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Personne n'est une île

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youneshamza
(@youneshamza)
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Personne n'est une île

Au début, ce fut le chaos. La terre s'est mise à gronder et je fus arrachée, transportée, éloignée de mon père, de ma mère, du reste de l'archipel. J'ai longtemps dérivé sur les océans sans fin. Les tempêtes étaient fréquentes et encore aujourd'hui je ne sais comment j'ai pu m'en sortir sans me désagréger.
Puis ce fut le silence. Les éléments se calmèrent. Pas immédiatement : cela prit des milliers d'années, des ères peut être.

Je ne dérivais plus. Je m'étais fixée sur une crête, au milieu des eaux puisque c'est mon milieu naturel. J'étais seule. J'avais eu le temps de pleurer toutes les larmes (salées) de mon corps de sable mais je goûtais maintenant la solitude.

J'avais été coincée dans le petit groupe d'îlots de mon enfance et j'avais souvent souhaité un cataclysme pour rompre cet attachement. Enfin c'était chose faite... J'étais seule et bien contente de l'être.

Les jours s'étiraient lentement au soleil. Une barrière de corail s'était accumulée et protégeait ma grève des assauts de la mer. Je me laissais dorer la côte. Nonchalamment. Les rares pluies suffisaient à combler ma verdure et la faune naissante en mon centre : des rongeurs, quelques invertébrés et beaucoup, beaucoup d'oiseaux.

Ils m'intriguaient : s'ils avaient pu voler jusqu'à moi en si grand nombre (certains jours, j'en étais couverte et leurs cris perturbaient mon sommeil tellurique), c'est que je n'étais pas si éloignée que cela d'une autre terre. Peut-être même d'un archipel, comme celui de mon enfance. Mais je me gardais bien de me détacher pour m'en approcher. Je n'allais pas renoncer si facilement à ma quiétude.

Je me fiais ainsi aux éléments pendant des centaines, des milliers d'années encore jusqu'à ce qu'un changement dans le comportement des oiseaux m'alerte. Moins de pépiements, moins de caquétements, moins de plumes, moins de graines, moins de nids, moins d'œufs... Moins d'oiseaux ! Mais pourquoi s'étaient-ils tous enfuis ?

J'ai mis un certain temps à comprendre que j'avais vieilli seule... et, hum ! pas très bien vieilli... Ma faune m'avait fuie parce que ma flore, plus aussi luxuriante que dans ma jeunesse ne suffisait plus à sa subsistance. J'étais pelée, sèche, pas très avenante.

Mon appétit pour la solitude m'avait trahi. Depuis quelques temps d'ailleurs, je me voyais partir : ma grève s'était rétrécie, mangée par le ressac que les coraux n'arrêtaient plus. Mes cocotiers n'avaient plus de têtes... décapités par les cyclones !

La sécheresse avait tari mes sources. Je devais faire piètre figure au milieu de l'océan. Et maintenant que j'y songeais : aucun marin aventureux n'avait jamais foulé mes plages d'un pas conquérant. Ah ça ! Je la payais chère ma solitude !

Papa, maman, mes chers frères, mes petits îlots chéris, où êtes-vous ?

Le chagrin était si fort que je résolus de partir à la recherche de mon archipel perdu. Et même si je ne devais pas retrouver mes proches, je m'arrêterais au premier atoll que je croiserais... je leur demanderais de l'aide, je m'intégrerais sagement dans leur écosystème, sans faire de vagues, comme une gentille petite île du tertiaire que je suis.

Mais je devais apprendre à mes dépens qu'on ne se débarrasse pas de ses sédiments aussi vite. Malgré tous mes efforts pour m'arracher à mon milieu, je suis restée figée sur mon talus, rivée à ma crête. En exactement 15.789 ans, j'ai bougé de 23 centimètres... et encore, pas par mes propres moyens : un tremblement de terre sous-marin. Il paraît que ça arrive parfois. Enfin, tous les 30.000 ans environ.

Alors j'attends. Seule.

Paramahansa Yogananda
Anonyme, d'origine allemande



   
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youneshamza
(@youneshamza)
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Personne n'est une île. Nous avons besoin des autres pour survivre. Même si nous apprécions parfois l'éloignement et la solitude, nous restons des animaux politiques, c'est-à-dire des êtres qui s'épanouissent au milieu de leurs semblables. Ceux qui renoncent au commerce des hommes finissent souvent comme cette petite île : ils ne sont plus ravitaillés, dépérissent, se sentent frustrés, tentent de vivre sur leurs propres ressources... et les épuisent. Contre l'ennui, contre l'affaiblissement : ressourcez vous auprès de vos proches, amis ou famille.

