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Bonjour à tous,
Ce que je vais dire n'est pas facile car j'ai toujours eu du mal à exprimer ce que j'avais sur le coeur. Depuis que je suis sur le forum, nombreuses sont les fois où j'ai voulu parler de mon problème, mais je me suis toujours abstenue. Jusqu'à aujourd'hui, où je ne peux plus garder ça pour moi car ça devient trop lourd à porter.
Plus le temps passe et plus je me sens seule, j'ai l'impression que personne ne prête attention à moi au du moins pas comme je le voudrais. Il n'y a qu'ici que je sens que j'existe mais il n'y a pas toujours grand monde qui est connecté en même temps que moi. Bref, j'ai besoin d'une personne qui m'écoute et me conseille quand j'en ai besoin, quelqu'un avec qui je puisse avoir de longues conversations sérieuses. J'ai cette sale impression que tout le monde vit des aventures magnifiques et que de mon côté tout est superficiel ou impossible. Je passe un bon temps avec un ami ou une connaissance et, une fois que ça s'arrête, je repense à mon petit moi-même et je me sens de nouveau mal.
Il n'y a que dans mes études que je me sens réellement heureuse, tout le reste me semble fade et monotone. C'est comme si je n'avais rien à faire de ma vie, rien n'à accomplir si ce n'est que travailler. Je n'arrive pas à parler de ça à quelqu'un de physique, alors je m'adresse à vous. Comment faire pour oublier ce qui me fait mal et profiter de la vie comme toute personne normale?
Merci à ceux qui auront pris la peine de me lire...
quand tu es avec quelqu'un et que tu passes du bon temps avec, cette personne s'intéresse à toi aussi, il n'y a pas que celles d'ici pour ça
mais pourquoi trouves tu la vie fade ?
j'espère que même si elle est monotone, tu pourras être heureuse (k)
bonjour
il suffit de poster de temps à autre pour qu'on puisse échanger avec toi 😉
tes études te comble s'est déja ça !!!
il suffit de s'ouvrir aux autres
la vie d'étudiants te facilite beaucoup ....de sorties en groupe
à toi d'aller vers les autres malgrés ta timidité :d
l'important n'est pas de convaincre mais de donner à réfléchir...
C'est dommage à 18 ans de se sentir déjà si seule !!
As tu des frères et sœurs ?
N'a tu pas de copine de classe ?
Ou habites tu ? En ville ou à la campagne ?
Le texte a été lu et bien qu'il faille marcher comme sur des œufs lorsque l'on veut donner des conseils ou commenter certains messages ou situations, il est malgré tout étonnant et malheureux de lire qu'à 18 ans, si j'ai bien compris, quelqu'un(e) se morfonde dans la solitude.
D'où cela provient-il au départ? J'entends par là, quelle est la situation de famille, quelles furent les étapes de votre vie au début de votre adolescence et même avant? Faudrait-il y voir une raison de la situation actuelle?
Les "aventures magnifiques", pour autant qu'elles existent, ne sont jamais que composées de beaux moments et de petites, ou même grosses, peines.
Vous investissez-vous quelque peu à l'égard de tiers? Cet "accomplissement" fera que d'autres, qui attendent (aussi?) que l'on leur prête attention atténuera et peut-être même annihilera fadeur et monotonie.
Mais, bien sûr, pour ce que j'en dis...
Pourquoi la solitude serait elle le fait "d'adulte", pourquoi penser que les ados, jeunes adultes ne sont pas seuls...! Notre société actuelle est une société où chacun se sent de plus en plus seul malgré tout les moyens de communication et l'adolescence est une période bien difficile.Pour peu qu'on soit un peu différents, un peu hors norme, cette solitude augmente avec le sentiment d'etre incompris.
Tous le monde ne vit pas des aventures fantastiques mais c'est bien souvent ce que les gens veulent montrer ....derrière la façade il y a la réalité de l'être et se dévoiler peut de personne sont capable de le faire...
La plupart de nous vivons dans notre tête, ressassant soucis, échecs passés et catastrophes futures. le toucher d'une main bienveillante nous ramène dans le monde présent et nous aide à être de nouveau en phase avec la réalité.
