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L'enfance...Le coeur de notre royaume, elle qui bat encore et toujours en nous....
Vaste sujet...Qui peut donner lieu à anecdotes, histoires, images, souvenirs...
Je suis impatient de vous lire, que ce soit :d ou 😥 ou 😯 ou encore :youpie: , ce sera un peu de vous de partagé, et j'en suis sûr un souvenir, une histoire, en appeleront d'autres !
Lorsque j'ai découvert ce message, je me suis dit : « Ah ! voilà un sujet qui ne me concerne pas, ça va me faire des vacances ».
Puis, comme je ne pouvais pas m’empêcher d'y penser, des souvenirs sont remontés à la surface.
Mes parents divorcèrent lorsque je devais avoir environ un an, et à cette époque (il y a 60 ans!) ce n'était vraiment pas courant ; aujourd'hui c'est le contraire qui paraîtrait suspect. Dans mon école (un athénée à Bruxelles) je devais probablement être le seul dans mon cas ; j'écris « probablement », car c'était une situation familiale honteuse dont on ne parlait pas. Pour dissimuler cette opprobre j'avais inventé une mort (glorieuse évidemment) au père que mes « chers » condisciples s'étonnaient de ne jamais voir.
Parallèlement à ça, jusqu'à l'âge de 11 ans, un asthme assez sévère me faisait passer mes nuits à suffoquer assis dans mon lit ou sur une chaise car à l'époque (le bon vieux temps comme on dit!) les inhalateurs n'existaient pas encore. Bizarrement, cet handicap qui me laissait souvent sur la touche a complètement disparu à mon adolescence.
En repensant maintenant à ces soucis de ma tendre enfance, je comprends mieux à quel points ils ont dû façonner ma personnalité. Cher Cyrano, vous devriez ouvrir un cabinet, vous savez, le truc avec un divan.
Enfance à la campagne....et à cette période de l'année bien souvent il neigeait et ont allait faire du traineau dans les champs du village.....on descendait avec les enfants du village couché sur le traineau un champ en pente pour ensuite traversé une petit chemin non fréquenté mais pour se retrouver dans le champ d'en face.....en passant en dessous des barbelés....!
On était des casses cou quand même !!!
Qu'est ce qu'on a fait du vélo, du patin à roulette ....on partait toute la journée dans le village, on c'est par le "pouette pouette" (style klaxon d'une vieille voiture) qu'on nous appelait pour manger....
On savait alors que les 3 filles devait rentrer à la maison lol
Plus tard on avait nos mobylette pour aller à l'école .....et il m'arrivait de partir en douce le samedi soir au bal du village sans qu'on s'en aperçoive grâce à cette mobylette !
La plupart de nous vivons dans notre tête, ressassant soucis, échecs passés et catastrophes futures. le toucher d'une main bienveillante nous ramène dans le monde présent et nous aide à être de nouveau en phase avec la réalité.
Et bien voilà, revenant d'un atelier d'écriture, deux textes, qui se suivent , et qui parlent..de mon enfance, alors je vais prendre cette liberté là d'en parler grâce à eux
Le premier, il fallait commencer par "je me souviens"...
Je ne me souviens pas, des soirées au coin du feu, les armes laissées au vestière, des sourires entendus, du silence qui grésille
Je ne me souviens pas, des caresses en passant, des mots doux écahangés, des regards appuyés
Je ne me souviens pas, des rires qui pleuraient, des courses poursuivies, des chansons de torero, le soir, sous le rouge vif de la lune
Je ne me souviens pas, d'une famille en partance, d'un horizon qui luit, dans les yeux des enfants
Je ne me souviens pas, de la table fumante, de la soupe à la grimace, de la volée de dessert
Je ne me souviens pas, et de cela, je me souviendrai toujours.
Et le deuxième, qui éclaire le premier, je devais développer: "Je ne me souviens pas, de la table fumante, de la soupe à la grimace, de la volée de dessert"
C'est un rêve éternel, posé sur un nuage, j'y ai flanqué une table qui fume comme un mégot, des personnages de fables qui grimacent des mots, et la tornade du temps, qui sucre tous les plats. J'y ai posé mon âme, qui flotte dans l'air, qui cherche son enfance dans les airs d'autres temps. Et ce banquet là, porté par les nuées, se fracasse en mille morts sur mon corps gelé, dans les glaces sans cornets, les repas réfrigérés, et les coups qui hachent le silence, pour ne pas l'engranger.