" Il y a dans le coeur de chacun un aimant qui attire les véritables amis. Cet aimant, c'est l'altruisme, la disposition à s'intéresser d'abord à autrui. "



   
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ema
 ema
(@ema)
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bonjour youns
contente de te revoir 😉
c'est un beau texte,je dirais que chacuns(es) fabriquont notre propre île depuis notre naissance jusqu'à notre mort
notre vécu notre environnement,notre éducation et surtout notre expérience font de nous notre île à sois
certaines personnes l'ouvrent librement aux autres et certains sont sur leur réserves...pourquoi me diras tu?
par peur,par conviction :sont sur d'être dans le vrais!!!
j'aime me dire que j'ai quelques îles ici ou là mais elles font un tout moi :youpie:
on les prépare on les protège on voudrait les partager mais ...... bref elles sont qu'à une seule et même personne .
qui peut comprendre vraiment l'autre sans avoir vécu la même expérience qui est dévié par plusieurs variantes.
les rires et les larmes n'ont pas de frontières 😉
on leur donne une signification à nos îles et on peut s'en défaire avec le temps 😉
en ce 8 mai ,un maire a lu un magnifique texte que mes 2 grand ont appris à l'école
je me permet de le mettre sachant d'avance que tu l'aimeras :d
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom
Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom
Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom
Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.
Paul Eluard,

il a été lu par une quinzaine d'enfants en coeur et je peux vous assurer qu'il est émouvant de les entendre à l'unisson:pleure:


l'important n'est pas de convaincre mais de donner à réfléchir...


   
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youneshamza
(@youneshamza)
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Auteur du sujet  

en ce 8 mai ,un maire a lu un magnifique texte que mes 2 grand ont appris à l'école
je me permet de le mettre sachant d'avance que tu l'aimeras :d
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom
Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom
Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom
Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.
Paul Eluard,

il a été lu par une quinzaine d'enfants en coeur et je peux vous assurer qu'il est émouvant de les entendre à l'unisson:pleure:

Merci énormément Ema, suis ému et très touché
Que ce 8 mai symbole de liberté reste graver dans nos coeurs



   
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youneshamza
(@youneshamza)
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Auteur du sujet  

De ma part mon île est comme celle de Charlie Chaplin

J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels. J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé. J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le coeur, tant de fois ! J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et j'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)... Mais j'ai survécu ! Et je vis encore !
Et la vie, je ne m'en passe pas...
Et toi non plus tu ne devrais pas t'en passer. Vis !!!
Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose et que LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante !
Charlie Chaplin



   
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Coriolis
(@coriolis)
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C'est sûr qu'être un île au milieu de nulle part , dans le plus complet isolement , c'est camper dans l'enfermement et s'appauvrir mais être une île en connections certes mais une île , c'est important je crois .. on peut pas vivre , je pense , ouvert aux quatre vents , assailli toujours et sans repli possible , dans l'altruisme perpétuel .. sinon .. de toutes façons on s'appauvrit et de la même manière qu'en isolement .


"J'ai des questions à toutes vos réponses "
W. Allen


   
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Cyclope
(@cyclope)
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Personne n'est une île. Nous avons besoin des autres pour survivre. Même si nous apprécions parfois l'éloignement et la solitude, nous restons des animaux politiques, c'est-à-dire des êtres qui s'épanouissent au milieu de leurs semblables. Ceux qui renoncent au commerce des hommes finissent souvent comme cette petite île : ils ne sont plus ravitaillés, dépérissent, se sentent frustrés, tentent de vivre sur leurs propres ressources... et les épuisent. Contre l'ennui, contre l'affaiblissement : ressourcez vous auprès de vos proches, amis ou famille.

" Il y a dans le coeur de chacun un aimant qui attire les véritables amis. Cet aimant, c'est l'altruisme, la disposition à s'intéresser d'abord à autrui. "

Youneshamaza, j'ai été touché par le texte que tu as posté. Pourtant je pense que nous sommes tous des îles.
Nous construisons des ponts pour nous relier aux autres. Car oui nous avons besoin des autres pour nous sentir vivants et utiles. Mais nous avons souvent besoin de nous refermer sur nous même, et nous coupons les ponts le temps qu'il faut pour se retrouver et retrouver notre système.
Comme je m'exprime en musique, ton texte m'a fait pensé à cette chanson pleine d'espoir même si au départ elle ne le semble pas, et pourtant ...

[bbvideo 600,400]

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youneshamza
(@youneshamza)
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Auteur du sujet  

Une communauté ne peut longtemps se suffire à elle-même ; elle ne peut se développer qu’avec des personnes provenant d’horizons différents et des frères et soeurs encore inconnus.



   
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 pati
(@pati)
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Moi, je suis une île qui laisse parfois approcher les bateaux mais,
qui peut tout aussi bien les garder à distance ou les faire fuir :d



   
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ema
 ema
(@ema)
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on peut recevoir des choses magnifiques comme destructeurs que ce soit par la diversité,notre famille ou de simple connaissance!
l'île doit être protéger comme toute communauté :d
merci pour ce magnifique texte de charlie chaplin j'avoue que j'ai découvert qu'il écrivait ...
qu'elle belle chanson ! connaissait pas non plus!


l'important n'est pas de convaincre mais de donner à réfléchir...


