Lunch Garden, créée en 1966 et comptant 75 restaurants à travers le pays, va faire aveu de faillite ce lundi matin au tribunal de l’entreprise de Bruxelles, selon les informations rapportées par L’Echo. Bien qu’un fonds d’investissement, CIM Capital, prévoie de reprendre certains établissements, cette nouvelle s’accompagne d’une perspective sombre avec des centaines de pertes d’emploi annoncées.
Pour beaucoup d'entre nous, je pense, Lunch Garden était une véritable institution, notamment grâce à son concept de libre-service, ses implantations historiques près des magasins Carrefour (anciennement Maxi GB), et ses prix abordables à l'époque.
Je pense que plusieurs facteurs ont contribué à cette situation.
Il est évident que la concurrence féroce des chaînes de fast-food a pesé sur Lunch Garden. Leurs prix attractifs et leurs menus standardisés ont séduit une large clientèle. Cependant, je crois qu'il serait trop simpliste d'attribuer la faillite uniquement à ce facteur.
La pandémie de Covid-19 a été un véritable coup de massue pour tout le secteur de la restauration. Les fermetures prolongées, les restrictions sanitaires et la peur du virus ont considérablement réduit la fréquentation des restaurants. J'imagine que Lunch Garden, comme beaucoup d'autres établissements, a souffert de cette crise sans précédent.
Par ailleurs, les habitudes de consommation ont évolué ces dernières années. Les clients sont de plus en plus à la recherche de produits locaux, de cuisine saine et d'expériences culinaires originales. Les offres traditionnelles de Lunch Garden, bien qu'appréciées par une certaine clientèle, n'ont peut-être pas suffisamment répondu à ces nouvelles attentes.
Enfin, il ne faut pas négliger l'impact de l'inflation sur les coûts. L'augmentation des prix des matières premières, de l'énergie a réduit les marges des entreprises, rendant leur activité de plus en plus difficile.
Je pense que la faillite de Lunch Garden est le résultat d'une combinaison de facteurs économiques, sanitaires et sociétaux. La concurrence, la pandémie, l'évolution des goûts des consommateurs et la hausse des coûts ont tous joué un rôle dans cette triste issue.
😉 Bounty
Je suis d'accord avec @bounty,
Le covid + la crise économique + le comportement changeant du consommateur est un mélange qui fait que cela met en difficultés. Cela dit, il faut voir aussi si les coût ont été optimisés car beaucoup de faillites sont dues à de très mauvaises gestions des coûts "inutiles".
Par exemple, licencier le personnel, c'est complètement absurde, car c'est la première source indirecte de rentabilité, l'impression de prospectus, qui finissent généralement à la poubelle n'est pas rentable.
Mais non, on se focalise sur la médiocrité plutôt que le bon sens. On cherche à vouloir remplacer les humains par des machines pour justifier cette médiocrité administrative. Non pas que je n'aime pas les machines, ni la technologie, mais si on sait réfléchir pour inventer des trucs de fou, on sait aussi réfléchir pour gagner de l'argent intelligemment.
Mais allez expliquer ça à des abrutis qui jouent avec des ronds en cuivre ou des lingots en or, un jour ils devront aller faire le job eux-mêmes au détriment des autres, à cause de leurs stupidités...