Le passage à l'âge adulte c'est aussi prendre conscience que la vie n'est pas si rose que l'on pense au départ...et donc confronter l'idée de ce qu'on a de la vie à la réalité concrête ....et parfois on n'a pas envie de cela.Je pense que c'est souvent cela qui est difficile c'est de réaliser que la vie n'est pas si simple et si rose....ne pas imaginer un monde merveilleux mais pouvoir se satisfaire des petites joies de tous les jours.
La plupart de nous vivons dans notre tête, ressassant soucis, échecs passés et catastrophes futures. le toucher d'une main bienveillante nous ramène dans le monde présent et nous aide à être de nouveau en phase avec la réalité.
Merci à tous pour vos messages de réconfort.. Je n'ai pas beaucoup de temps pour vous répondre mais vos paroles me font réfléchir 😉 Bonne fin de semaine à tous (k)
Mypiano c'est bien ça le problème, de réaliser que la vie n'est pas toujours rose.. Je m'en suis aperçue il y a bien longtemps déjà (trop peut-être) et j'ai l'impression que parfois elle est injuste avec moi. J'essaie de me dire que je me fais trop de soucis pour rien mais je n'arrive pas à m'en convaincre, dès que quelque chose semble aller bien, la joie s'envole très rapidement pour laisser place à de la solitude ou un sentiment de faire partie du décor (qui parfois n'est même pas pris en compte non plus..) :depi:
Bien sûr vous avez tous raison et je pense comme vous mais quand je regarde autour de moi j'ai quand même l'impression d'être la seule à ne pas être écoutée quand le besoin est là.
René d'Anjou pour répondre à la fin de votre commentaire, je m'occupe de temps en temps de personnes dans le besoin et c'est là que je me sens utile, mais même dans ces moments-là j'ai parfois le sentiment de ne pas être à ma place..
Je ne sais vraiment plus quoi penser, c'est pour cela que j'en suis arrivée à vous expliquer sur ce forum le problème auquel je fais face depuis trop de temps..
Attention au complexe d' "Infra-Supériorité".
Oh, je ne pense pas que ce "concept", tout à fait personnel, fasse et ne fasse jamais, partie de tous les tucs en "psy", mais j'ai la faiblesse de croire qu'il n'est pas tout à fait idiot.
Je développe ma thèse.
Dans la phrase "j'ai l'impression que personne ne prête attention à moi ou du moins pas comme je le voudrais (sic)", sommes-nous, là, face à une personne qui d'une part, n'arrive pas à savoir pourquoi l'on ne prête pas attention à elle, "ou un sentiment de faire partie du décor (re-sic)", ce qui induit qu' "on" prête bien attention aux autres - sentiment d'infériorité - et aussi "pas comme je le voudrais (re-resic)", (alors que j'en vaux la peine?), - sentiment de supériorité -.
Quels sont les points que nous pouvons considérer comme à peu près certains, en dehors de tout ce que nous ignorons de vous ?
Un bon niveau d'instruction; pas de fautes d'orthographe, de syntaxe ou de conjugaison. Un intérêt pour les études mais dont la finalité n'apparaît nulle part et qui (me) donne l'impression qu'elles sont plutôt axées sur le "littéraire" que le "technique".
La dualité de ma thèse, pour autant qu'elle vaille mieux qu'une analyse à deux balles, pourrait aider, peut-être, à expliquer votre malaise et l'incompréhension de la situation dans laquelle vous êtes bien malgré vous et ce, à regret.
Alors, que faire ? Comme Hollande, vouloir être normal(e)? L'on voit à ce que cela mène ! Tentez plutôt de vous affirmer. Passez les déceptions à "Pertes et Profits" en vous disant que, même s'il ya beaucoup (trop) de ce que vous considérez comme des échecs. Il faut peu, et le temps vous y aidera, pour que se redresse la barre.
Bon sang de bonsoir, vous n'auriez que 18 ans! Gardez l'enthousiasme de votre âge, même si ce n'est pas tous les jours facile.
J'avais repris, dans un message précédent, une phrase attribuée à Paul Valéry:
"Les Événements ne sont que l'Écume des Choses". Analysez plutôt les Choses que de vous focaliser sur leur Écume.
Mais, bien sûr, pour ce que j'en dis...
Bonjour Loubi, j'ai 55 ans et je me souviens de mes 18 ans, je me retrouve en vous à cet âge là. Pour moi, à l'époque la vie n'avait pas de sens, je me sentais aussi inutile, incomprise, lasse déjà de ce que j'avais vécu et qui je trouvais ne valait pas la peine.
