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Dans les débats des dettes publiques, on parle toujours des débiteurs (les contribuables) mais jamais des créanciers. Dans ces débats, on parle toujours de l'héritage de la dette laissé aux générations futures comme s'il s'agissait d'une dette privée. Mais une dette publique n'est pas une dette privée. Je soutiens l'opinion de maints économistes qui jugent que les dettes publiques ne sont pas une charge laissée aux générations futures mais un transfert de richesses des classes sociales les moins fortunées vers les classes sociales les plus fortunées.
Une dette publique n'est pas une dette privée, c'est vrai, mais si cette dette est trop importante, j'ai compris que:
- Le salaire des services publics, comme le ramassage des ordures, passera à la trappe;
- Le salaire des policiers et des fonctionnaires judiciaires passeront à la trappe;
Bref, tout ce beau petit monde plus payé... je vous dis pas le chaos que ça va engendrer...
Publié par: @hellemmeun transfert de richesses des classes sociales les moins fortunées vers les classes sociales les plus fortunées.
Hmm non, pas vraiment... Qui sont les détenteurs de cette dette: ceux qui ont des obligations d'État, les assurances vie et les placements financiers, entre autre. Le remboursement de cette dette et le payement des intérêts se font via les impôts.
Si l'État réduit le financement des services publics, ou des pensions (pour être plus concrets) au profit d'une diminution de cette dette, ce sont ceux qui sont concernés qui subissent un appauvrissement, alors que les créanciers, a qui appartiens la dette, y gagnes plus.
C'est comme si l'État était une entreprise qui doit faire des économies (moins d'employés ou salaires plus bas) pour que ses actionnaires/investisseurs gagnent plus d'argent: c'est un transfert de mauvais procédé ou il y a un gagnant et un perdant.
Le problème en Europe est que nous sommes virtuellement les "vassaux" de la BCE, soit une banque. C'est eux qui décident qui sera pauvre ou riche.
Mais ce que personne ne comprends, c'est que si on ne fait pas en sorte que tout le monde, ou un maximum de personne puissent travailler (soit via un enseignement sur mesure, travail adapté ou moyen de réintégration du travail), ces personnes pourrons payer leurs taxes, donc tout le monde y gagne, quelque soit la classe. Mais là, on à une bande de nombriliste qui pense à sa petite personne sans réfléchir aux conséquences de leurs égoïsme, qui de toute façons, leur retombera sur la tête.
Et là, clairement, il y a une volonté d'appauvrir, preuve incontestable de la stupidité humaine.
@verlinovation J'ai exposé ce problème à ChatGPT etg il m'a donné une réponse synthétisant les avis de ces économistes que j'évoquais. En voici la partie la plus significative et conforme à mon opinion:
Lorsqu’un État s’endette, il emprunte auprès de divers créanciers :
Ces créanciers perçoivent des intérêts sur la dette, ce qui leur permet de faire fructifier leur capital sans avoir à investir dans des projets productifs (usines, entreprises, technologies). En d’autres termes, ils profitent du besoin de financement public sans prendre de risque entrepreneurial.
Or, si ces créanciers disposent d’un capital suffisant pour financer les dépenses publiques, cela signifie que ce capital aurait pu être prélevé en amont sous forme d’impôts au lieu de passer par un circuit de dette rémunérée.
Si un État choisit de financer ses dépenses par la dette plutôt que par l’impôt :
Cela revient à une sorte de subvention cachée aux créanciers, puisque l’État leur garantit une rémunération sur l’argent prêté, alors qu’il aurait pu simplement prélever ces fonds par l’impôt.
D’un point de vue redistributif, le financement des dépenses publiques par la dette est souvent moins progressif que par l’impôt, car l’intérêt de la dette bénéficie aux détenteurs d’actifs financiers.
Il nous manque plus qu'un "Robin des bois"...
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