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Un jeune sur cinq a présenté des signes de dépression pendant le confinement

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Un jeune sur cinq a présenté des signes de dépression pendant le confinement
Un jeune sur cinq a présenté une symptomatologie de dépression pendant le confinement, met en lumière une enquête en ligne menée auprès des 12-18 ans en Fédération Wallonie-Bruxelles par la professeure de psychologie à l'ULiège, Fabienne Glowacz, et son équipe, citée dans Le Soir mercredi. Huit jeunes sur dix interrogés présentent un niveau d'anxiété plus élevé que la norme.

Ces adolescents ont été peu entendus car ils ne sont "pas à risque", mais faisant courir des risques, et "pas prioritaires"", relève Fabienne Glowacz. "Mais ils ont besoin de s'exprimer et dans les questions ouvertes, ils disaient espérer qu'on les entendrait, ils confiaient avoir l'impression d'être les oubliés de la crise sanitaire".

Le moral en berne? Les pistes d’une psy pour mieux vivre ce second confinement
Isolement, anxiété, inquiétude... Après un premier confinement au printemps et un été sans aucune certitude ni perspective, nous voilà à nouveau confinés au temps de l’automne. Mais cette fois, la météo et la période d’instabilité qui se prolonge semblent changer la donne.... Ce second confinement est-il plus difficile à surmonter moralement? Céline Jennequin, psycho-praticienne, nous répond et nous donne quelques pistes à explorer pour vivre plus sereinement cette période.

La météo capricieuse, la nuit qui tombe plus vite... Peut-on dire que ce second confinement est plus difficile à vivre psychologiquement que le premier?

Nous sommes tous différents, et par conséquent, l’impact d’un second confinement diffère d’une personne à l’autre. Cependant, globalement, ce second confinement peut être plus difficile à vivre pour la simple raison que le premier a déjà fragilisé notre psychisme et notre moral.

Des psychologues mettent en garde contre les conséquences du télétravail
Les psychologues mettent en garde contre les conséquences du travail à domicile à long terme et à temps plein, comme c’est devenu la règle pour de nombreux salariés à la suite du reconfinement. D’une part, la disparition du lieu de travail peut entraîner un isolement social et d’autre part, ceux qui travaillent à domicile ont souvent du mal à respecter la frontière vie privée/vie professionnelle. Dans son dernier rapport, le groupe d’experts Psychologie & Corona, affilié à plusieurs universités belges, demande “un équilibre optimal dès que la situation épidémiologique le permettra”.

Selon les chiffres, le nombre de salariés belges qui télétravaillent au moins un jour par semaine est passé de 16,9 % à 62 %. Dans le passé, la recherche scientifique a toujours montré que le travail à domicile pouvait améliorer la qualité de vie. Mais aujourd’hui, c’est la norme pour beaucoup d’employés et des études récentes en soulignent les conséquences négatives tels que la perte de contact avec certains collègues, les journées de travail qui ne sont pas vraiment cadenassées et la vie familiale mise sous pression.

Moins de 2% des employeurs octroient une indemnité pour le télétravail
À peine 1,6% des employeurs accordent une allocation de travail à domicile aux télétravailleurs, indique lundi le spécialiste RH Securex. En moyenne, cette allocation de télétravail s'élevait à 76 euros par mois et par travailleur.

Cette allocation permet de couvrir des frais liés au chauffage, l'électricité, internet et frais divers.

Depuis mars 2020, les employeurs peuvent accorder à leurs travailleurs une allocation de travail à domicile, non imposable. L'administration fiscale et l'OfficeNational de Sécurité sociale (ONSS) ont fixé le montant maximum de cette allocation à 129,48 euros par mois. Le travailleur y a droit s'il travaille à domicile pendant au moins cinq jours ouvrables par mois, avec une fréquence minimale d'un jour par semaine ou une moyenne de huit heures par jour, explique Securex.
Seul 1,6% des employeurs ont déjà versé une ou plusieurs indemnité(s) de travail à domicile entre mars et septembre de cette année. Tous les employeurs qui ont versé une allocation de travail à domicile durant cette période ne l'ont pas fait systématiquement chaque mois.

76 euros en moyenne par travailleur et par mois
Les mois d'août et de septembre ont été les mois records jusqu'à présent, avec chaque fois 1% des employeurs qui ont accordé une allocation de télétravail au cours de ce mois. Cette allocation s'élève en moyenne à 76 euros par travailleur et par mois et 7,5% des employeurs qui ont versé des allocations de travail à domicile à leurs travailleurs ont donné le montant maximum de 129,48 euros.

Alors qu'un pourcentage infime (1,6%) d'employeurs ont versé une ou plusieurs fois une allocation de travail à domicile, le nombre d'employeurs qui enregistrent les jours où leurs salariés travaillent de chez eux est beaucoup plus élevé: 2% en 2019 et 10% en 2020.

Selon Securex, certains de ces employeurs versent déjà une autre indemnité qui couvre les frais de télétravail (par exemple, un remboursement forfaitaire des frais) ou fournissent déjà du matériel (par exemple un ordinateur portable, un téléphone, un casque audio, etc.), ce qui signifie qu'une allocation de travail à domicile est moins facilement voire non applicable.

Enfin, d'autres employeurs enregistrent le travail à domicile afin d'économiser des frais: pour ces jours-là, ils peuvent annuler l'indemnité liée aux trajets domicile-travail, tandis que l'allocation de travail à domicile n'est pas obligatoire en tant qu'alternative.

Lors de cette enquête, Securex a repris un échantillon de 23.826 entreprises et 186.664 travailleurs du secteur privé belge.


   
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