On pense qu'avoir 18 ans, surtout quand on est "vieux" est la panacée à tout ce que la vie peut offrir de négatif , on oublie que chaque âge peut avoir ses points noirs, ses périodes de désillusions, de petite dépression.
Certaines personnes ne seront jamais confrontées à ce genre d'idées sombres et ont je le vois, du mal à comprendre ce que d'autres peuvent vivre et ressentir (de là à psychanalyser quelqu'un via quelques écrits 🙄 ) ... ah, s'il suffisait de dire à quelqu'un qui se morfond ; "secoue-toi" et pousser sur un bouton on ou off, ce serait plus facile.
La vie n'a pris des couleurs que quand j'ai commencé des études supérieures et que je suis allée en kot (chambre d'étudiant) , j'avais besoin de liberté, de rencontres, de vivre. J'ai rencontré mon futur mari à cette époque mais malgré cela, ma vie n'a pris tout son sens que quand je suis devenue maman, j'ai su à cet instant pourquoi j'étais sur terre et pourquoi j'étais faite.
Courage, demain sera un autre jour, tout un tas de choses (bonnes et parfois malheureusement moins bonnes) t'attendent et je comprends très bien que quand on regarde les infos, on peut être découragé de la vie en ce bas monde, mais tout n'est pas noir, essaie de t'émerveiller sur un coucher de soleil, sur une fleur, un enfant qui rit, une sortie avec des amis, ... des petites choses qui rendent la vie plus belle et qui t'émeuvent.
Je t'embrasse "petite" Loubi, à bientôt :d
Alors moi j'aurais tendance à être d'accord avec René mais vu que tu ne réponds pas à nos questions il m'est difficile d'imaginer le contexte dans lequel tu vis et donc, de comprendre ton problème !
René je suis désolée mais j'ai du mal à comprendre votre "thèse"... J'ai l'impression que vous avez changé de sujet, et je ne vois pas vraiment où vous voulez en venir. C'est gentil d'essayer de m'aider mais là je dois avouer que je suis un peu confuse :beuh:
Aussi, je m'attaque à cette partie-ci deuxièmement:
"ou un sentiment de faire partie du décor (re-sic)", ce qui induit qu' "on" prête bien attention aux autres - sentiment d'infériorité - et aussi "pas comme je le voudrais (re-resic)", (alors que j'en vaux la peine?), - sentiment de supériorité -.
--> pourquoi dites-vous cela? Loin de moi l'idée de penser que je devrais être le centre du monde, je ne dis pas que j'en vaux la peine, juste que chaque personne mérite d'être considérée avec un minimum d'attention et pour ma part j'essaie de montrer aux autres qu'il n'y a pas que moi, que je ne fais pas que parler sans les écouter quand ils ont quelque chose à dire ou à faire comprendre.
Maminou merci pour ce message qui me remonte un peu le moral; je me dis qu'après tout, c'est vrai, il y a bien une raison pour laquelle je suis là, et je vais tenter de la découvrir. 🙂
Bonjour Loubi :d , j'ai repensé il y a quelques jours à notre conversation et je me suis dit que j'aurais dû te donner comme conseil de ne plus vivre dans un futur trop lointain, personne ne sait vraiment ce qui nous attend 😉 , pas toujours facile à appliquer malgré tout , mais juste se ... "te" donner de petits buts à atteindre pour les jours qui arrivent, des petites joies à vivre au jour le jour, ça peut être n'importe quoi, un repas en famille, avec des amis, une petite sortie shopping (sans même rien acheter 😉 ), une promenade, une soirée, écouter de la musique qu'on aime, regarder un film qu'on aime, lire un bon livre, ... la vie offre tout un tas de petites joies et si certaines arrivent sans qu'on les attende, d'autres peuvent être programmées . Se faire du bien à soi parfois, sans toujours penser aux autres. C'est bien de penser aux autres mais il faut apprendre à s'aimer soi-même aussi, sans ça, on ne peut aimer les autres. Ce n'est pas égoïste que de penser de temps en temps à soi avant de penser aux autres, on a besoin de ça aussi, c'est avant tout notre vie à nous qu'on doit vivre, pas celle des autres même si on aime aider autour de soi. 😉
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