Non Ben le divan ne m'intéresse pas ! Mais je vois que très tôt tu as eu besoin d'inventer des histoires 🙂
Mypiano j'ai aussi des souvenirs de luge, chaque année au sud de la Belgique il y avait beaucoup de neige et on allait "luger" dans les bois, cherchant à se faufiler entre les arbres, les mains et pieds gelés on rentrait le soir tombant...
Je me souviens....
Triste naissance, enfance triste, me souviendrais-je d'un jour heureux.... même pas deux....
pourquoi naître , pourquoi ?
vous raconter l'histoire de Cendrillon, ou du petit Poucet....
je peux vous les raconter, mais vous les connaissez.
Mes rêves joyeux d'enfant triste étaient beaux ....
mais ceux là , je les gardent pour moi....
La vie, c'est comme une maison, et l'enfance, se sont les fondations de notre vie ! Mais je ne parlerai pas de la mienne, qui n'a été qu'un champ de ruines.
bonsoir
une petite enfance heureuse
des cousins cousines une famille unie
l'adolescence fut plus chaotique ,mon père qui veut divorcer mais qui est resté :sifle:
un ptit frère qui a fait pleins de bétises 😉
mon premier grand amour (4 ans)
mon apprentissage pour mon futur métier :p
mes copains qui sont décédés une dur réalité :pleure: et qui me manquent toujours autant 😥
ma crise d'ado ou je voulais vivre ma petite vie :ih-ih:
pas d'inquiétude :sifle:
je vais bien :Prrr: aujourd'hui :ih-ih:
l'important n'est pas de convaincre mais de donner à réfléchir...
Mon enfance c’est des histoires, racontées et écoutées ( celle que je préfèrais c’était Piccolo saxo ) des odeurs de crêpes et de cacao , des villages de playmobils et des kilomètres de papier peint que ma mère punaisait , à l’envers , sur les bas des murs de la cuisine et sur lesquels je dessinais des heures., des étoiles phosphorescentes sur le plafond de ma chambre
Une chambre sans meuble , rien qu’un lit et les étoiles parce que j’avair peur des ombres , les ombres que dessinent les meubles le soir , des formes étranges et noires et il fallait déjà que je gère l’espace noir du dessous de mon lit …….
Mais c’est aussi la peur de certains mots , de ceux qu’emploient les grands pour pas que les enfants comprennent, quand ils parlaient de mon frère qui était malade et que je ne comprenais plus rien à ce qu’ils disaient , moins je comprenais plus je sentais que c’était grave ……je redoutais ces moments là ….Je posais pas de questions parce que ça les rendaient tristes . J’ai posé une fois la question à mon frère, cette question qui me brûlait ( j’aurais pas dû mais bon j’étais petite et je savais pas .. ) “ tu crois que tu vas mourir ?” et lui , il n’a rien dit, rien répondu , il était couché , il a pris sa couverture , s’est enfoui dessous ….
Alors j’ai compris : pose toi , pose-nous, pose moi pleins de questions …. mais pas celle là
"J'ai des questions à toutes vos réponses "
W. Allen
l'enfance, j'en garde pas beaucoup de souvenirs, car la majorité je ne voulais pas les garder, ceux que j'aime garder par contre c'est tout ceux concernant ma maman et ma petite soeur que j'adore.
le reste que de la tristesse et de l'ennui...
