation des entreprises publiques, démantèlement des monopoles publics pour améliorer l'efficacité du marché et les possibilités de choix offertes aux agents économiques ;
Déréglementation ; à l'exception des règles de sécurité, de protection de l'environnement, de protection du consommateur ou de l'investisseur, toutes les règles qui entravent la concurrence, et empêchent les nouveaux compétiteurs d'entrer sur un marché doivent être éliminées ;
La propriété doit être légalement sécurisée ;
Financiarisation.
Limites
Dans un article publié en 2016, trois économistes du Fonds monétaire international remettent en cause le néolibéralisme mis en avant par le Fonds, notamment les politiques d'austérité et de privatisations, en raison de la baisse de production qui en est souvent la conséquence, et l'ouverture des marchés de capitaux lorsqu'ils sont incontrôlés et deviennent la cause de crises financières27.

Écoles économiques parfois qualifiées de « néo-libérales »
Le terme « néolibéral » est employé d'abord et surtout pour qualifier des écoles économiques libérales, telles que l'école autrichienne et l'école de Chicago ainsi que certains de leurs chefs de file tels que Milton Friedman ou Friedrich Hayek, deux hommes qui n'ont jamais revendiqué ce terme.

Périmètre flou de la famille néo-libérale
Pour autant un certain flou plane sur le périmètre exact de la famille « néo-libérale » :

Aux États-Unis, le keynésianisme, pourtant en opposition profonde avec le monétarisme et le libéralisme classique, peut être considéré comme néolibéral. John Maynard Keynes se réclame lui-même comme « new liberal » lorsqu'il soutient sa doctrine interventionniste.
Les penseurs anglo-saxons[réf. nécessaire] distinguent cependant ce new liberalism du neoliberalism, l'acception du second terme étant refusée à Keynes ; sa pensée est en effet soit considérée comme une relecture du libéralisme soit comme s'inscrivant dans le mouvement social-démocrate[réf. nécessaire].
Cette ambiguïté sur les significations de « libéral » entre l'Europe et l’Amérique du Nord trouve son explication dans l'évolution sémantique du terme « libéral » aux États-Unis : Pendant la première moitié du xxe siècle de nombreux socialistes et sociaux-démocrates américains ont préféré utiliser ce mot afin de gommer toute référence au socialisme européen. L'auteur libertarien David Friedman remarque en effet : « Une des tactiques efficaces du socialisme galopant, aux États-Unis en particulier, a été d'annexer des mots qui ont une connotation favorable. Le meilleur exemple est le terme liberal. Au xixe siècle, un libéral était partisan d'une politique économique de laissez-faire, du libre-échange, […] des libertés civiles. Le mot avait des connotations extrêmement positives, même aujourd'hui […] illiberal est toujours péjoratif. Les socialistes se sont opposés aux politiques économiques libérales. Ceux qui eurent le plus de succès, au lieu de dire que le libéralisme était mauvais, […] se donnèrent le nom de libéraux […] et appelèrent leurs adversaires "conservateurs" »28.
Dès lors, il est compréhensible que cette différence de perception à propos du terme « libéral » rejaillisse sur le terme « néo-libéral ».

Néolibéralisme héritier du libéralisme néo-classique
Article détaillé : école néoclassique.
Pierre Bourdieu, dans un article du Monde diplomatique daté de mars 1998, semble voir « l’essence du néolibéralisme » dans ce qu’il appelle le « mythe walrassien de la « théorie pure » ». Selon Bourdieu, le programme néolibéral « tend globalement à favoriser la coupure entre l’économie et les réalités sociales ». C'est « un programme de destruction méthodique des collectifs », c'est-à-dire de « toutes les structures collectives capables de faire obstacle à la logique du marché pur : nation, dont la marge de manœuvre ne cesse de décroître ; groupes de travail, avec, par exemple, l’individualisation des salaires et des carrières en fonction des compétences individuelles et l’atomisation des travailleurs qui en résulte ; collectifs de défense des droits des travailleurs, syndicats, associations, coopératives ; famille même, qui, à travers la constitution de marchés par classes d’âge, perd une part de son contrôle sur la consommation »29.

Néolibéralisme, nouvel avatar du capitalisme ?
Le capitalisme moderne tend à reposer sur une plus grande liberté de commerce par négociation au sein de grandes institutions internationales comme l'Organisation mondiale du commerce permettant une ouverture des marchés mondiaux élargie, qui ne se limite plus aux marchandises, mais s'étend à d'autres domaines, comme la finance et les hommes. La libéralisation, prônée par ces organismes, consiste en la suppression de barrières réglementaires nationales. Les services, avec le développement des accords AGCS, mais également l'ouverture à la concurrence de marchés, comme la santé et l'éducation et les services sociaux, autrefois dévolus aux États, sont concernés. Ainsi, le capitalisme s'étend à de nouveaux domaines de la vie humaine. Certains[Qui ?] utilisent l'expression « marchandisation du monde » pour marquer leur hostilité à ce développement du capitalisme.

