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Affaire des "écoutes": Nicolas Sarkozy dénonce des "infamies" à la reprise de son procès

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Affaire des "écoutes": Nicolas Sarkozy dénonce des "infamies" à la reprise de son procès
MISE À JOURL'ancien président Nicolas Sarkozy a vilipendé lundi à la reprise de son procès pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire des "écoutes" des "infamies", qui le “poursuivent depuis six ansJe ne reconnais aucune de ces infamies avec lesquelles on me poursuit depuis six ans", a déclaré l'ex-chef de l'État, dans ses premiers mots au tribunal correctionnel de Paris. Après un faux départ lundi dernier, le procès a repris en présence de l'ex-haut magistrat Gilbert Azibert, qui a échoué à obtenir le renvoi de l'audience pour raisons de santé.

L’ancien occupant de l’Élysée (2007-2012) se rassoit ensuite près de son avocat Thierry Herzog, qui comparaît à ses côtés, et pour la première fois de l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert, dont la chaise était restée vide la semaine dernière.

Invoquant sa santé fragile dans le contexte de l’épidémie de coronavirus, l’ex-haut magistrat de 73 ans avait sollicité un renvoi. Mais après avoir ordonné une expertise médicale, qui l’a jugé apte à comparaître, le tribunal l’avait sommé jeudi de venir, “en personne”, à l’audience.

Lundi, la 32e chambre correctionnelle a débuté l’examen de cette affaire avec, d’abord, de rugueux mais décisifs débats procéduraux, la défense contestant notamment la validité des poursuites.

L’avocate de Nicolas Sarkozy, Me Jacqueline Laffont, a commencé à plaider la “nullité de la procédure toute entière”, en raison selon elle de “nombreuses dérives” et de “violations répétées, graves” des droits de la défense dans ce dossier.

Jamais un ancien chef de l’État n’a été jugé pour corruption sous la Ve République. Avant Nicolas Sarkozy, 65 ans, un seul ancien président, Jacques Chirac, a été jugé et condamné en 2011 dans l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris, mais sans avoir jamais comparu devant ses juges, pour des raisons de santé.

Nicolas Sarkozy encourt dix ans d’emprisonnement et un million d’euros d’amende pour corruption et trafic d’influence, comme ses coprévenus jugés en sus pour violation du secret professionnel. Ils contestent toute infraction.

Cette affaire, aussi appelée “Bismuth”, trouve son origine dans un autre dossier: celui des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy, qui vaut une quadruple mise en examen


   
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