La recette du bonheur?

tu ne peux savoir à quel point ce que tu as écris là ou collé

« collé » Pati… Ce texte est vraiment de Picasso et il lui correspond bien car, tout comme Dali, à qui il a souvent été comparé à tort…, ils étaient de « vrais » peintres car ils auraient parfaitement pu être un des élèves de Michel-Ange et peindre les plafonds de la Chapelle Sixtine...

il faut arrêter de culpabiliser, Il faut se donner le droit au bonheur, il est là à portée de main, à nous de le saisir...

Voilà… c’est ce que je ne cesse de me répéter depuis des années. Il n’y a pas de guide d’apprentissage de la vie. Chaque vie est différente et chaque personne a son propre rôle à jouer dans SA vie. Il y a toujours eu les bons et les mauvais et il y en aura toujours parce que chacun interprète le « sens » de la vie à sa façon.

Quand on réalise comme toi, que la vie n’est pas un long fleuve tranquille mais… j’insiste sur le « mais »…. qu’il faut savoir apprécier les petits bonheurs qui mis bout à bout ne font plus qu’un : « le bonheur »… on comprend vite que pleurer sur son sors ne sert strictement à rien car on n’avance pas de cette façon et alors, seulement… on interprète le sens de ce texte comme il doit l’être. J’ai presque envie de dire que seules « nos » vies, nos expériences vécues, nos envies… nous permettent d’en comprendre le véritable sens et surtout, ce que nous souhaitons faire de nos vies…

je peux me tromper, mais j'en connais le sens aujourd'hui, après toutes ses années ....
je veux rester libre d'aimer ceux et ce que j'aime, libre d'être aimée,
libre enfin d'être heureuse

C’est exactement ce que je dis en parlant de moi… J’ai découvert ce texte quand je me suis mise à peindre, il y a pas mal d'années et depuis, il ne m'a pas quitté. Pas besoin de Bible. A lui seul, il résume tout… D’ailleurs, il m’en rappelle un autre … de grande valeur... et sans doute plus connu...

AIMER LA MAIN OUVERTE
Ruth Sanford

"Une personne compatissante, voyant un papillon lutter pour se libérer de son cocon, et voulant l’aider, écarta avec beaucoup de douceur les filaments pour dégager une ouverture. Le papillon libéré sortit du cocon et battit des ailes, mais ne pu s’envoler. Ce qu’ignorait cette personne compatissante, c’est que c’est seulement au travers du combat pour la naissance que les ailes peuvent devenir suffisamment fortes pour l’envol. Sa vie raccourcie, il la passa à terre. Jamais il ne connut la liberté, jamais il ne vécut réellement...".

Apprendre à aimer, la main ouverte, est une toute autre démarche. C’est un apprentissage qui a cheminé progressivement en moi, façonné dans les feux de la souffrance et les eaux de la patience. J’apprends que je dois laisser libre quelqu’un que j’aime, parce que, si je m’agrippe, si je m’attache, si j’essaie de contrôler, je perds ce que je tente de garder.

Si j’essaie de changer quelqu’un que j’aime, parce que je sens que je sais comment cette personne devrait être, je lui vole un droit précieux, le droit d’être responsable de sa propre vie, de ses propres choix, de sa propre façon de vivre.

Chaque fois que j’impose mon désir ou ma volonté, ou que j’essaie d’exercer un pouvoir sur une autre personne, je la dépossède de la pleine réalisation de sa croissance et de sa maturation. Je la brime et la contrecarre par mon acte de possession, même si mes intentions sont les meilleures !

Je peux brimer et blesser en agissant avec la plus grande bonté, pour protéger quelqu’un. Et une protection et une sollicitude excessives peuvent signifier à une autre personne plus éloquemment que des mots : Tu es incapable de t’occuper de toi-même, je dois m’occuper de toi parce que tu m’appartiens. Je suis responsable de toi.

Au fur- et- à mesure de mon apprentissage et de ma pratique, je peux dire à quelqu’un que j’aime : Je t’aime, je t’estime, je te respecte et j’ai confiance en toi. Tu as en toi ou tu peux développer la force de devenir tout ce qu’il t’est possible de devenir, à condition que je ne me mette pas en travers de ton chemin.

Je t’aime, tant que je peux te laisser la liberté de marcher à coté de moi, dans la joie et dans la tristesse. Je partagerai tes larmes, mais je ne te demanderai pas de ne pas pleurer. Je répondrai, si tu as besoin de moi, je prendrai soin de toi, je te réconforterai, mais je ne te soutiendrai pas quand tu pourras marcher tout seul. Je serai prête à être à tes cotés dans la peine et la solitude, mais je ne les éloignerai pas de toi. Je m’efforcerai d’écouter ce que tu veux dire, avec tes paroles à toi, mais je ne serai pas toujours d’accord avec toi.

Parfois je me fâcherais et quand je le serais, j’essaierais de te le dire franchement, de façon à ne pas avoir besoin d’être irritée par nos différences, ni de me brouiller avec toi. Je ne peux pas toujours être avec toi ou écouter ce que tu dis, parce qu’il y a des moments où je dois m’écouter moi-même, prendre soin de moi. Quand cela arrivera, je serai aussi sincère avec toi que je pourrai l’être.

J’apprends à dire cela à ceux que j’aime et qui sont importants pour moi, que ce soit avec des mots ou par ma façon d’être avec les autres et avec moi-même.

Voilà ce que j’appelle aimer… la main ouverte.

Je ne peux pas toujours m’empêcher de mettre la main dans le cocon... mais j’y arrive mieux, beaucoup mieux, depuis que je me respecte aussi.

😉 😉

Je m'accroche, je m'accroche et c'est pas tous les jours facile mais en regardant devant, je ne vois pas ce qu'il y a derrière hein !?... :euh: :euh: :ih-ih:

wouwwww yoko .... c'est juste wOoOoooOoooOOOuwwwwww ce que tu as écrit !!!!! Magnifique !
J'ouvre mon ordi et je lis ça le matin avant de me mettre en route ....c'est très très inspirant : D.... MERCI !!

J'ai une remarque cependant mais je n'ai même pas envie de la faire là .. pas envie de gâcher cette page : D

Tu sais Cori, ce genre de textes que j'adore depuis toujours... donnent "toujours" à penser. C'est un grand avantage qu'ils ne laissent pas indifférents sauf si l'on n'y comprend rien... :=))

je viens de me rendre compte qu'en fait c'est Ruth Sanford qui est l'auteur de ce texte non ? .. Je croyais que c'était toi : ) .. Elle est exactement dans la même ligne que la "communication non violente "...et donne ainsi une parfaite définition de l'empathie : )....

C'est exact, c'est Ruth Stanford (je l'ai précisé sous le titre, jeune fille !! :ih-ih: :ih-ih: ) et à mon sens, c'est la définition de l'empathie... raison pour laquelle j'aime beaucoup ce texte, inclus, ceux allant dans le même sens, bien sur ... 😉 😉

Aimer la main ouverte
Je vais vous faire une confidence,
vous savez, la personne qui m'a ouvert son coeur, qui me fait découvrir la vie, le bonheur d'être là,
il m'a dit toutes ses belles choses , et nous avons fait cette promesse entre nous 🙂

Alors Pati, c'est la meilleure chose qui puisse t'arriver car ces personnes-là... sont rares... et il faut savoir apprécier ces moments précieux. Je vous souhaite à tous les deux de continuer de vous regarder dans les yeux parce que c'est là... qu'on y voit le bonheur ! 😉 😉