   
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youneshamza
(@youneshamza)
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Auteur du sujet  

L'histoire des familles heureuses

Ni chanceuses ni extraordinaires, certaines familles savent rendre heureux leurs membres et ceux qu'elles accueillent. Un art cultivé au quotidien.
« Par toutes sortes de détails, à l'extérieur, mais plus encore à l'intérieur de la maison certaines familles traduisent leur sens de l'accueil et leur volonté d'ouverture aux autres. » Et c'est bien vrai. A regarder de près, l'organisation de l'espace intérieur de ces foyers, il semble que tout soit fait pour que chacun trouve sa place et ce dont il a besoin pour ne pas éprouver un sentiment de gêne ou de timidité.

En fait, dans ces lieux, les biens matériels ne semblent pas avoir grande importance. Même beaux, voire précieux, les objets paraissent être mis là uniquement pour servir et réjouir les sens de ceux qui les approchent. « Effectivement, explique Christophe André, les parents de ces familles au coeur large ont une hiérarchie des valeurs qui privilégie l'être sur l'avoir, les valeurs de respect, de gentillesse, d'attention et de partage. Les valeurs matérialistes comptent moins. »

Alors, peu importe s'il règne parfois un joyeux désordre : on déplace un matelas d'une chambre à une autre, parce que ça facilite le papotage et les fous rires du week-end, on sort les « beaux verres » pour l'invité impromptu, parce que c'est tellement plus agréable ! Bien sûr, ici comme ailleurs, et même peut-être davantage, il arrive que l'on casse, que l'on salisse, que l'on déchire, mais là, c'est sûr, on n'en fait pas un drame ! « Ce n'est pas grave », « On ne va pas s'en faire pour si peu », entend-on souvent...

Les hôtes parlent aussi souvent la même langue de la simplicité et de la gentillesse : « Tu reviens quand tu veux », « Un de plus, un de moins, ça ne compte pas », « Quelle bonne surprise de te voir », « Raconte-moi ce que tu deviens », etc. Nul doute que de telles attentions aident ceux qui les reçoivent.

Veiller à ne pas se laisser gagner par le pessimisme

Pour jouer ces cartes gagnantes, faut-il parfois se déshabituer de certains réflexes tels que : plaintes incessantes, visions pessimistes de l’avenir, pensées négatives et anxieuses. Car devenir heureux, c’est souvent d’abord refuser de devenir malheureux.

Se réjouir des petites comme des grandes choses de la vie pour que chacun découvre qu’elle est un bien infiniment précieux aux ressources infinies… Au fond, n’est-ce pas cet art subtil que maîtrisent les familles dont on dit qu’elles sont heureuses ?

Agnès Auschitzka

Bisou younès (k) (k)



   
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Coriolis
(@coriolis)
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Agnès Auschitzka n'est pas la première à sortir des phrases telles que : "faut-il parfois se déshabituer de certains réflexes tels que : plaintes incessantes, visions pessimistes de l’avenir, pensées négatives et anxieuses. Car devenir heureux, c’est souvent d’abord refuser de devenir malheureux. "

Dans le genre "yaka" quoi .. suffit de faire ça , se déshabituer et refuser .. pour moi c'est juste des mots creux .


"J'ai des questions à toutes vos réponses "
W. Allen


   
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youneshamza
(@youneshamza)
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Auteur du sujet  

A mon avis Auschitzka ne parle pas dans le vide et ne sort pas des mots creux tels que : plaintes incessantes, visions pessimistes de l’avenir, pensées négatives et anxieuses car c'est la réalité, beaucoup de personnes souffrent de troubles d'anxiété, d'angoisse d'où on peut comprendre leurs pensées négatives....Lorsque l’anxiété devient extrême, donc pathologique, elle altère, voire, paralyse le fonctionnement de la personne, et ce, dans la plupart des sphères de son existence. Une personne souffrant d’anxiété sévère vit des difficultés considérables tant au travail que dans sa vie familiale, sexuelle ou sociale.



   
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Coriolis
(@coriolis)
Forumiste Triomphant·e
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Ouais mais s'il suffisait à ces personnes de refuser leurs angoisses pour baigner dans l'euphorie , d'arrêter de se plaindre pour voir la vie en rose ça se saurait hein et les thérapeutes en auraient vite fini .. refuse ton angoisse et ne te plains plus puis voilà .. 75 euros merci .
Ce n'est pas le problème que me semble creux younes , c'est la solution .


"J'ai des questions à toutes vos réponses "
W. Allen


   
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youneshamza
(@youneshamza)
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Auteur du sujet  

Ben, les solutions sont nombreuses mais elles dépendent du tempérament de tout un chacun



   
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