Les vieilles blessures

oui .. c'est aussi mon avis , les blessures profondes , ces entailles de vie ne cicatrisent pas vraiment en fait ..le temps n'efface rien .. tout au plus il éloigne pour un temps de la source vive .. et un mot , un geste , une situation ravivent la douleur avec la même force ...
Le seul " avantage" c'est que ça permet de comprendre pourquoi ce geste , ce mot , cette situation blessent et de ne pas trop s'en vouloir si ce mot , ce geste , cette situation déclenchent une réaction que l'autre ne soupçonnait pas

Suis un peu nostalgique..........parfois dans une solitude qui d'ailleurs me fait du bien, les bons vieux souvenirs surgissent et m'emportent loin dans le passé jusqu'à mon enfance comme un film dont les premières scènes je me voyais héro , courageux, fort, heureux,..............d'autres scènes réveillent en moi des plaies superficielles et d'autres plus profondes que j'ai toujours essayé de censurer et d'en couper la partie de la pellicule .... elles sont toujours là,je n'y peux rien, les bons souvenirs et les mauvais vivent en moi et j'en vis avec.....j'oublie souvent ce qui m'a blessé dans le passé, mais je n'oublie jamais ce que cela m'a appris.....
Les difficultés nous permettent de croître. Elles ne sont pas là pour nous abattre, elles sont là pour que nous puisions dans nos forces afin de les abattre ensuite… Sans difficulté, point d’avancement

Oui .. il faut du temps pour ça parce que un premier temps on est absorbé par le négatif ..on tourne, retourne l'évènement dans sa tête et y retournons sans cesse puis comme dans tout travail de mémoire .. lentement apparait tout ce que la douleur avait occulté , ces mots , ces gestes que d'autres ont posés , cette présence des autres et qui, même absent de nous , nous ont tenu, relié , vivant , ces mots , ces gestes lentement prennent sens .. et si , enfin je le crois , nous croissons c'est grâce à cette connaissance là .. on n'oublie pas la blessure mais on se souvient aussi de tout ce qui ,même malgré nous , nous a tenu debout et ça construit comme une " espérance " , une force ou on peut puiser ...

Bon ça dépend aussi de chacun et de sa capacité de résilience je crois ...

Bonjour, ce que vous écrivez me fais penser a ce texte :
(Il était une fois un garçon avec un sale caractère.
Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d'en planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu'il perdrait patience et se disputerait avec quelqu'un.
Le premier jour il en planta 37 dans la barrière.
Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour : il avait découvert que c'était plus facile de se contrôler que de planter des clous.
Finalement arriva un jour où le garçon ne planta aucun clou dans la barrière.
Alors il alla voir son père et lui dit que pour ce jour il n'avait planté aucun clou. Son père lui dit alors d'enlever un clou de la barrière pour chaque jour où il n'aurait pas perdu patience.
Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père qu'il avait enlevé tous les clous de la barrière. Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit :
"Mon fils, tu t'es bien comporté mais regarde tous les trous qu'il y a dans la barrière. Elle ne sera jamais plus comme avant. Quand tu te disputes avec quelqu'un et que tu lui dis quelque chose de méchant, tu lui laisses une blessure comme celle-là.
Tu peux planter un couteau dans un homme et après le lui retirer,
mais il restera toujours une blessure. Peu importe combien de fois tu t'excuseras, la blessure restera. Sache qu'une blessure verbale fait aussi mal qu'une blessure physique."
Moralité : Vos paroles peuvent construire ou détruire, encourager ou décourager les gens, guérir ou ouvrir de grandes blessures. Faites attention à votre langage et choisissez bien vos mots avec précaution.)

Les mots sont des fenêtres ( ou bien ce sont des murs ) a écrit Marshall Rosenberg : )

«L’une des plus grandes douleurs est d’aimer une personne que tu ne peux pas avoir»