Celui qui ne craint pas le sabre qu'il manie, n'a le droit de manier aucun sabre
C'est curieux, comme on a tous nos blessures au fond...... :euh:
ma petite enfance, j'en garde du positif, même si ce n'était pas toujours gai, gai, ....l'insousciance m'a protégée, c'est plus vers mes 14/15 ans , quand on "réalise", que ça a été plus dur ..... 😉
mon enfance très triste j'aimerai l'oublier ,mais hélas impossible
en gros maltraitance par mes parents(battue et plein d''autre chose )parfois je me dit il aurai mieux fallu que je soit pas née ,voila pas bon souvenir
Mon enfance... particulière. Dernière de 4 enfants, d'une mère épuisée par un fils aîné gravement cardiaque, toujours malade, pas le temps pour nous, pour elle... Un second frère gentil, adorable qui remplaçait le père qui faisait bouillir la marmite pour toute la famille. Quand c'était Noël, on mangeait une volaile un peu plus grosse que d'habitude et exceptionnellement, on avait une entrée et de la bûche en dessert, faite par mon père qui avait le don de la cuisine... Une enfance pas vraiment moche mais sans beaucoup d'amour maternel. Je me suis faite toute seule... A 16ans, je traversais la Fr pour me rendre d'un point à un autre, en train. Seule. Je dormais, terrorisée dans la salle des pas perdus parce que j'avais le train à cause du métro... Je passais les frontières. Seule. J'avais des amies qui m'hébergeaient chez eux, dans leurs familles... Personne ne venait chez moi, ma mère ne voulait pas. Pas le temps... Alors, quand j'ai eu l'âge de comprendre que je devais ME prendre en mains pour y arriver. Je l'ai fais. J'ai trouvé un bon job et j'ai continué les cours du soir et du jour en même temps. J'étais une bosseuse. Jusqu'à mes 27ans... j'avais pris goût aux études... J'adorais lire, déjà toute jeune... d'ailleurs, je me souviens que parfois je me prenais une giffle parce que je ne répondais pas lorsque ma mère me parlait. Elle n'a jamais compris que je ne l'entendais pas. J'étais DANS mon livre ou dans LE personnage... Ma vie a été une lutte éternelle. J'ai été partagée entre ma famille que j'aimais et mes ambitions pour m'en sortir. J'ai choisi la deuxième solution me disant que c'était le seul moyen d'évoluer, de grandir. Mon frère aîné a été opéré pour ses 18ans. Deux oreillettes plastifiées après, il sortait de la clinique américaine de Neuilly après 6 mois couché nu comme un ver sur son lit et 2 ans de maison de repos... il passait à la télé, comme une vedette et nous... les 3 autres enfants... grignotions les restes d'un pain pour 6 personnes... car nous n'avions rien d'autre à nous mettre dans le gosier. L'opération valait une fortune et bien sur, n'était pas remboursé. Mon frère qui était condamné est mort la même année que mon mari. 3 mois après. D'un cancer fulgurant. Il avait ... 68 ans... Oui... ces circonstances dans une famille marquent les enfants. Mon second frère a longtemps bégayé puis une fois marié, le handicap a disparu comme par magie. L'amour, le bonheur guérissent de nombreuses choses... Ma soeur s'est dirigé vers les enfants handicapés pour finalement abandonner son job après quelques années. Le stress était trop grand... et moi... moi... je me suis mariée avec un Belge et je suis devenue une apatride. Ni Française, ni Belge mais... j'ai UNE personnalité et ça... c'est quelque chose qui n'a pas de prix !!! C'est la vie qui m'a forgée, qui fait de moi ce que je suis... et je me sens bien !
Diable, que de peine à lire la plupart de ces messages.
Si peu de positif. Mais peut-être est-ce par ce que les gens heureux n'ont pas d'histoire (à raconter). Heureusement que d'aucun(e)s semblent avoir de bons souvenirs de leur enfance, sans traces de tristesse, de dépit ou autre désappointement.
En ce qui me concerne et ceci vaut aussi pour mes frères et sœur, et ce, malgré certains évènements pénibles que j'ai pu évoquer sur BA, le souvenir sera plus celui des complicités, des choses faites en commun, de la "chorale" que nous formions en faisant la vaisselle, chantant les vielles chansons du pays, du défilé à la maison des amis de tout âge et de toute génération qui nous apprenaient à mieux saisir, en les écoutant, ce qu'était le monde.
Bref, de l'amour. Oh, non pas cet amour sous la forme que les théoriciens actuels prônent, nous disant qu'il faut dire "je t'aime" à tout bout de champ, se toucher, si ce n'est se caresser et que sais-je encore. Non, nous savions interpréter les gestes et/ou attitudes de chacun ou chacune d'entre nous. Pas de grandes démonstrations, pas d'effets "de robe", pas de grandes phrases. Mais le résultat y était. Peut-être s'agissait-il d'une forme de pudeur à ne pas utiliser ce mot à tort et à travers si l'on prend conscience de ce qu'il représente ou implique.
J'aime le chocolat, le beau temps, les voyages et touti quanti, cela ME procure du bonheur. Mais aimer quelqu'un devrait LUI procurer du bonheur. Pourtant il s'agit du même verbe! Comme quoi la sémantique présente quelques lacunes ou interprétations.
A ceux et celles qui ont vu s'amonceler quelques nuages plus ou moins noirs à cette époque qui aurait dû être bénie, je souhaite que la façon dont vous aurez traité vos enfants ait pu atténuer ces douleurs.
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