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Bonjour !
En master pour devenir professeure, je dois faire un comparatif de plusieurs pays avec la France donc j'ai quelques questions sur le système éducatif belge (j'espère être au bon endroit).
Questions (à propos de l'enseignement secondaire de 12 à 14 ans):
Combien y-a-t-il d'élèves par classe ?
Au niveau de la notation, personnellement nous avons des notes (le plus souvent sur 20) qui forment une moyenne pour chaque matière tous les trimestres (2-3 mois). Ces moyennes sont accompagnés de diverses compétences pour chaque matière.
Pour vous comment cela fonctionne ? (Notes, compétences...)
Est-ce que vous avez un professeur principal (je ne sais pas si c'est pareil pour vous mais nous entre 12 et 18 ans nous avons chaque année un professeur différent pour chaque matière comme le français ou les maths et parmi ces professeurs, certains se portent volontaires pour être professeurs principaux et ainsi s'occuper plus de la vie de la classe (régler les eventuels conflits, faire vie de classe et orientation, après chaque trimestre discuter des moyennes de chacun et de celle de la classe en general... Ce qui lui rapporte une petite prime : il y en a un par classe.)
Comment sont aidés les élèves qui ont des difficultés (handicaps...) ?
Pour nous ils sont parfois accompagnés par un PAI, une personne qui les aide à prendre les notes et à comprendre en cours.
Entre 12 et 18 ans, recevez-vous des diplomes de certains examens ? (Nous avons le brevet à la fin du collège vers 14 ans qui est un examen de toutes les matières et le baccalauréat à 18 ans.)
Enfin, pour les problèmes de discipline (bavardage, retard, absence...) qui s'en occupe pour vous ?
Nous avons une sorte de vie scolaire avec des surveillants qui s'occupent des retards et des absences et nous pouvons leur envoyer les élèves s'ils causent trop de problèmes lors de la classe, ou les envoyer au CPE voire aux proviseur.e et proviseur.e adjoint.e même si généralement c'est le professeur qui s'en occupe seul.
C'est tout, merci !
Ma pauvre Celia,
Tu crois être au bon endroit mais détrompe toi tu es en Belgique:
Tout d'abord il y a deux réseaux d'enseignement: le libre (essentiellement catholique) et l'officiel.
Ensuite la responsabilité politique de l'enseignement n'est pas nationale mais communautaire, nous avons donc la chance d'avoir 6 (six) ministres de l'enseignement qui ont la charge de nos petites têtes blondes.
Nous n'avons plus de surveillants depuis des années on leur a payé de nouvelles
casquettes d'éducateurs.Pour l'enseignement proprement dit tu auras peut être la chance de rencontrer un enseignant qui pourra te répondre
@nax1
Bonsoir !
D'accord merci pour votre reponse !
Pourriez-vous peut-être approfondir le sujet ? Qui remplace les surveillants, comment fonctionne la classe... ?
Pour te situer l'abime, de mon temps les éducateurs ,surveillants étaient des pions
point à la ligne.
Je ne suis pas enseignant , dieu m'en préserve, je me contente d'observer le milieu
comme des poissons rouges dans un bocal. 😊
Toujours dans l'optique d'aider notre amie Celia, il fut un temps où il n'y avait, pour tout le pays qu'un seul ministre de L'INSTRUCTION PUBLIQUE (le terme a été banni en même temps que l'assistance publique a été remplacée par AIDE SOCIALE).
Une walkyrie socialiste a occupé le poste peu après la régionalisation, actuellement
retraitée elle mène des jours heureux à Lasne commune populaire bien connue du brabant wallon. Elle est aussi célèbre pour sa loi sur la détention d'armes dont l'efficacité se vérifie quotidiennement dans la presse, notamment bruxelloise.
Elle a aussi entrepris la dissection du système éducatif et de l'enseignement.
A l'époque , dans ma ville et à la fin des études primaires il y avait un concours interécoles , les laureats pouvaient bénéficier d'une bourse pour financer leurs études secondaires et éventuellement universitaires.Ils devaient simplement prendre l'engagement moral de rembourser quand leur situation professionnelle le permetrait.Les laureats mieux nantis bénéficiait d'une bourse symbolique de 100 francs à rembourser dans les mêmes conditions.
Il n'y avait ni CEB, ni CE1D ni CESS mais tous les élèves sortant de primaire savaient lire, écrire et calculer
La première activité QUOTIDIENNE dans mon école était une dictée suivie de la résolution d'un problème.
Suite au prochain numero qui ne saurait tarder
Bonjour à tous. Tout d'abord l'etymologie du mot forum implique au moins deux intervenants. Dès lors comme je n'ai pas vocation à être la "vox clamat in deserto"
je ne vous ennuierai probablement plus très longtemps 😝
Vu la dégradation progressive de la qualité de l'enseignement et des connaissances
des élèves attestées année après année par les études "PISA", nos brillants politicien(nes) assistés de leurs conseillers pédagogiques ont imaginé qu'il fallait des controles externes aux écoles pour remplacer les évaluations internes traditionelles qui débouchaient tout simplement sur des diplomes . D'où l'arrivée des CEB,CE1B et ESS qui ont constitué un immense progrès: tapage médiatique annuel,vol de questionnaires avant les épreuves; tricheries et recours multiples; organisation couteuse et démesurée; prestations supplémentaires pour les profs.
Mais les résultats sont là: poursuite de la dégradation dans les études PISA; démotivation et grogne des enseignants. je lisais tout récemment que 55% des
élèves du secondaire doublent au moins une année et que le nombre d'étudiants
agés de pius de 25ans va bientôt causer des problèmes (allocations et aides naturellement)
Les 6 universités francophones (oui SIX) sont bondées dans leurs départements socio-psycho-peda-ortho et clairsemées dans les départements techniques ou scientifiques.
Celà se traduit inévitablement sur le marché de l'emploi avec d'une part des métiers en pénurie de plus en plus nombreux et d'autre part des diplomés sans emploi car il n'y a pas et il n'y aura pas de débouchés pour eux.