Le capital est moins centré qu'avant sur la détention d'entreprise d'un pays donné. La version moderne, qui serait un effet du « néolibéralisme » est la capacité à échanger et faire circuler du capital dématérialisé (les actions) sur un marché mondial : ces échanges de capitaux n'impliquent aucun déplacement physique, et sont une simple écriture électronique dans les ordinateurs des banques du monde. Le marché des actifs négociables a pris une place dans de nouveaux domaines, comme l'eau, l'électricité, etc. Elle tend à en couvrir de plus en plus, comme l'extension des transactions aux droits à polluer, comme la Bourse du carbone.

Notion dénoncée
Ed Conway (en) de Sky News note que, contrairement à d'autres idéologies, presque personne ne se revendique « néolibéral », et explique que pour lui ce terme est devenu une insulte30. Une analyse des publications scientifiques utilisant le terme néolibéralisme constate que les trois quarts d'entre elles ne le définissent pas. Parmi les auteurs qui le définissent, le terme est pour les uns synonyme de désengagement total de l'État, pour les autres signifie que l'État doit jouer un rôle actif dans l'économie.

Pour Christian Laval et Pierre Dardot, la confusion entre libéralisme, néolibéralisme et ultralibéralisme est largement répandue31. Dani Rodrik voit dans le néolibéralisme un terme « fourre-tout », qui rassemble ce qui a trait aux libéralisations, privatisations, ou aux politiques d'austérité, voire tout ce qui provoque la pauvreté ou les inégalités32.

Dans son livre Néo-libéralisme(s). Une archéologie intellectuelle, Serge Audier trouve de nombreuses formes du néolibéralisme : École autrichienne, École de Chicago, ordolibéralisme ou anarcho-capitalisme, au contraire d'une vision caricaturale qu'on peut trouver chez certains antilibéraux33.

Ainsi le journaliste français Jean-François Kahn affirme que le néo-libéralisme, pensée plus récente que le libéralisme, déguise en fait un antilibéralisme : le libéralisme suppose selon lui une superstructure capable de faire respecter la libre concurrence contre les conglomérats (lois antitrust, État fort pour les faire respecter), alors que le néo-libéralisme contesterait les deux, condamnant le véritable libéralisme au profit d'oligopoles imposant, par entente tacite, des prix dont la demande ne déciderait pas[réf. nécessaire].

Pierre-André Taguieff réplique que le néo-libéralisme est la plus récente dénonciation du diable chez les « démagogues néo-gauchistes »34 ou, autrement dit, chez les partisans de ce qu'Alain Wolfelsperger appelle l'« ultra-antilibéralisme »35.

Relais médiatiques du « néolibéralisme »
En août 1996, l'écrivaine et militante altermondialiste Susan George publie un article dans le mensuel Le Monde diplomatique où elle relève un cas de conflit d'intérêt à grande échelle dans la médiatisation d'une conférence de Francis Fukuyama (alors inconnu du grand public) en 1988, « proclamant la victoire totale de l’Occident et des valeurs néolibérales dans la guerre froide ». Il impliquait M. Allan Bloom, alors directeur du Centre Olin pour l'étude de la théorie et la pratique de la démocratie à l'université de Chicago (et recevant chaque année 36 millions de dollars de la Fondation Olin) ; le bimensuel The National Interest, qui reçoit un million de dollars de subvention d'Olin et dont le directeur est M. Irving Kristol (lui-même financé à hauteur de 326 000 dollars par la Fondation Olin) et M. Samuel Huntington, alors directeur de l'Institut Olin d'études stratégiques à Harvard (financé à hauteur de 14 millions de dollars par Olin). Susan George conclut que « le "débat" ainsi lancé par quatre bénéficiaires de fonds Olin autour d’une conférence Olin dans une revue Olin se retrouve bientôt dans les pages du New York Times, du Washington Post et de Time. Aujourd’hui, tout le monde a entendu parler de M. Francis Fukuyama et de La Fin de l’Histoire, devenu un best-seller en plusieurs langues ! La boucle idéologique est bouclée » donc le glissement du libéralisme vers le néo-libéralisme très démontré lors des éres bush père et fils , et donc d'une hégémonie mondiale. Bonne journée à toutes et tous ,prenez soin de vous erwin vandendaele


   
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